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Perou : Part 2, La côte, Trujillo, Chachapoyas, Un bout de l'Amazonie, Ica et son désert, Paraca

  • caroasacados
  • 15 nov. 2016
  • 26 min de lecture

30.10.16 Et nous voila dans le bus en direction de trujillo, 8h de trajet. Alors, tout le monde fou la clim' a fond les balles dans le bus mais tout le monde reste en mentaux . Nous on se les peles graves. N'ayant plus de fringue propre, je suis avec mon petit short. Et bien dans la rue les regard femme comme homme sont vachement intense. J'ai pas particulièrement l'impression que c'est courant (et bien vue). C'est gênant. J'ai même vu un type se faire frapper par sa meuf car il avait regarder mes jambes... Puis y' a toutes ces pubs de meuf presque à poile qui pose à coté de ta de chose pour essayer de te le vendre. Un pneu, des médocs, pour que tu vienne faire tes photocopies dans ce magasin là, pour de l'alcool... bref de tout. Après avoir descendu en altitude, avoir quitté les montagnes, parcouru des deserts de sable entier, ... nous voila arrêter dans une vieille station d'autobus qui sans le vieux chameau, en plein milieu du désert et des habitations, pour s'arrêter manger. Avant de repartir de plus belle... Arrivée sur Trujillo, 8 heures après, bien bien déphasé... je passe un coup de fil à Betty. Betty c'est une dame qu'avec Nico on avait croisé à la station de bus de Lima quand on partait vers Huaraz. Au début je voulais savoir si je pouvais m'asseoir à coté d'elle et sa soeur, puis très vite, nous avons entamée une discussion sur d'oú on venait, ce qu'on faisait... puis avant de partir, au moment de l'appel des passagers de notre bus, Betty m'a donné son numéro que j'ai absolument noté à la rach' sur le plan de Lima, tout en me disant "appeler moi si vous passez à Trujillo". Deux semaines se sont écoulés. Hier je lui est passé un coup de fil, bien galerien en espagnol au téléphone, elle m'avait dit de la rappeler quand je débarquerai en ville avec Nico. Le paris pris, je trouve un gars dans la gare de bus de Trujillo et lui demande si je peux passer un coup de fil. Et voila que Betty me donne son adresse et comment m'y rendre. On choppe un taxi. C'est à une heure de marche, c'est faisable mais on ne veux pas que Betty s'inquiète. On arrive devant un portail bleu qui ne paye pas de mine, dans une rue vraiment sans plus et qui doit être impressionante de nuit .. on sonne, et la Betty ouvre. J'ai l'impression de retrouver quelqu'un que je connais et cela me fait chaud au coeur. (Même si en vrai, ce sentiment est complètement erronée...) On entre dans une cours qui donne sur une sorte de grand bâtiment. Betty y vit avec sa soeur, son frère , l'épouse de son frère et ses trois enfants et jusqu'a il y a deux mois, sa mère. C'est une baraque assez grandes avec de la place... bref on est pas tomber dans la famille la plus pauvre du coin, et cela nous change d'Huaraz (oú beaucoup vivait avec rien). Betty est surprise qu'on l'ait appelée. Elle n'y croyait pas. Sans en être certain, on se rendra compte qu'on est inviter à manger mais aussi dormir ici. On passera donc la soirée à discuter avec la famille et observer les deux plus jeunes à faire les fripouilles. Ce sont des gens intéressant et je prend beaucoup de plaisir à discuter avec eux. J'apprend qu'ils ont des terres dans un village dans le coin, qu'ils ont encore deux autres soeurs qui vivent en Europe : une en Allemagne, une en Espagne à Barcelone. Ils nous parle aussi des persécutions et des discrimination sur les latinos... bref on parle de beaucoup de choses , sur plusieurs sujets... alors qu'ils n'ont pas pour habitude d'accueillir des étranger chez eux. Venu l'heure d'aller dormir, nous découvrons déjà qu'on à une chambre à l'étage. Finalement au moment de suivre Nico, on me fait comprendre que je dors dans une chambre à côté. Comme nous ne sommes pas un couple, ils nous font pas dormir ensemble. On se retrouve avec deux chambre, avec des lits : un bleu pour Nico, un rose avec des fleurs pour moi. Bref des amours. Tout cela tombe de nul part. Merci la sociabilité avec les locaux. 31.10.16 Alors qu'on pensait se lever tôt, on a dormi une très grosse nuit. Et cela nous a fort fait du bien. On se lève parmi la famille, et on a à peine le temps de dire bonjour qu'on nous propose le petit dej'. Toute la fin de matinée nous profiterons de la famille et du petit Emmanuel au fort talent d'acteur à haute dose de fripouille. (Enfin plus Nico que moi, puisque en tant que nana, visiblement les petits latinos sont moins dans l'acceptation de partager leurs épées et autres jouets annoncé publicitairement comme "garçon"...) (et Nico récolte un amour fou de leur part, c'est super chou à voir... )

La famille nous demandant notre age sont resté surpris. Ils nous donnaient pas plus de 18 ans. Quand les canadiens me faisaient la remarque, en tant que peuple plus grand, plus carrée, ... j'étais peu affectée, mais la de la part d'un peuple petit et trapu... cela fait un peut plus mal. ... mais bon, dans quelques années nous serons dans doute bien heureux de paraître 6 ans que la réalité. Puis nous partons en ville, en vadrouille, découvrir la ville de Trujillo. (Et on sent bien que le peuple Quechua est bien moins présent, que nous sommes d'avantage dans une grosse ville, que le peuple qui y vit est bien moins pauvre...).

Quand des Pub sont en Dollars Americain ... ca craint !!!!

Que des taxis, en masse, tous differents, de compagnie differentes...

Le basket, un des sports populaires ici, au même titre que le volley et le foot.

(Une rue comme une autre, typique á sa facon, avec des briques partout, jamais vraiment terminé au cas oú...)

De retours à la casa, on retrouve toute notre petite famille. Et alors que nous sommes en bas, nous sommes appelé pour dire bonjour sur Skype à leur soeur en Espagne (qui visiblement nous trouve très beau ^^). Un peu gêné, on se prête au jeu. Et d'un coup, on ne sait trop pourquoi, on se retrouve seuls, sur Skype avec Leur soeur. Cela a durer au moins 20 minutes. Discuter en espagnol n'est pas simple, encore moins sur Skype, encore moins avec les 2 loulous qui geulent autour de nous. En tout cas, si un jours nous allons à Barcelone, nous sommes invité chez elle et sa famille. Cette famille au coeur sur la main est extraordinaire. On a passer une fin de soirée excellente, autour d'un bon repas, de discussions et de rires (anime par notre clown Marco Paulo, le 2 ème loulou de la famille, une vrai pille sur patte )... dans une famille qui nous accueil comme si on en faisait partie, alors que nous sommes les premiers étrangers á venir chez eux. Ils sont véritablement adorable.

01.11.16 Aujourd'hui c'est Vamos en tours touristique visiter les trucs du coin. Au programme des Huacas de Las luna y del Sol et les ruines de chanchan. On est dans THE truc touristique. THE THE THE truc touristique. (Mais on avait pas bien le choix sinon pour se rendre sur les lieux on devait y aller en taxis et c'était deux fois plus chère). On a donc un guide avec un débits de parole à en concurrencer Eminen. On commence donc par la Huacas de la luna y del sol de la civilisation des Moche. (Qui se dit Moché..) Il ne reste plus grand chose de bien visible, seulement quelques murs de construit et quelques peintures. Le guide me prendra en grippe en mode je t'explique bien que les Européens vous avez foutu la merde et imposer votre religion. Mais il me l a dit d'une manière peut sympathique qui m'a fortement énervée, et en mode je t'explique la vie salle touriste qui pense être supérieurs. Son jugement m'a particulièrement énervée. Il se permet de pensée à ma place, de me rendre coupable de chose que je n'ai pas fait et d'imaginer que je me dents supérieur et que je suis catholique. Ce qui fait beaucoup. Son coté j'ouvre les yeux aux touristes pour qu'ils acceptent la vérité (car c'est ce qu'il a clairement dit à un autre type qui lui avait poser une question sur le pourquoi il m'étais rentrée dedans comme ca... ).. m'a TRES énervée. Mais mon espagnol encore insuffisant, ne m'a pas permis de bien comprendre l'exactitude de ses mots et de lui retourner bien comme il le faut dans sa gueule.

L'aprem, on visitera les ruines de Chanchan. Un immense temple en terre et en sable, ainsi que toute les habitation quasi détruite de l'ancienne civilisation qui vivait ici. Les Chimou. Très impressionnants. Beaucoup de détails encore présent.

On fini l'aprem sur la côte avec le village de Huanchaco qui est un village côtier oú l'activité principal est le surf. Du coup c'est plein de gringos qui enjoy la vie en mode nouvelle Californie version America del sud. Hormis un coucher de soleil sympathique, la ville ne m'a pas plus attirée que cela. Ça manquer d'ambiance Péruvienne.

(La phot résume plutot bien l'ambiance de la ville de Huanchaco..)

De retour à la casa, on retrouve notre petite famille, autour d'un bon repas et toujours autant de discussion et de rire.

Et voila qu'à quelques minutes avant de me jetter dans la douche puis le lit, Betty qui a compris qu'il ne me reste plus beaucoup de vêtement, à débarquer avec l'un de ses pyjamas, plutôt large comme elle m'a dit, me le proposant pour être sûr que j'ai de quoi dormir. C'était trop touchant. Et cela résume exactement l'ambiance d'entre aide de la famille, et comment ils sont au petit soin avec nous.

(D'ailleurs Rémi, si tu me lis, ou au moins quelqu'un qui te connait et qui pourra te le raconter ;), comme François par exemple , j'ai tenté la blague des fesses qui discute en version espagnol... elle est passée crème. C'était pour le pilou de 6 ans, mais ça a bien faire rire tous les adultes ^^...)

02.11.16 Après une bonne nuit de sommeil, que dis-je, une bonne demi journée de sommeil (comme quoi,on en avait visiblement besoin, on dors beaucoup... le lieu s'y prête, certe, mais quand même... )... nous passons du temps avec la famille. Rien de programmer aujourd'hui. Nous déjeunons, jouons, mangeons un plat typique du coin (qu'ils ont fait sans viande pour moi.. trop des amours.), lavons nos vêtements (à la main) à fond pour en avoir des (presque) tout propre et repartir de plus belle .. puis en fin de journée nous partons au marché comme prévu, car nous souhaitons leur préparer un repas (quasi) typique français. On embarque avec nous le petit fauve Marco qui à lui seul sert d'auto radio. Visiblement on fait le tour de la ville pour passer à plein d'endroit différent. Puis arrivée au marché local, on fait nos emplettes. On a bien essayer de payer, mais visiblement ils nous on dit "mais vous cuisinez déjà.."... je crois que c'était perdu d'avance. De retour à la baraque, tout le monde nous surveille pour observer comment les français cuisines (et Marco qui veut devenir chef de cuisine, encore plus !). C'est donc sur une poêlé de légume à tendance ratatouille et un Crumble aux pommes que nous partons. Le tout fera (presque) un tabac! (Malgré le fait qu'on est un peu ratée quand même ^^... pas évident la cuisine à l'étrangé avec des ingrédients différent et/ou manquant..) .Les pilous n'ont pas vraiment aimer les légumes, John aurait bien aimer un peu de viande pour que ca soit parfait... mais en grande majorité les légumes ont plu. Quand au désert absolument pas croquant (La base du crumble bien raté en texture) à été approuvée. John nous a racler le plat sans même en laisser à sa femme.

(Nos deux fripouilles en mode juge Master Chef...)

Puis nous partons en bataille général entre John, Brandon, Marco, Nico et moi. Bataille générale de peluche en mode Pokemon Go. Enfin on termine la soirée en mode Photographie . Complètement adopté et intégré à la famille, nous commençons nos au revoir car demain nous prenons le départ en direction de chachapoyas à 12h d'ici. On devra repasser par Trujillo avant de redescendre dans le sud, l' repassera voir notre petite famille afin d'y faire nos adieux, en espérant que notre route se recroise un jour.

J'apprécie beaucoup toute cette petite famille, qui nous accueil à bras ouvert avec la plus grande des facilités. Tous sont extrêmement attachant. On Y recoit beaucoup d'amour, Nico par les pitchounes et moi par Betty (de qui je prend beaucoup soin aussi). [Betty a perdu sa maman il y a environ 2 mois je penses, elle est encore particulièrement endeuillé... Et je sens que notre départ de sa maison ne la laisse pas de marbre...].

(Marco prêt á partir en rando avec nous. Le sac, la casquette, les battons de marche...)

03.11.16 Réveil après une nuit plutôt agité pour ma part. On passe les derniers moments avec la famille, on profite d'eux, on fini nos sac... Leslie (l'épouse de Jhon) vient me voir et m'explique qu'actuellement et depuis quelques temps, il y a des pièces de 1 sols differentes. Certaines sont marqué d'un dessin particulier dont les lieux et cultures différentes du Pérou (un peu comme les pièces canadiens de 1$CAN). Et me montre une pièce de un sol du MacchuPicchu. Elle me dit qu'elle n'en a vu que 2 de toutes sa vie (et son fils, Brandom, en fait la collection). Leslie m'explique qu'elle me donne cette pièce en souvenir, c'est comme un cadeau. Ce qui me touche énormément, elle qui rêve d'aller au Macchu Picchu. C'est un geste qui vient du coeur, qui me touche grandement. Hier déjà, le plus jeune de deux ans m'avait appeler "cousine". ... On part chercher Marco à l'école et partage donc du temps avec John. Marco est bien heureux de voir Nico dans son école. Puis de retour à la Casa, on se retrouve tous à table. Un gros repas nous attend. L'heure de faire les sac et de dire au revoir arrive. C'est dur. C'est touchant.

On saute dans la voiture de John qui nous propose de nous déposer à la station de bus de l'autre cote de la ville. Emmanuel (le pitchoune de 2 ans) demande à venir avec nous et messie saute dans la voiture avec nous.

On est méga juste en temps. On est pas sur d'avoir le seul bus de la journée. Leslie est stressé, John lui dit "ah c'est pas grave sinon ils prendront celui de demain...". (La famille n'est pas pressé qu'on parte. Déjà qu'ils nous ont fait comprendre qu'ils fallaient qu'on repasse les voirs. On s'est donc dit qu' arrivant de bon matin, on passerait donc une journée et soirée avec eux, avant de partir un matin. Et la John nous avait dit, quand vous reviendrez je vous montrerai ça et ca, et y a ca a faire.... on a compris qu'on devra peut être passé un peu plus d'une journée ^^ ...) On arrive 10 minutes avant le départ du bus. On doit acheter nos billets... y' a deux petits vieux devant nous... pas pressé... le temps tourne, tourne. On arrive à acheter nos billets, on fini la queue pour donner les bagages,... et la on cours pour rentrée dans le bus. On doit passer un truc de sécurité, voila qu'ils nous disent qu'ont doit acheter un billet pour passer le contrôle sécurité (ce qui pour moi fait partie de ma citation "tout est bon dans le cochon", genre tous les pesos qu'on peut prendre à un touriste, on essaye de lui prendre. C'est comme si avant de prendre votre train, on vous demander de payer un ticket d'entrée de quai...)bref, on cours, on chope notre ticket, on cours, on cours... et nous voila dans le bus. 16h pile. Départ. C'est parti pour 12h de bus. 1 petits repas et 3 films de merde, et nous voila entrain d'essayer de dormir dans un bus qui prend un virage serré tout les 30 secondes...

Voici la régions dans laquelle nous nous dirigeons dans le Perou...

(Vous allez me dire, mais attend caro, tu prend des bus et dors dans des auberges. Tu t'es embourgeoiser. Il faut savoir que les routes sont peut fréquenter. Et le peu, uniquement par des bus ou camions commerciaux. Les distances sont énorme et il y a des montagnes (avec des sommets à 4000). Tout les peruviens n'ont pas de voiture, et se rendre aussi loin coute souvent moins chère en bus que de prendre sa propre voiture si toute la smala n'est pas avec toi). Bref faire un trajet comme celui la, de 12h de route, peut prendre 2 semaines en stop... faut il encore trouver des lieux oú dormir le soir. Pas si évident de trouver un lieu safe (car des touristes se font attaquer pour se faire plumer), puis oú dormir. Au final les habitant vous invite à venir dormir dans un lit de dispo seulement car ils vous le font à un certain prix. ... du coup, en 2 semaines, se nourrir et se loger peut vite revenir plus chère que de prendre un bus. Le couchsurfing ne marche pas pour le moment.... du coup on voyage avec des codes de backpackeur un peu plus aisé que l'année passée. Mais pour le moment nous sommes dans notre budget quotidien, donc tout va bien! Mais je vous avoue que prendre le bus est bien trop facile, ennuyant et sans intérêt. Hâte de pouvoir faire du stop !) 04.11.16 5h30/6h00 du matin. Pas vraiment la meilleurs nuits du siècle. On a mit presque 14h pour venir jusqu'ici. Je suis défoncé. On arrive dans un petit village qui a de la gueule, ... Chachapoyas !! on le traverse jusqu'à retrouver l'auberge visé. C'est la guerre dedans. Au départ elle nous annonce qu'il n'y a plus de lit de dispo, puis 2 personnes annoncent leur départ du coup, hopla on peut rester. Pas de couchsurfing qui fonctionne dans le coin. Triste nous voila dans une auberge, rempli d'étrangers... pas trop notre truc ... on fait avec. Alors que Nico se fait un bon petit dej, moi je retourne me coucher... et ceux pour presque 5h. De meilleurs forme, les batteries un petit peu rechargé, nous voila en vadrouille en ville. Visite des rues du coin et petite bouf (avec les fameux menu à 6 sols, dont on est les seuls blancs à chaque fois à manger dans ce type de resto locaux.)

En fin de journée, nous découvrirons que nous sommes quand même à 2400 mètre d'altitude. On penser être à grand max 800, de plus est avec l'entrée dans la forêt amazonienne... mais non !

05.11.16 Et c'est partie pour une journée... en tours touristiques. Et la journée commence bien, tel un tours touristique. On nous demande d'être là à 8h30, à 9h00 toujours pas de transport. Les gérants nous regarde même pas et on a aucune explication. Au final on est foutu dans un bus et non dans un collectivo. Nous voila entasser avec 30 personnes en direction de la forteresse de kuelap... à 2h30 de là. J'ai mes genoux complètement dans le fauteil de devant, c'est pour vous dire l'espace exsigue... si avec les pauvres 1m68 j'ai mes genoux encastré, imaginez quelqu'un de 2 mètres. Après une longue route sinueuse de monté-descente en montagne, nous voila arrivée... sous la pluie. (Eh oui, début de la saison des pluies...). Après une petite marche, nous voila arrivée au sommet, face à la porte d'entrée de la forteresse de Kuelap (toujours sous la pluie). Magnifique lieu, oú un peuple à vécu. (On a hérité d'un guide qui parle l'anglais. Mais on comprend d'avantage son espagnol que son anglais. Les 3 autres blancs aussi. Mais même si on parle au guide en espagnol celui ci nous répond toujours en anglais... et fait les 2 traductions des présentations/explications des lieux... et on reste devant lui lorsqu'il parle anglais par pur respect... ).

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C'est après n'avoir rien avalé de la journée, qu'on se jette dans un resto local au fameux menus à 6 sol. (Soit environ moins de 1 euro 50 ...) Le chat de l'auberge à décider de squatter mon lit, et à dormis une bonne partie de la nuit avec moi... en s'étalant bien..

06.11.16 Lever tôt (après une nuit agité pour ma part, car j'ai une douleur dans le gros orteils gauche, que je n'arrive pas à identifier et ce depuis 1 semaines.... cela gêne ma marche, et maintenant mes nuits car la douleurs me lance dans la nuit ... )

On fait nos sac (qu'on laisse à l'auberge) et on traverse toute la ville direction les collectivos pour se rendre aux chutes de gogta

En traversant la ville, un gars du coin décide de marcher avec nous car il veut converser avec nous. Il nous remercie même d'être venu dans son pays et est content de nous avoir parler. (C'est pas le premier à nous faire un truc comme ca. Hier alors qu'on redescendait de la forteresse, un couple qui monté a voulu savoir d'où l'on venait, blablabla et nous ont dit qu'ils été heureux de nous avoir rencontré et de prendre soin de nous, ou encore ce couple qui a pris une photo avec nous (bon là on été aider par Nico en Poncho et en tong... et d'après le mari "s'il a pas de chaussure, c'est forcement un français..").

Nous voila arrivée tout en bas de la route. Pas de moto taxi, rien qui passe dans le coin (c'est dimanche...). On décide donc de se rendre au village de départ de randonnée à pied. 1h de grillage sous caniard. Plusieurs centaines de mètre d'altitude passée. Puis, la rando commence dans un décors de fou et qui va durer jusqu'au bout. Magnifique lieu entre montagne et forêt amazonienne. (D'ailleurs aujourd'hui il ne pleut pas. Non gros caniard... et nous on est partie avec nos pancho, un pull... et surtout pas de crème solaire... aie aie aie).

Les cascades sont magnifique et tellement haute. C'est sublime. Plus de 15 km avec un dénivelé positif supérieur à 1200 mètre d'altitude, encore une rencontre de français, ... sur notre chemin du retour des loulous d'une 10 aines d'année nous ont interpelé pour savoir d'où on venait, j'ai fini la randonnée avec un péruvien du coin... bref une journée bien rempli, sans trop de pause car nous devons rentrée rapidement à l'auberge, prendre des photos comme des rocks stars avec des ados à l'auberge (parce qu'on est blancs) dont une qui été particulièrement ravi de prendre une photo avec Nico, traverser la ville, prendre nos sac, traverser la ville, et monter dans le seul bus de la journée direction trujillo. Et c'est chose faite. Et comme il n'y a pas grand monde dans le bus...on s'étale bien avec 4 sièges chacun pour passer une des nuits les plus agréables qui soit. Ét la fatigue de la journée nous emporte rapidement... 07.11.15 Et c'est complètement défoncé et les derniers, qu'à 5h du matin, l'hôtesse du bus nous réveils pour nous demander de descendre... ils veulent nettoyer le bus. Il nous reste encore 4h de trajet. On comprend pas bien. On exécute. A 9h, après avoir terminé notre nuit, nous voila dans Trujillo. Nous prenons immédiatement la direction de la casa de la famille polo. Et c'est avec beaucoup de plaisir qu'on les retrouve.

Dans la journée, on passera d'agréables moment et on aura même une super démo de danse exécuté par Emmanuel, le petit dernier, en amour pour les chanson de Micheal Jackson.... et je vous assure qu'il gère en chorée.

Alors que je me couche un peu plus tard que prévu, et bien plus tard que la famille, je soupçonne Betty d'être reste éveillé pour attendre que je me couche et me faire mon bandage au plante pour mon gros orteils qu'elle dit infecté. (Je suis aussi persuadé qu'elle est sortie discretos après manger chercher les dites plantes pour mettre autour de l'orteil...). J'ai beau la remercier, elle me répète que c'est grâce à Dieu, c'est lui qu'il faut remercier. (D'ailleurs à table, quand ils font la "Bénédicter", ils ont toujours un mot sur nous...)

C'est une famille au TRES grand coeur. Tout les jours je suis encore plus touché que la veille... c'est fou. Des amours...

(j'ai chutter pendant la rando d'hier, c'est un roché qui m'a empecher d'aller plus loin dans le ravin...)

08.11.16 Une nuit particulièrement corsé pour ma part. Mon pied m'a lancé toute la nuit et je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit avant 4h30 ...

La préparation made in Betty pour nettoyer et dé-amfler mes pieds avant d'aller aux urgences...

(Nico au top de sa forme... ou qui s'ennuie...)

A mon réveil, Betty et sa soeur comprenant que ca ne va pas mieux appelé leur médecin de famille pour un rendez vous. Celui ci n'étant pas disponible avant jeudi... me voila partie au urgence. Je me sens pas vraiment être un cas qui mérite d'augmenter un peu la queue des urgences... mais Betty insiste. Je laisse clairement Betty géré la situation... J'ai déjà du mal à me battre à la boulangerie ou aux stations de bus pour obtenir quelques choses, c'est pas dans les urgences et son bordel que je vais y arriver. Moins d'une heure après mon arrivée, un médecin spécialiste en podologie débarque pour examiner mon pied. Après des échanges un peu galere quand même, et Betty en aide traduction, un médecin qui appuie bien sur l'endroit endolorie pour vérifier oú j'ai mal... le diagnostique tombe : inflammation. Et je peux m'estimer heureuse qu'en laissant ça trainer 2 semaines, que ce ne soit pas plus grave. On ne sait pas bien comment ça c'est produit, soit s'est mes chaussures (et dans ce cas, je risque de devoir changer...) ou c'est moi qui a cause d'une ampoule, ayant mal nettoyer l'aiguille de présage du bordel, y ai introduit une bactérie. Quoiqu'il en soit, 10 jours d'antibiotique, 3 jours de repos forcé, 7 à 10 sans trek-ni grosse randonnée (mais bon ca on verra en fonction de mon pied ^^)... et une belle petite sommes avec laquelle j'aurai pu vivre plus d'une semaine qui est partie dans la consultation et les medocs.... (et j'espère ne pas avoir besoin de retourner voir le médecin d'ici la...) [ la famille a voulu me payer le médecin, j'ai clairement refusée. Déjà qu'ils nous logent, nous nourrisse ... depuis 7 jours, il été hors de question de les laisser payer,... ils se sont quand même assurée que j'avais de quoi et que ca allait! ] Betty m'a donc accompagné toute la journée. Elle m'a dit que j'étais un peu comme sa fille, je lui est répondu qu'elle été un peu comme la grand mère que j'ai jamais eu. On les connais depuis si peu, mais l'on peut sentir que l'on fait, en partie, parti de la famille. En allant se coucher, le petit dernier, Emmanuel nous a appelé "Tio" et "Prima", soit L'oncle et la cousine. (Déjà qu'en journée, nous voyant pas il a demander oú se trouver ses amis... ). Bref nous sommes adoptés, et c'est un sentiments réciproque.

Nous avons passée une bonne partie du repas à parler avec Leslie, découvrir plus de chose sur elle. C'était une soirée bien sympa. (Et je remercie mon espagnol qui s'améliore et me permet d'avoir des conversations de plus en plus complexes ...) À cet heure tardive, oú nous prions pour que Trump ne passe pas, mon pied sous antibio me fait bien moins souffrir... j'ai beaucoup d'espoir pour la suite.

(Quand tu cherches la section pour te faire rembourser le toobeb et que tu qs l'impresson que tu n'a qure cet option... BAAADANT!)

Demain c'est nos dernières heures avec la famille avant des adieux déchirants.

09.11.16 Une bien meilleur nuit pour moi et ce depuis un petit bout de temps. Aucune douleur dans la nuit, j'ai pu m'endormir. De bon matin, on passe du temps avec la famille, avec les loulous. Tout le monde vérifie l'état de mon pied. Betty qui veut depuis 2 jours mettre de la crème sur mon bleu, débarque avec le pot. Premièrement, je m'attendais à le faire moi même. Deuxièmement, je pensais qu'elle allait juste passer de la crème dessus; pas appuyer de partout pendant au moins 3 à 5 minutes pour faire partir le sang et la boule oú ca avait coagullé (et qui d'après elle est super dangereux pour la santé...). J'ai fort souffert, appuyer comme ca sur un bleu c'est méga douloureux, de la vrai torture... j'ai d'ailleurs plus mal au bleu depuis qu'elle y a touché (mais bon j'avoue, y' a plus de boule dans le bleu... ) A midi, on a eu le droit à un nouveau plat typique d'ici, des pommes de terres avec une crème particulière.

On profite on profite. On joue avec les petits loup. On passe un bon moment à table, et discutons beaucoup entre colère, tristesse et désillusion à propos de la victoire de Trump. Puis le moment de partir arrive. Sac sur le dos, on embrasse tout le monde, on les remercie, ... c'est dur, je sent les larmes monté, chaque accolade est sincère et forte en émotion. Leslie très ému, larmes aux yeux, nous dit qu'on paraît être de la famille, puis ses larmes coulent... je la prend encore dans mes bras. On s'éloigne, Betty nous accompagne jusqu'au taxis (de nuit, Trujillo craint un peu, avec les sacs sur le dos c'est vraiment pas conseillé...). Elle nous prend encore dans ses bras, nous embrasse bien fort, on peut lire l'émotion sur son visage... dernière accolade, grimpage dans le taxi, démarrage ... On s'éloigne, je vois Betty essuyer les larmes qui coule le long de son visage... On est bien bien trop retourné et émue par tout cela. Quelle magnifique rencontre, quelle famille ! Nous voila dans le bus pour 9h, direction Lima en première escale. Épuisé, je tombes très rapidement dans le bus. N'étant pas plein, On s'étale très rapidement. 10.11.16 Pas la meilleure nuit, on sort du bus au alentour de 7h. Récupération des bagages, on sort de la zone d'embarquement pour aller chopper nos seconds billets pour Ica cette fois. Départ à 3h de l' aprem. 8h d'attente.

On trouve de quoi s'assoir en gare....Puis, bien accroché à nos bagages, le sommeil nous récupère pour 1h30...

Après 7h d'attente, une grosse marche dans le centre commerciales surtout une grosse glande... nous voila repartie pour plus de 6h de bus. (On a encore du payé un droit de passage pour avoir le droit de monter dans le bus. Je trouve cela abusée... ) 9h30 du soir. Nous voila lâcher dans les rues d'Ica, bien plus bas sur une carte du Pérou que Chachapoyas ou Trujillo. A peine on est sortie que les taxis se jettent sur nous, nous annonçant une ville dangereuse la nuit, et eux sont la pour nous aidé.

On se rend donc à pied à une auberge vu sur hostelword. Le gars nous annonce +10 sols et sans petit dej'. On refuse donc l'offre, on traverse la ville pour aller à une seconde auberge vu sur le même site, cette fois ci, tout est complet.on se dirige vers un hôtel cheap, mais trop chère. On fini par retraverser la ville et se trouver une sorte d'auberge, plus chère que notre prix de base, mais qui semble être la moins chère du coin. Les lieux sont propres, le type est sympa, il est 23h et on en a marre de tourner dans les rues. On s'installe.

11.11.16 Après une grosse nuit bien reposante pour compenser avec les nuits précédentes, on s'en va faire un petit tours dans le centre de la ville d'Ica. Bon ca ne casse pas trois pattes à un canard. La ville ne me donne pas plus le goût de me balader que çà. En plus de ca il fait super chaud, le soleil frappe fort.

A 3h30 on part en excursion direction le désert du coin. Arrivée à l'oasis Huacachina, on monte dans un gros "buggy" (une sorte de grosse voiture avec des bonnes roues pour rouler dans le sable). On est avec 6 autres personnes. Notre chauffeur roule à fond les balles, on monte et descend des pentes de Fifou dans un décors taré. C'est extra. C'est PUTAIN de cool. Cet immense désert de dune de sable est juste wahou. La sensation, une fois dedans est juste extra. Le gros smile sur la face. C'est magnifique.

On s'arrête sur des dunes pour faire du surf de sable. On s'entend que la majorité descendent en luge. Bien chaud patate, je suis au départ la seule à vouloir le faire debout. Je reçois plein de consigne de sécurité. Mais la planche est ultra merdique, c'est une planche de bois plus proche du skate que du snowboard. Conclusion, ca avance pas du tout. J'ai donc finis comme tout le monde, sur le ventre et tête en avant. Sensation garantie. On a fini face au coucher du soleil, sur les dunes, face à l'immense désert. Magnifique. Fou.

Puis on est rentrée à fond les balles jusqu'a l'oasis. Sensation garantie. La grosse éclate. Aucun regret d'avoir fait ce truc méga touristique 😃

12.11.16 On quitte Ica pour rejoindre Paracas, ville à 1h30 de là sur la côte. On file vers le transport le moins chère. Jusque là, on nous avais dit 4 sol, on nous en demande 12. Je pète un scandale car le site est affirmatif, c'est bien 4 sol qui est demandé, le gars de l'auberge aussi nous avais dit seulement 4. OUIIIIII mais Mr parlais en dollars et le site nous annonces les prix en dollars pour cette compagnie. Bon à savoir, ca peut faire tout drôle sur la carte bleue. Étant donnée que c'est le seul bus de la mâtiné pour y aller et qu'on est juste en temps, on saute dedans, et face à mon ennervement contre leur manière de parler en dollars (alors que Bordel, c'est pas un état des USA à ce que je sache, ici c'est le Sol, Merde), elle nous fait une ristournette. 1h30 plus tard nous voilà à Paracas. QUE CALOR. Ici aussi les températures sont bien haute. Je descend du bus, j'ai à peine les deux pieds au sol, qu'un gars me demande si je veux pas partir maintenant en bateau, c'est moins chère, puis de me parler de tout ce qu'il y a à faire dans le coin. Oh OH OHHH deux secondes, laisse moi descendre du bus et récupérer mon sac, éventuellement trouver un lieu oú dormir et poser mon staff et peut être qu'on pourra discuter. Et comme je le jette en peu en mode laisse moi tranquille, il se rue sur Nico qui descend du bus à son tours. BREF, on arrive dans un endroit pour touriste. La majorité des habitations c'est magasin, resto, auberge ou gros hotel. On se trouve une des auberges la moins chère du coin (et pour cause, on est sur un strict minimum, je doute que les draps ai été laver... mais bon ca fait l'affaire.). Le gars de l'auberge nous propose une chambre double car son dortoir est full, mais au même prix. Vamos. Ensuite, blablabla touristique et on chope les infos.

Et Nico, qui plonge beaucoup en France, saute sur l'occaz de pouvoir plonger ici. Du coup, je monte avec eux et je resterai en observation. Arrivée dans la fameuse réserve de Paracas, le décors est magnifique. Des montagnes de roches scandaleuses aux couleurs rouges jaunes et parfois un brin de vert, le tout avec la mer qui entre dans les terres. Subblime.

Arrivée sur la plage, Nico s'équipe et embarque sur le bateau. Plutôt que de rester sur la plage en attendant, ils me propose de venir sur le bateau pour rejoindre la barque du pêcheur un peu plus loin, là oú se trouve leur matos. Vamos. Du coup, je me suis retrouvée avec le pêcheur pendant plus d'une heure avec qui j'ai bavardé. C'est un p'tit gars pas bien riche, qui vie sur son bateau. Le pêcheur m'offre à manger avec poisson et moule (ou quelques choses qui s'en approche en plus petit). Il ne comprend vraiment pas pourquoi je ne mange pas de viande et mon végétarisme. Je met beaucoup de temps à lui expliquer mais il continue à taper sa tête, dire loca et me demander d'oú me viens ces idées, puis finis par me dire "mais mange le riz et les pommes de terre au moins, mange mange". La conversation continue, comme d'hab', on me pose la même question "le gars là (Nico) c'est ton mari/colin?", à ma réponse non c'est un ami, le pêcheur me dit "mais non la le gars blanc, de la même couleur de peau que toi là, celui qui est venu plonger, c'est ton mari ?". Encore une fois j'ai bien compris ta question, mais non, c'est juste un ami. Puis il me sort qu'ici au Pérou, fait pas voyager seule, qu'il faut faire attention et bien rester avec mon Mari/copin car lorsqu'un Péruvien voit une fille seul, il a envie de l'embarquer, la séquestrer, la violer et la tuer (Huuuuuuum et bien très bien, oú sont les autres, Ahhh je suis seule sur le bateau avec toi.... RASSURANT). Puis bonnnn, dans la logique des choses, il me propose de dormir sur son bateau de fortune la nuit plutôt que de retourner au village. Il convie tout de même Nicolas à me joindre et passer la nuit aussi sur le bateau. Mais bon après son discours sur les femmes, j'avoue que l'envie de dormir avec lui est peu..... comment dire, présente. Comme j'ai terminé mon assiette, je lui demande oú je met le polystyrène qui m'a servie d'assiette. Réponse de l'intéressé "oh bah jette le dans la mer", voyant mon air négatif, il me dit "non mais t'inquiète pas, ils ramassent sur la plage..." (maintenant je comprend d'avantage tous ces déchets absolument partout. En montagne, en mer, sur les routes, dans les champs, sur les plages ... Et même au milieu du désert!). Il va de soit que j'ai refusé de le jeter dans la mer, et ayant trouver un sac poubelle, je l'ai mis dedans. Bref mon pêcheur continuant d'être lui meme, m'annonce être content, car cette semaine, avec moi, il a eu 3 filles sur son bateau... et ça visiblement, ça le rend fortement heureux. Ses nuits doivent être visiblement plus sympathique. Juste avant que les gars rejoignent le bateaux, il pêche en 2-2 quelques poissons pour faire un Ceviche. Tout heureux est-il, il veut que je le prenne en photo avec tout les poissons qu'il a pêcher (et qui sont entrain d'agoniser... ). Bref, tout un personnage qui à lui seul, m'a bien occuper tout mon aprem.

De retour sur le bateau, les gars ont ramasser plein d'escargot de mer, de coquille saint Jacques, et d'autre type de choses, qu'ils ont grillé à même le bateau et manger sur place. Visiblement un régale.

13.11.16 Et c'est un réveil bien matinal pour se rendre en excursion. Aujourd'hui, on se rend sur un speed boat pour faire le tour des Islas ballestas. Belles petites iles dans la réserve de Paracas. Plein de rocher en pleine mer, habité de millions d'oiseaux, d'énormément de lions de mer, ainsi que de quelques pingouins. (Et plein de fiante d'oiseaux qui colore la pierre en blanc. On est vraiment heureux de ne pas s'être fait chier dessus.) Jolie petit coin.

Puis de retour dans le village. Petite bouf et récupération des sacs, direction le bus. Nous devons retourner à Ica, et choper un bus pour Cuzco. Avant de monté dans le bus, je suis à la recherche de quelque chose à grignoter. Et comme j'avais déjà pu le sentir au Mexique, là aussi, quand tu rentres dans une épicerie, t'a la l'impression de faire chier. Je suis là dans une petite boutique à demander les prix (qui ne sont bien sur pas affiché), et la meuf qui est devant sa télé à fond les balles te répond mais vraiment en mode gavé de la vie. J'ai donc finalement été dans la rue et discuté avec cette dame bien sympathique et souriante qui vend des glaces en galère pour gagner sa vie. J'ai pu discuter avec cette dame qui vit proche de Lima, qui descend ici (6h de trajet) pour se faire un peu d'argent. Quand elle ne vend rien, elle ne gage rien. Sinon elle ne touche que 1/4 de la recette qu'elle a gagner dans la journée. La moyenne est de 30 sols par jours (soit 8 euro) et quand la journée bat sont plein, elle peut gagner 50-70 sols (13,50 -19 euro). Elle m'annonce que le salaire minimum par mois est de 850 sols (231 euro), et à cela, elle m'ajoute que c'est absolument insufissant pour payer le strict minimum pour vivre. On blablate, puis je retourne à la station de bus.

Arrivée à Ica, pensant prendre un bus à 9h, on se dirige pour acheter nos ticket avant d'aller manger. Finalement un bus est en retard, meilleur bus (qui dit meilleurs nuit car 17h de trajet) et ce pour un tarif presque similaire. On prend, on saute dedans. Nous voila partie. Zouuuuuuu Vamos à Cuzco.


 
 
 

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