Chili, part 2 du voyage à Vélo : La carretera Austral
- caroasacados
- 29 avr. 2017
- 32 min de lecture


02.03.17 Après un réveil un peu frai mais plus tardif (en effet, sachant qu'il allait pleuvoir toute la mâtiné, j'ai réussi à convaincre mes compatriotes de dormir un peu en mâtiné... 9h quoi....), on est sortie de la maison de Guillermo (avec qui nous n'aurons vraiment pas eu de création de liens. Emma pense qu'il accueil uniquement pour faire venir plus de touriste dans son agence de rafting.... vu au nombre de fois oú il a voulu que l'on fasse du rafting... ). Perso, je pense que c'est un gars qui veut juste filer un toit a des gens en galère, sans plus que ça. Si tu fume pas et bois pas, visiblement ta vie ne l'intéresse pas plus... le gars nous a même pas demandé si l'on avait déjà fais du raft' ou du kayak... c'est sa passion quand même.... enfin bref. Du coup, on est partie (sous la pluie) se faire un bon petit dej' dans un café. La nana au top à bien compris que l'on avait faim et nous a servit plus d'une fois. Comme la pluie ne cessez pas.... on est partie, vers midi/1h... et l'on a commencé à rouler, rouler, rouler sous la flotte. Au top, j'adore ça (ironie). Le soleil pointera un petit bout de son nez, par ci par là... sans jamais vraiment venir, et laissant la pluie faire ses vas et viens... On parcours toute la journée des paysages vraiment beau, des montagnes saisissante avec ses glaciers, une rivière à l'eau hyper-transparente ou d'un bleu turquoise magnifique, des lacs aux formes et couleurs différentes.... dommage qu'il n'y avait pas plus de soleil, c'était splendide !
























Alors que l'on a tout de même roulé 60 km sur du ripio juste en aprem, on se cale dans un champs sur le bord de la route (après être passé au dessus de la barrière...), pour pouvoir planter la tente (sous la pluie toujours...) et avec les moustiques . Il est déjà 19h30 passé, vers 20h/20h30 il fait noir... on s'installe.
Petite bouf, et hopla, c'est partie pour passer une nuit tout aussi fraiche et humide que la veille.... pour remetre ça demain, tel est la vie d'un voyageur à Vélo.
03.03.17 On a bien tenté de se lever tôt, mais il pleuvait... on est bien resté jusqu'à 8h30 sous nos tentes...que la pluie "cesse". Après un petit dej léger on s'est taper du ripio HORRIBLE pendant 16 km avant que l'on rejoigne enfin la carratera austral. (Enfin!!!). 16 km suuuuper long. De la terre, de la boue, des montés des montés des montés.... j'en ai chier. Rajoutez à cela ma vitesse 1 qui ne passe plus, dans les montés je suis au TOP, j'adore mettre plus d'énergie pour y arriver. Lorsque l'on a rejoint la carratera australe... on a retrouvé de l'asphalte ( MERCIIIIII !!). 30 km qui sont passé bien plus vite que les 16 d'avant.... et une pause bouf bien mérité avant d'en envoyer 25 autres











Des paysages toujours aussi sympa, des cascades, des montagnes de diverses formes, ce rio toujours aussi bleuté turquoise, ... Le décors n'est pas à pleindre. Après la pause bouf, adieux le plaisir de l'asphalte, retour sur le ripio (GENIAL !! ) (le ripio plusieurs jours d'affilée pour le corps c'est affreux, ça te fatigue d'avantage, t'es cassé de partout, j'ai juste teeeeelllement mal au cul, ... ). Les 10 derniers kilomètre ont été affreux pour ma part. Un ripio degeulasse, une énergie absente. Je suis de plus en plus fatigué, ...et la sur le vélo c'est limite si je ne m'endormais pas. Demain c'est notre dernier jours de pédalage avant un bon jours de repos... tant attendue....
On s'est callé proche du rio. L'humidité et le crachin sont toujours bien présent... au top... faufillage dans le duvet, tchao, à demain.

04.03.17 Un levée plus qu'humide, sous une.pluie fine mais qui permet bien à ta tente d'être archi trempé... Une journée de monté descente, monté descente, monté descente....insupportable, ca te casse les jambes. Le retour sur l'asphalte a été fêté dignement. Quel soulagement corporel... et on avale deux fois plus vite les kilomètres....



On est arrivée en ville hyper tôt dans l'attente de rencontrer notre couchsurfeur tant espéré après 4 jours de tente sous la pluie... Après avoir priorité 3 heures sur la place central (où je me suis fait un bol de chocapic au lait concentré nestlé... j'en rêvé depuis 3 jours...) de la ville, on s'est rendu compte que notre couchsurfeur été le gars de la boutique de loc' de Kayak d'en Face... qui a finis par venir nous dire qu'il ne pouvait plus nous héberger (merci de nous prévenir maintenant.... L'action nous a fort gavé, on pense qu'ils ne voulaient plus accueillir, qu'il avait changé d'avis, qu'ils nous avaient très bien repérer depuis 3 heures mais qu'il n'osait pas vraiment venir nous voir... ). Bref, on a décider de prendre un hôtel, tranquillou, sans 15000 pelos qui font du bruit, un peu plus chère mais confo, au chaud avec de l'eau chaude et une douche bien propre. Et on a kiffé... 05.03.17 Que bueno de dormir aussi bien aussi longtemps, de prendre une petit dej' aussi bon avec du bon pain fait maison par notre hôte... dans une maison chaude.. que bueno :) sinon la journée c'était pluie, pluie, pluie ,pluie.... et la ville est complètement morte avec tout près magasin de fermé dans l'après midi jusqu a 18h au moins...
Une journée de repos bien mérité...
4jours de vélos sous la pluie nous attendent...
06.03.17 Et nous voila repartie après un bon petit dej et la récup' des pains en boulangerie.... et sous le soleil. Il fait frai, mais le soleil est là .. ça change TOUT. On avale les premiers kilomètres d'asphalte avant de retrouver de nouveau, encore, le ripio. (Qui est pas si pire pour le moment...) on enchaîne les kilomètres en bordures de lac, avec des travaux tout le long qui nous oblige à attendre parfois jusqu'a 20 minutes sur le bord de la route avant d'avoir le droit de reprendre la route... On enchaîne, sans se faire bloquer (car de 1h à 5h de l'aprem, ils bloquent les routes et plus personnes n'a le droit de passer....). Et la, vers 13h/14h... Après plus de 40 km.. la FAMEUSE monté de la journée. Un enchaînement d'horrible noeud, long de 8 km, fort pentu... un sommet à passer. Mon vélo ne passe plus les vitesses 1, 2, 4 et 7. Pratique. Surtout que là, j'aurai fort bien besoin de la 1 et 2. J'en chie. Je m'explose les jambes. Je n'y arrive pas, je prend énorme de retard sur les 2 files biens plus à l'avant... et alors que 3 voitures ont du passer dans l'heure, j'entend derrière mois, après peut être 3 km de monté, un moteur. Je me retourne, un pick-up... sans rien à l' arrière (et surtout c'est pas des travailleurs qui boss sur la route... ils nous ont tous regardé en chien, faim au ventre, sifflement, bisous degeux et j'en passe.... affligeant). J'arrête le pickup, essoufflé, et je le demande s'ils accepteraient de me monter en haut de ce p*tain de sommet. Et ils acceptent. Me voilà à l'arrière du pickup à tenir mon vélo, j'ai pu faire coucou à tous les cyclistes, à la fois fière de ma connerrie et en même temps un peu de honte d'avoir céder à la facilité.... j'ai donc très vite rattrapée mon retard, ... et je suis arrivée tout en haut en (quasi) même temps qu'Emma. (Emma une vrai machine... je sais pas comment elle fait. )













On a bien fini par redescendre un jour, après une bonne bouf, on s'est trouvé un bref endroit potable pour poser les tentes. (Laissant bien loin devant les cyclistes rencontré dans la journée, qui ont du faire une 20aine voir 30 km de plus. Mais souvent des cyclistes qui voyage plus léger, dorme en hôtel (moins de matos), qui mange sur place (moins de bouf)... et surtout qui voyage moins longtemps. Sur les voyageurs à très long terme, peu font plus de 70 km par jours, encore moins avec dénivelé...) Montage du matos, une bouf et Hopla dans le duvet, fait frais ce soir.
07.03.17 Et le réveil sonna le début de la pluie pour la journée. Pliage de tente sous la pluie, petit dej' sous la pluie, pedalage matinal sous la pluie "éparse"... Le paysage reste splendide. Des glaciers, des rivières, des chaines de montagne.... bref des décors de fou. Vers 1h, la pluie cessera. On en profitera pour mangé après s'être tapé de nouveau une belle monté bien en lacet. Pour ma part je profite de "l'eclaircie" pour faire sécher ma tente (ce qui s'avérera être une très bonne décision...). On continuera à rouler, rouler, rouler... en ayant l'impression de ne pas avancer. A titre perso,je suis lente, les jambes lourdes, le vélo me semble être une masse. Et pour m'aider à pédaler, j'envoie la musique et je chante.













Et alors que nous sommes à 3km du lieu de pose du jours.... RE-BE-LOTE !!! LA PPLUIEE !!! Et plus forte qu'en mâtiné. On est congelé. On trouve une sorte de pseudo camping tenu par un type. Ce qui nous motive à rester... c'est qu'on est à peu prêt abritée (ou pas) sous les arbres et que l'on peu faire UN FEU et que Michel a du bois SEC (car sinon, avec la pluie de ces derniers jours, c'est ultra compliqué....). Étant à 20 km de la ville, on décide de poser la tente. Et heureusement que j'avais fait sécher la tente à midi, car c'est pas avec la pluie qui tombe que j'aurai pu la sécher. Une fois installé, séchage autour du feu, petite bouf et thé. Le Michel nous tiens pas mal la jambe, visiblement peut de gens passe dans le coin, il doit se sentir un peu seul. La bonne nouvelle c'est qu'aujourd'hui c'était la journée "pluie eparse" avec 3 petits bâtons de pluie, demain c'est la journée averse avec 6 bâtons de pluie.... la journée va être au TOP. Je sens que je vais Surkiffer. Optique numéro 1, aller dans le village à 20 km pour se mettre au chaud. Le reste, faudra pousser ou espérer rencontrer une grange.
En tout cas, on voit que le velo change nos journées. Il est 22h30, je suis dans le duvet et en voyant l' heure je me suis dit "oh merde. Il est déjà tard, faut que j'aille dormir..."
(J'ai fait tombé de la purée liophilisé dans ma tente, je vous dit pas l'ambiance patate la dedans... )
See you la compagnie.
08.03.17 Après une nuit sous la pluie, un réveil sous la pluie, un petit dej sous la pluie, un pliage de tente sous la pluie... nous voila partie à velo sous la pluie. Une pluie qui n'est pas fine. Tête baissée, je n'ai vu que la ligne jaune que j'ai suivit (dans les descentes, vent dans la tronche, jet d'eau dans les yeux... c'est à peine si je voyais...), en donnant tout ce que j'avais (et en rallant aussi... pourquoi je me fais chier à pédaler sous la pluie ???).... C'est sur la fin des 20 premiers km de la journée, arrivée au dernier village avant notre ville étape de demain soir, que nous avons pu apercevoir un superbe arc-en-ciel dans toute la vallée. Étape dans un café, petit ravitaillement, séchage de fringue, ... et c'est repartie. Presque un brin de soleil, ça laisse de l'espoir malgré une météo qui s'annonce desastreuse et un ciel au loin bien bien bien gris....




Et alors que l'on été bien lancé... c'est la grosse grosse grosse DOUCHE que l'on se prend. Archi trempé, on s'abrite sous un abbris bus qui nous abrite en pas grand chose avec le vent .... Après la grosse douche, vient la plus fine. J'en profite (un petit peu poussé par Marie, qui m'a carrément sortie des fringues...) pour me changer. J'enfile un pantalon de Marie, j'enfile un pull... en enlevant tout mes vêtements trempés ... et je m'enroule dans ma couverture de survie pour bien me garder au chaud. Emma ne tardera pas non plus à s'enrouler dans une couverture de survis. La pluie ne cesse pas, on décide de faire du stop, 3 nanas, 3 bicis, et 3 chargements d'au moins 20 kg chacune. On a longuement attendu, personne ne s'arrête. Alors qu'emma et marie étaient prête à remonter sur le vélo... une voiture s'arrête. (Pick up forcément). Ariel nous annonce qu'il s'en va effectivement à coyaihque (ville étape de demain soir) et peut nous y déposer. On charge tout dans le "coffre", bici, saccoches.... et on tripe au chaud dans la voiture... on est frigorifié. Et alors que l'on est partie depuis peu, BAM soleil ... on a pu observer le magnifique paysage ensoleillé de toute la vallée, confortablement installé dans notre pickup... croissant tout les vélos qui nous avaient doublé ces derniers jours. Ariel nous a déposé à coyaique, devant une boutique qui répare (bien) les vélos. Voilà que nos vélos sont tous passée en révision... et le miens en avait bien besoin (tous, en fait, on avait toutes besoins de réglage...) on s'est callé bien au chaud dans un café, et on a pu contacté le super sympa Felippe qui nous proposé l"hébergement"! En effet, Felipe loge chez son père et ne peut pas nous hébergé en tant que tel. Mais ... il est propriétaire d'un gymnase/fitness/muscu.... et il nous propose de dormir dedans. Nous voila donc installé, sur des tapis, dans la salle de fitness, callé... et grasse mat' en vue car il n'ouvre qu'à 11h.

Il est genre super sympa et on discute bien avec lui. Il a de la conversation et est compréhensif. On voit qu'il a voyagé et s'est ce que c'est. Il s'est excusé plein de fois de ne pas pouvoir nous offrir un lit et une douche chaude... mais on est juste tellement contente de ne pas dormir sous la pluie.... On espère que la pluie va s'arrêter pour la semaine à venir... c'est barbant.
Demain journée "amplette", car c'est la dernière "ville" avant Punta aréna... fort loin d'ici. Il est temps d'acheter les choses manquante...
09.03.17 Une journée à dormir, mangé, rien faire. Parcours de la ville pour acheter les quelques trucs manquant et juste... ne rien faire.

Felipe est juste super sympa, muy buena onda. Interessant, souriant, sympathique... bref on passe vraiment du bon temps avec lui. On tentera le soir avec un autre ami à lui d'aller manger au fameux "mama gaucha" de la ville.... 1h30 d'attente... sans une table, on finira par aller en face. Bonne petite soirée puis retour dans notre gymnase pour dormir. 10.03.17 Comme l'on avait décidé de rester un jour de plus ici, car coyaique a du charme, la compagnie de Felipe est super appréciable... bref on s'y sent bien.... j'ai par la même occasion pu dormir encore (car je ne suis pas seulement celle qui mange le plus du groupe, je suis celle qui dors le plus aussi...) Après avoir glander, retrouver Felipe... On' est partis tester d'autre part de gâteau qui d'après Felipe sont juste les meilleurs de la ville.... et QUE RICO! C'était vraiment vraiment vraiment bon. Qu'est ce que ca fait du bien de manger de bon vrai dessert. Après avoir de nouveau rien fait. (Ce qui fait énormément de bien), on est partie faire des courses pour les jours à venir... ce qui équivalait visiblement à faire ses courses un samedi aprèm à Cora pendant les fêtes de noël... on a attendu dans une file d'attente immense pendant je ne sais combien temps pour passer en caisse... une cata!! Et pour finir la soirée, on a de nouveau passer la soirée avec Felipe, au fameux "Mama Gaucha". Des pizzas super bonne et des desserts au top (dommage que plus de la moitié des serveurs soit mauvais... clairement. Quand tu tire la gueule, que t'es pas sympathique et que tu es sans sens du commerce, non debrouillard... euh, qu'est ce que tu fou la ??). Bref. Demain on reprend la route. Le sud nous attend. On croise les doigts pour la pluie.
Nous voila dans notre gymnase, à dormir sur nos tapis. Finalement, on s'habitue très vite.
11.03.17 Après une bonne nuit, réveil et on replie bagage. On part aujourd'hui. On refait les sacs et on tente de rentré toute la bouf acheter hier. On retrouvera Felipe, venu nous ouvrir le gymnase pour sortir... mais qui nous à également apporté le petit dej' pour que l'on puisse goûter des viennoiseries d'ici. Tellement bon. Alors que l'on est quasi prête, j'ai casé la clef de mon cadena de velo (qui tenais encore mes 2 roues...) dans la serrure du cadena. Felipe a bien tenté de sauver le cadena, sans succès... on a tout couper.


Presque prête à partir, finalement Felipe propose à Emma de renforcer sa parilla et ainsi évité qu'elle case sur la suite au milieu de nul part... car il n'y a plus rien après, un très long moment sans grande ville... Finalement nous ne partirons qu'à 1h30 de Coyaique. On ne dira pas adieux à Felipe car on le retrouve dans 2 jours normalement... un amour. Franchement un type en or que l'on est bien triste de quitter. Avant de monté sur la bici, en nous disant au revoir, il nous a donner une tablette de chocolat... on été au ange. Felipe... le coeur sur la main. On roulera dans une belle journée de soleil (mais on ne s'emballe pas..il ne fait plus si chaud...), avec du vent majoritairement dans le dos... au top pour les montés. Des paysages au top, vallonné, de campagne, des champs à perte de vue, .... magnifique.











Après 50 km et une belle monté... on trouvera finalement des gens fort sympa qui nous laisserons scouatter une maison dans leur champs d'alpaca et de mouton... une maison oui, un peu niquer, pas isolé... mais au moins on est pas dans le vent et froid de l'extérieur... y' a même de l'eau et de l'électricité. (Bon ca sent la maison d'un ou d'une grand père/mère décédé ....).
2 autres cyclistes ont posé leur tente dans le champs chez les mêmes personnes, deux chiliens, avec qui ont passera la soirée autour de nos boufs respective.
12.03.17
Reveil fort fort fort difficile pour nous 3.
Nous partirons donc tardivement sur la route.
Et c'est une journée grisouille avec une sacré monté qui n'en fini plus avec du vent plutôt vachement de face.
Après plus de 2h de monté, j'ai bien croisé une descente... Mais le vent de face été tel , que je devais pédaler vraiment comme une bourrine pour avancer. Je me suis même fait stopper dans ma course et colé à la barrière par le vent... Des rafales à plus de 70km/h , certaines devaient être de 90km/h à certains moments.
Bref, j'ai recroiser des monté, des presque plats, ... Le tout dans un paysage sympathique, plus que sympathique. On a même croisé une montagne de couleur. Enfin je dis "on", mais les filles étaient bien loin de moi...









J'ai fini par les retrouver vers 15h30... Emma a décidé de continuer. Nous avec Marie, de manger.
Et alors que l'on a repris le velo après avoir bien bien mangé... Qui on voit sur le bord de la route à nous attendre ? FELIPE. Après avoir discuté avec lui, on décide de rejoindre Emma, avec lui, en voiture. Donc finir les 20 km restant en voiture, bien au chaud... (dommage quand même car c'était quasi que de la grosse descente.... J'ai espéré ca toute la journée)
Du coup on s'est posé dans un café, puis après on est partie chercher une place en camping sauvage... Sans succès... Du coup on s'est rabattue sur un camping.
Petit posage de tente, petite bouf au chaud et soirée avec Felipe. Demain on part en rando... Au top.
Sinon aujourd'hui, cela fait 1 mois jours pour jours qu'on est partie à Velo. Tadahhhhh. Ca commence à être difficile, le froid, le vent et le mauvais temps se joint à nous. Fini les journées de grosses chaleurs. Fini les je transpire tellement il fait chaud... Non, maintenant on essaye de ne pas avoir froid'.. Et les douches chaudes se rarifient un peu trop du coup...
13.03.17
Après une grosse nuit de vent et une balade de coqs qui changent près de nos tentes ce matin... On s'en va se réchauffer vers les rayons de soleils sortant. Je suis visiblement la seule à avoir dormit cette nuit.
Petit dej avalé, et c'est tardivement que nous partons en vadrouille vers le Cerro castillo.
Une belle balade avec une vue sur la vallee juste MAGNIFIQUE. Vraiment au top. Des montagnes, des glaciers, un rio, des lacs au loin dont le fameux lac général carrera... Avec un final sur la glacier Cerro castillo et sa lagune juste Wahou. Vraiment une belle.journée ensoleillé comme ca pour une balade avec des paysages magnifique.














Retour au bercail, douche, bouf et blabla.... Callé.
Demain, on reprend le vélo. Il nous reste encore (beaucoup) de kilomètre à faire.
14.03.17
Et c'est dans la joie (ou presque), la bonne humeur (ou presque), le frai, les nuages, et .... Le VENT bien de face que l'on reprend la route aujourd'hui .. Et avec RIPIO en monté. Au top.
Des rafales de balades qui nous on couché plus d'une fois, des rafales qui nous ont arrêté, des rafales qui nous ont laceré le visage avec des cailoux, la pluie, un ripio degeullasse... Bref au top.







Et c'est après 11km ... Long , très long 11 km... Après la monté... Que je retrouve les filles derrière un énorme rocher, entrain de reparer le velo d'emma. Emma a pété son cable de plateau.
On a bien tenté de le réparer, des câbles étaient plus petit que ce que l'on avait en rechange. On a bien tenté de se faire aidé par une moto, sans succès. On a bien arrêté des voyageurs à vélo qui avait eux aussi des câbles... Toujours pas la bonne dimension...
Puis, malgré le peu de voiture qui passe par heure, on s'est fait rapatrié vers la Ville de la veille... On a croisé par pur hasard de nouveau Felipe, qui nous a ramené à Coyaique... 120 km en arrière. C'est dur d'accepter de revenir en arrière, mais c'est la dernière ville pour réparer un vélo, les prochaines sont en Argentine... Dans plus de 3 semaines. On a donc préférer revenir sur nos pas en voiture que de prendre le risque d'aller de l'avant et d'être bloqué.
Nous voila donc cette fois ci hébergé dans la maison des parents de Felipe. Au chaud. Dans un lit.
Demain on reste ici un jour de plus, Felipe vient avec nous pour les 2 prochaines semaines... Il arme son vélo.
15.03.17
Finalement Felipe a courru partout, nous on a juste fait quelques courses, et on s'est reposé. Perso j'ai des courbatures de fou d'avoir descendu en courant la randonnée de l'autre jour (forcément, courrir, ca fait 7 mois que je me suis pas entraîné, le muscle n'était pas près... BAM courbatures.) et j'ai genre une belle angine... Au top l'énergie. Bref ne rien faire ne m'a pas fait de mal. (J'ai plein de vêtement chaud mais j'ai toujours les pieds à l'air... Le froid et l'humidité des derniers temps ne m'a pas loupé...)
on a mangé à midi avec ses parents qui sont des amours ... Vraiment super sympa.
Il avait fait un pastel de papas ( bon en gros sa ressemblé fort à un hachiparmentier....) et pour moi j'avais des oeufs, du riz, du fromage et une belle salade.
Bref , super moment.
On a profité pour bien mangé encore un peu. J'ai engloutie un superbon cheese cake... C'est décidé, je vais apprendre à faire des cheese cake. C'est une tuerie. Surtout avec la pâte en chocolat... Je ne m'en remet pas.
Demain on part en stop direction au pire là oú l'on dû s'arrêter en velo l'autre fois... Au mieux un peu plus loin. On se sépare en 2 groupes car faire du stop à 4 c'est pas évident. Mais fait du stop à 4 avec 4 vélos et 4 gros tas d'équipement/bagage... Bof. Une belle aventure promettrice demain....
16.03.17
Et c'est après un bon petit dej qu'on se sépare en 2 équipes. Emma et moi, Marie et Felipe.
Avec Emma, on part devant. On roule jusqu'à un spot pas trop mal de stop complètement sortie de la ville.
C'est après 3/4 d'heure de pouce tendu et d'Emma qui fait une petite moue qui fait tellement pitié, qu'une voiture s'arrête enfin. Le type s'en va jusqu'à Cochrane. Il peut donc nous déposer à Puerto Rio tranquilo oú l'on retrouvera Marie et Felipe qui espérons le, arriverons à trouver une voiture.
Alejandro, 28 ans , bien sympa mais qui a décidément plus envie de parler avec emma qu'avec moi. Pas de souci, encore cadaverique avec l'angine, je me pose avec les 2 petits chiots à l'arrière, on dors ensemble.





Arrivée à Puerto rio tranquilo, petit bled face à un lac, que dis-je, LE lac General Carrera. Magnifique journée ensoleillée, qui tape sur les glaciers des allentours, ... Juste magnifique.
On attend les 2 Zozios... Mais ils ne sont visiblement pas sorties de l'auberge. On décide donc de contacter notre couchsurfing, on se retrouve chez mathias et des colloques, guide de tourisme/de montagne ici.
La première approche n'a pas été positive, on les sentait un peu terriblement sous weed et l'on a eu peur que ce soit un peu comme l'ambiance à futalefu chez guillermo.
Au final, pas du tout. Des types super sympa, avec qui l'on a bien ris, passée une bonne soirée, invité à partager leur repas, un peu déjanté,... Et qui été impatient de regardé leur série, un truc entre "plus belle la vie" et "les feux de l'amour"... Version latino-Chilien ambiance "petite maison dans la prairie", le tout HYPER mal joué. Et eux étaient juste à fond. C'était juste tellement drôle, on s'est juste tellement marré avec emma.




[Après plus de 5 heures de stop, Marie et Felipe, qui s'était fait déposé par le père de Felipe à la moitié du chemin, puis fait 30 km de vélo avant d'arrivée à cerro Castillo... , on finalement abandonné, on était se caller quelques part et reprendront demain...]
17.03.17
Et grosse motiv', on se lève tôt et hopla, on plie bagage. Mais hier, j'ai bougé (avec la voiture) mon passage de plateau.... Je dois réguler, régler un peu près tout.... Et c'est fort la merde. Mathias me propose alors de le faire, mais comme il galère aussi... Me propose d'aller faire les cathédrales de marmoles ici même dans le village et que lu me règle aux mieux mes passages de plateaux...
Nous voila donc avec Emma, dans une petite embarcation avec 6 autres personnes, sur le Lac General Carera... Entrain de faire toutes les cathédrales de marmol du lac. CARRÉMENT AU TOP. On kiff. C'est vraiment beau. Le lac est d'une couleur magnifique. Le marbre est beau, la corrosion est splendide. On ne regrette pas... On kiff!!





























12h30, pas de nouvelles des zozios. On part mangé.
14h00, pas de nouvelles des zozios... On part tout court. On passe dire au revoir à nos 3 tarés de la coloc couchsurfing... Avec qui je fais une partie de freezbe, on croise d'autre gens rencontré quelques jours plus hauts... Tous sur Cerro Castillo, ... Bref on part vers 15h...
45 km, sur un ripio ma foi, convenable, un temps qui n'est pas pire, et un paysage de fou. PATAGONIQUE.
Vraiment magnifique.





















Finalement Marie et Felipe ont juste 1h30 de retard. Mais ce soir, je plante la tente seule avec emma. Ils ne nous ont pas rattrapé. Et pourtant... Mes changements de plateau fonctionne tellement mal, que pour passer en plateau 1, je dois le faire à la main... Et avec le nombre de monté, .... J'ai loin d'avoir été rapide. 5 heures pour effectué 45km.
On est callee face au lac, avec petit couché de soleil rougeatre magnifique... Une ambiance un peu fraîche mais pas froide. On rencontre même JEFF, avec son van un peu plus bas, quebecois-Canadien avec qui on papote. Il voyage depuis 2 ans avec sa copine....
Au top dans le duvet, une nouvelle petite nuit au bruit de l'eau. Espérons que le soleil soit bien au rendez vous demain.
C'est repartie.
18.03.17
Et le soleil était au rendez vous pour ce nouveau jours qui fête l'entrée dans mes 6 mois de voyage en Amérique Latine. Déjà 5 mois que j'ai redecolé de mon apparté vacance d'été en france.
Avec Emma ont déjeune tranquillou, on plie tout tranquillou, on rencontre le canadien et l'on papote, on rencontre notre espagnol et on papote, ... Bref, très tardivement, enfin prête, on croiser Felipe qui débarque avec marie un peut plus loin. Voila le groupe réuni.




















On reprend la route sous un soleil qui est fort le bienvenue dans ce décors féerique. Des lacs, des montagnes, des rivières, ... Une couleur de l'eau turquoise, un bleu magnifique... Bref, ca en jète à fond.
Des montés aussi, de superbes montés... Pour mon plus grand plaisir. J'en chie.

















Finalement, on passera voir la confluence de 2 rios importants. L'énorme rio turquoise et un autre un peu vert écrémé qui descend direct des glaciers. Un énorme passage de je ne sais combien de milliers de mettre cube d'eau... Un déboulement d'eau, magnifique lieu de la nature.
On décide, malgré l'interdit, d'y planter la tente (même si c'est plus que galère d'y accédé en Velo, je ne vous dit pas comment je vais me haïr demain matin pour remonter avec le velo et TOUTES les affaires...)
Aller se laver au couché de soleil, face à cet énorme déboulement d'eau, entre les montagnes, soleil qui te tape dessus avant de passer derrière les montagnes... Un moment magique, nu dans la nature... Parfait harmonie, on s'y sent bien, nullement besoin de parler, juste d'être !! Enjoyement maximum.
19.03.17
Reveil humide, dans une ambiance sans soleil caché sous les nuages. Durant notre petit dej', la propriétaire du terrain est particulièrement venu nous montrer sont mécontentement que le on est sortis ici. On a juste remballer et repris la route.
Et c'est partie. Je pourrai résumer la journée par monté, monté, monté, monté, ah descente, ah non monté, monté, monté, oh descente, monté, groooose descente, BAM grosse monté, puis encore monté, et encore, descente puis boom monte...
Bref, demasiado subida. Je vous dit même pas l'état de mes jambes face à ces pentes à l'angle dépassant des degrés respectable pour tout vehicule. J'en ai tellement chier. Mais tellement. Heureusement que le paysage été beau. Car le ripio était juste.... Chiant, bossu continuellement..... Mon corps vie une crise d'épilepsie h24 avec ce ripio.









On a fini, après s'être quand même un peu pris la pluie sur la gueule, par arriver à cochrane.
Avec emma, on est partie dormir avec Jesus, notre couchsurfeur. Marie et Felipe sont resté en ville. Jesus habite à 2 km de la ville, mais 2 putain de kilomètre dans le mont face à la ville. Il a fallut que je me retape une cote de 2 km. Que bueno. Mon corps a cru mourir.
On est donc arrivée chez Jesus, petite cabane sympathique à reculon de la ville. Y a déjà 2 autres cycliste chez lui et 2 autres arrivent.
Jesus est militaire d'origine de la région de Santiago venu habiter ici, en Patagonie. (Avec ses 2 chiens et son suuuuper petit chat trooooopp choupinou et hyper calinioso).
Jesus, un type juste hyper sympa, hyper sociable, ....



Après une bonne douche chaude, nous voila partie en ville à la fête du village qui se déroule en ce moment. Fête culturelle, bouf culturelle, musique culturelle... Je me suis empifré d'empenadas, et Jesus m'a enseigné la danse local. (Du coup après j'ai eu les propositions de tout les types chelous et un peu bourré qui avait bien envie de danser avec moi... Ok merci.)
de retour au bercail, j'ai pas tenu longtemps, tellement fatigué, que je me suis endormis sur le matelas dans le salon, enroulé dans mon duvet, a même le bruit, les gens qui parlent, la lumière et le chat qui te marche dessus. Fatigué.
20.03.17
J'ai dormais jusqu'à 11h ce qui m'a vallu de passer la journée avec la tête dans le cul. J'étais épuisé. On a choisi de prendre un jour de repos car le chemin d'hier nous a cassé les jambes.
On a donc profité, mangé et fait quelques courses.
Le soir à l'apart, avec les cyclistes argentins, on a fait une soirée pizza. Au top. Bonne ambiance, ils sont super sympa.
Jesus n'est plus là, partie pour la semaine à Coyaique, il nous a laissé sa maison, normal.
On ne devait pas finir trop tard, il est 2h, je vais me coucher. Le réveil va piquer demain.
21.03.17
Après un réveil difficile (4h de rab' n'aurait pas fait de mal.), un tchao à la compagnie, une bise au chat... Nous voila partie, ... Jusqu'au café du centre ville retrouver Marie et Felipe pour se faire une dernière petite part de gâteaux avant le néant jusqu'en Argentine.
C'est donc très tardivement que nous prendrons la route, .... Et j'en ai chier bordel. Mes jambes sont lourdes et inefficace, sur un ripio déguelasse et bossue, fatigué, plein de poussière dans la gueule à chaque passage de quelconque véhicule, ... J'en peux plus et j'avance pas .... Mais genre j'avance plus. Le moindre kilomètre est une galère, un calvaire... Je suis saoulé.
Heureusement que les paysages autours de nous sont juste fou furieux. C'est malade. Magnifique. Des glaciers, des montagnes, ... Juste WAHOU.























Et alors que je termine ma 20 ième monté de la journée.... Qui vois-je dans le tas de gens arrêté sur le bas côté de la route ? Avec Marie, Felipe, Emma et le camping car qui m'a doublé plus tôt.... Notre très chère Cédric (rencontré en Argentine.). Il a troqué son velo pour un 4x4. Il n'est pas dans le même sens que nous, mais ce soir nous rejoint à un point pour aller dormir à un super spot.
On a continué à beaucoup monté, quoique, on a aussi eu le droit à une superbe belle descente arrivée au sort jusqu'au fond de la vallée... Les descentes c'est tellement mieux.
Et malgré tout , on a réussi à faire 51 km aujourd'hui... Ce qui est une belle perf' pour moi qui n'en peux plus. (Les montés, le chargement supérieur à 25 kg, le ripio... J'en ai trop marre du ripio. Tellement plus douloureux pour le corps, sur la longue, sur les jours qui passent... Une cata' )
bref. Tardivement , on retrouve Cédric et on part se poser sur un spot (à quand même 7 putain de km de la route....)... Mais qui en vaut le coup. Magnifique endroit entouré de glacier , de montagne et de moutons.
Le camping car vu plus tôt, de Joëlle et Gerard, est là aussi. Au top. Soirée autour d'un feu, dans un lieu de tranquillité, au top, avec des gens au top. Bon petit moment. Joëlle et Gérard sont vraiment top, sympa, plein d'histoire, avec un sacré beau camping car bien bien bien travaillé....
Lieu magnifique.
22.03.17
Réveil matinal mais sous le soleil. Pliage de tente et tout le tralala quotidien.
Après le petit dej, j'ai marché jusqu'au sommet de la colline d'en face avec vu sur toute la vallée et les glaciers. Un instant magique avec un soleil levant magnifique. Et dire que d'ici quelques années ce lieu n'existera plus, car dans peu de temps un barrage sera construit ici et tout sera inondé.... Quel tristesse...
C'est chamboulé que je reviens vers le groupe, les yeux remplis d'images magnifique, le coeur lourd et les jambes toujours aussi impuissante et fatigué. L'envie de rester une journée de plus, ici, dans ce lieu magnifique me prend.
Après une belle discussion de groupe, nous nous divisons (définitivement ) en 2 groupes. Marie et Felipe parte ensemble. Nous avec Emma, on reste un jour de plus avec Cédric dans ce décors de fou. Je vais me reposer, on va aller à un rythme plus coolos pour profiter quitte à prendre des voitures à un moment donné. Moi c'est une fatigue accru qui me stop. Un corps qui n'en peut plus, un mental qui ne suis plus tant que ça, une envie de prendre plus mon temps et de profiter... Emma quand à elle, c'est une parilla (porte bagage) qui est plus que destroye et qui risque de lâché (de nouveau) malgré nos multiples rafistolages. Et sans parilla, impossible de tenir les sacoches, ... Donc impossible de continuer. On est sur un rythme différent (même si Emma est BEAUCOUP plus rapide que moi à vélo...), on prend donc une indépendance. (Bon même s'il n'y a pas que ca a prendre en compte...)
on a donc profité du soleil, à passer une journée tranquillou dans ce décors magique, une belle sieste pour moi, une belle marche pour Cédric et Emma.
Un beau couché de soleil.
Un beau feu. Une soirée tranquillou autour. Petite bouf et hopla, demain on prend le départ vers d'autres horizons.
















23.03.17
Après une bonne petite nuit parfaite d'un point de vu température, un bon petit dej' et un tchao à notre ami Cédric... Nous voila repartie avec Emma, en bicyclette.....
Une journée plus tranquille accompagné d'un vent de face léger (heureusement que l'on nous avait bien dit que c'était "siempre atras, usted tiene suerte"... Ouai Ouai... Le vent de dos je l'ai pas vraiment encore vu..... ) , moins de vallonement que les autres jours, un ripio moins déguelasse sur la fin... Bref... 51 km de fait aujourd'hui.... Et encore parmi des glaciers toujours aussi majestueux. C'est magnifique.







Le soir, quasi arrivée à notre point de chute, je répère un morceau de terrain à côté d'une rivière, je propose à Emma, tout au même moment que l'on croise un Gaucho (paysan du coin) avec ses 6 chiens.
Je comprends que c'est son terrain et lui demande si l'on peut camper ici.
Il nous dit pas de soucis, mais vous pouvez aussi venir camper à côté de chez mois un peu plus loin, vous pourrez cuisiner et prendre de l'eau chez moi...
On se dirige donc chez lui, chez Gabino.
Installé sur un bout de son champs devant chez lui, pendant que lui est à la recherche du puma aperçu la veille entrain de rôder dans le coin (normal....)... Il revient et nous propose de prendre le matté chez lui.
Gabino vis seul, lui et TOUTES ses bêtes (vaches, moutons, chevaux...).
Le temps passant, moi commençant à préparer une énième tournée de pâtes à la sauce tomate, Gabino nous propose de l'asado (de la viande , cuite d'une certaine manière....). Bref je passe mon tour évidement, mais laisse emma se faire un petit repas pomme de terre-assado-vin.
Pas évident de discuter avec Gabino. Très gentil mais trouver des sujets de conversation se n'est pas si évidement. La chose qui est sur... C'est que j'ai taper dans l'oeil de notre chère Gabino. Je peux me marier sur le champs si je veux .... Je peux rester ici de manière indéterminé sans problème. Bref, ca se voit un peu trop que je lui plait ...A la fin s'en été même genant.
On a passer une soirée bien sympathique, chez l'habitant. On campe bien loin de la route encore une fois, pas de bruit (du peu) de voiture qui passe. Le pied.


Ps du jours : je me rend compte que je parle un fran-gnol (comme j'ai pu parler un fran-glais l'an passée). Même quand je parles français, y'a des mots espagnol... Ce qui donne par exemple :
" elle est oú la Piña ?"
"Si ça baja mucho, ça va!"
" on peut poser la carpa ici "
" c'est Demasiado !! "
" y'a la lluvia qui arrive"
Bref.... J'en fait plein dans plein de phrases....
24.03.17
Une nuit froide et humide, au réveil ma tente complètement trempé... Au top. Congelé jusqu'à la sortie du soleil de derrière les montagnes...
Reprise du velo. On avance bien, pas de vent et pas trop de montée. La deuxième partie sera un ripio fort degeux' et bien relou. Le paysage envoie quand à lui du pathé.
On croisera Marie et Felipe en sens retour d'une des déviations pour aller à tortel, village vers lequel on se dirige.

























Tortel c'est un petit village en passerelle de bois, oú l'on ne peut se balader qu'a pied dedans. C'est super mignon, avec une belle vu sur le lac. Le village change de tout ce que l'on a vu jusqu'à présent. On apprécie bien. Le village à vraiment du charme.
On est complètement crevé et l'on est bien contente de s'être trouvé une petite chambre à prix plus que correct, bien au chaud et confortable.
25.03.17
Après une bonne nuit au chaud, un petit dej'... Nous voila à l'entrée du village, sac fait , quasi armée... Mais l'on a décidé de partir en pouce jusqu'au plus loin possible. Devant nous, nous attend de TRES grandes montés, des paysages de cols avec des routes à angles de malades, un ripio plus que détestable, on est fatigué, on a mal partout.... Et ... La pluie arrive normalement demain.
Tortel est réputé comme difficile pour faire du pouce, d'après les dires de voyageurs, certains y sont même resté bloqué des heures voir des jours.... Ya très peu de voiture qui passe dans les environs par jours. Bout du bout de la caractèra austral, sans sortie de voiture.... Bref, le bout du monde.
Bon bah nous, au bout de 30 minutes (le temps que les chiliens se réveillent finalement... ), je vois un couple dans la 50 aines se dirigeant vers leur pickup (ben Ouai, nous avec les vélos, on ne peut choisir que des pickups...), je vais leur demander.... Et binggo!!! Notre petit couple nous accepte. On grimpe les bicis, on reste discuter avec Rosa pendant que son mari part faire une toute petite marche (Après avoir vérifier les horaires du bateaux dans 40 km pour continuer la route.... Pour nous. ). Rosa nous invite clairement à venir chez eux à Punta Arena (dans leur maison dôme), et aimerai bien marier Emma avec son fils. Son Marie est bien plus froid mais à un super bon fond. Il est juste super gentil.
On part donc pour 40 km jusqu'à Puerto Yungay. (Chemin qui me confirme que j'ai bien fait de faire du pouce et de ne pas continuer à vélo. Un ripio affreux et des montés tellement raides et grande....)
Sur place, on attend désespérément 3heures.
On continue de sympathiser avec notre petit couple, on s'occupe, on mange...
Puis vient l'heure d'embarquer sur le bateau qui nous fait traverser de l'autre côté (aucun autre accès existant!). (2 connaissances françaises en velo, arriverons 2 minutes après le départ du bateau.... Ils devront attendre 3h de plus...)
On a repérer les voitures qui sont entrée sur le bateau (genre 5 ou 6) et leur conducteur. Surtout les pickups.
Après 5 minutes. Je part voir un des gars, qui semble avoir son pickup vide.. Et en 2-2 il m'annonce qu'il n'y a aucun soucis, il va jusqu'à Villa O higgings (ville la plus loin de la caratera austral au chile... 120 km plus loin...). Pedro, nous propose même de nous héberger .. Que demande le peuple.



On fera donc 2h30 de voiture sur un ripio toujours aussi déguelasse et quelques beaux passages de cole, sous les yeux des cyclistes qui continue ainsi que de Marie et Felipe que l'on croisera à mi-chemin.
De jolie paysage sous le soleil (qui ne le sera plus demain.... ), une petite sieste de fatigue dans la voiture.... Et nous voila à Villa O'higgings. Qui lu cru qu'un jours j'y mettrai les pieds.
On se rend donc chez Pedro, qui a une chambre en plus avec des lits... Que buenooooo, au chaud, tranquil dans le bois.
Un de ses potes viendra le rejoindre, on jardinera dans sa sert, petit apéro et repas improvisé , et soirée tranquillou autour de la bouf et de bière.
Fatigue accumulé des jours passées, explosé je part me coucher.(avec une superbe belle araignée qui s'est planqué quelque part dans la pièce...). Demain grasse mat' pour moi (vu que l'on a gagner 3 jours de velo, on s'octroie du congé, d'autant plus avec la pluie.).
Demain, on essaye de trouver un bateau pour aller de l'autre côté du lac... Et les bateaux ne sortent pas tout les jours...
26.03.17
Dormir, manger, lire, manger, lire, manger , lire, manger, film. Voila un bon résumer de la journée pluvieuse.
Pedro nous à complètement laisser sa cabane.
27.03.17
On s'est levée pas trop tard pour trouver horaire et bateau. Par chance y'en a un qui part demain, c'est le moins chère et le plus rapide. Au top.
On profite de cette journée fort nuageuse pour se reposer, profiter, lire, faire les courses...







Le soir, Pedro nous laissera encore sa maison. Petite bouf et lecture. Je me suis fait une sorte de tartiflette avec les pommes de terres du jardin... Une tuerie après un mois et demi de bouf liophiliser.
Comme y'a pas d'eau chaude dans sa cabane, on a fait réchauffer de l'eau sur le feu et hopla. C'est frai quand même quan l'extérieur est frai.
28.03.17
Et c'est repartie. Après une bonne grasse mat', retrouvaille avec Emma, Marie et Felipe dans le centre et c'est départ vers le port d'embarcation à 8 km de là. On y retrouve paloma et Tristan, 2 frères et soeurs franco-anglo, en velo aussi, qu'on avait déjà croisé sur d'autres étapes.
On prend le même bateau qui nous fait traverser le lac O'higgings. 2 heures de traversé. Sous le soleil, un décors magnifique. Au top.



















On arrive de l'autre côté, direction le poste de douane chilienne à 1 km. 1 km de monté de galerien, dans la caillasse.
Passage de douane facile, et l'on repart. La douane Argentine est dans 20 km. Mais entre temps, un chemin merdique, de monté et de chemin degeux. Y'a que des piétons, pas de voiture qui peuvent passer par la. Le décors est splendide, une eau d'un bleue de fou, des montagnes , des glaciers, ....






On décidera de poser la tente après seulement 6 km de ripio de merde oú je suis à 1/3 du temps à pousser mon velo dans des montés terreuses et pentue. Tristan tente désespérément de m'aider en revenant en courant pour m'aider à pousser.
On a poser la tente dans un décors de fou, on peut voir le fitz Roy et le mont torres. C'est beau mais super humide. Mes affaires sont archi trempé, impossible de les remetres demain. Il fait froid. Outcha la nuit va piquer.
Demain on aborde le plus dur. Après 10 km de vélo, un chemin plus qu'affreux nous attend. Un chemin oú faire du velo est impossible. Un chemin oú l'on va décharger pour recharger plusieurs fois.
29.03.17
Après une nuit bien bien fraîche et fort humide, levée tant bien que mal que difficile dans un froid fort peu agréable. Les tentes complètement trempé que l'on tente désespérément de faire sécher... Nos fringues qui pendent de partout dans l'espoir qu'une douce brise de vent saupoudrer de quelques rayons de soleils, viennent sécher ces premiers. Grâce à la bâche de sol de Tristan, j'ai été pas mal protéger de l'humidité du sol. Au top.
Mais un réveil face au magnifique mont fitzRoy au couleur rougeâtre... Magnifique. Magnifique.
C'est ainsi, que finalement, tout trempé, que nous reprenons le chemin. Les 10 premiers kilomètres se font relativement vite, dans les couleurs de début d'automne. Les arbres sont déjà parsemée de couleurs rouge, jaune, Orange.... C'est vraiment top.










Puis la, LA, LAAAAA , aux passages sur les terres argentines... On entre dans le VIF du sujet. Ahhhh, déjà 3 belles semaines que tout le monde nous annonce la galère à venir.
Fini les routes chemin. Là, on attaque du chemin pédestre en forêt-montagneuse. C'est donc un chemin de randonnée, de terre évidemment, avec des roches, des (grosses) racines, des montés /descentes, ... Bref. Un beau topo. Le tout avec des passages de rivières.
Qu'es-ce qu'on en a chier. Mais HEUREUSEMENT qu'il y avait Tristan (encore) pour venir tirer ou pousser mon vélo dans les pentes raides, plus que raides... Avec le chargement pesant à l'arrière. Heureusement qu'on était un groupe qui s'aidait lorsque l'on devait passait des rivières avec les vélos, des étendus de boue... Autant vous dire que la canadienne et l'Américaine partie à pied aller beaucoup plus vite que nous. Ahh qu'est ce que l'on a rit. Vallait mieux. J'en ai des courbatures plein le dos et les bras.
On a fini les pieds plein de terre, trempé, on s'est parfois retrouver au milieu d'une rivière (froide) , certain les sacoches dans l'eau (waterproof... Et on sait pourquoi....), embourbé dans la boue, dans des lieux oú l'on ne peut pas pédaler, ... C'était n'importe quoi, et l'on s'en souviendra....




















Pour finalement arrivée sur une vue magnifique mais MAGNIFIQUE, du lac et du fitz Roy. Frontière Argentine, oú l'on tamponne de nouveau le passeport.
La journée est belle. On pose la tente non loin de la gendarmerie (comme finalement tout les autres qui arriveront plus tard dans la journée).
2 solutions s'offrent á nous. Prendre un (maudit) bateau (pour la modique somme d'un rhein)... Ou faire un trajet de plus de 5 heures de marché qui équivaut à ce que l'on a fait dans la forêt aujourd'hui, qui n'était que 5 pauvres kilomètres de galère.
On attend donc qu'un bateau vienne. (Non parce qu'un bateau devait partir cet aprem... On l'a jamais vu partir le bateau de 4h30...).
Bref comme tout le monde, on a tous étendu nos affaires pour les faire sécher, planté la tente pour qu'elle séche. Et profité de cet superbe bel fin d'après-midi.














Finalement on est nombreux ce soir à camper. On espère que le bateau ne sera pas trop petit.... On est 12 cyclistes et plusieurs autres piétons....
C'est aux doux bruits des vagues du lac que je me couches...
30.03.17
Et le réveil est fort nuageux. On ne voit plus la vue, il a plue dans la nuit... Je remballe rapido la tente tant qu'elle est sèche et avant la pluie.
Tout le monde s'active sur le camp, on a le bateau qui arrive.
Il ne fait pas chaud, la pluie va tomber...
Alors qu'on rapatrie les vélos et toutes nos affaires sur le bateau qui va nous permettre de passer le second lac... C'est le gros bordel.
On est passer plusieurs fois sur le bateau, et une envie de piser nous à pousser à en sortir avec Emma, pour revenir discuter sur le ponton avec Tristan et Palo .... Le bateau a demarrer, on est monté, on s'est installée.... Avec Emma, on a jamais payer ce bateau, qui coûtait pourtant un bras..... Quel bonne affaire qu'ils nous aient oublié.
Amarrage de toutes nos affaire sur le velo après être arrivée de l'autre côté du lac. Dernier jour de velo, dernier 36 km de ripio... On termine en Argentine, dans les nuages, parfait sous un crachin..... 36 km chiant mais pas si difficile.




On arrivera a el Chaten en milieu d'aprem après avoir bien poussé. Et avec Tristan, palo et Emma, on s'est pris une petite cabaña ensemble. Calé.
Le soir on s'est cuisiné de bonne pizza après avoir fait nous même la pâte. On s'est bien fait plaisir.
Une bonne vrai douche chaude comme on ne l'avait pas vécu depuis 1 semaines, et une bonne nuit sur un matela... Au top.
On est à la fois hyper contente d'être arrivée ici.. Et en même temps, cette ville marque la fin du voyage à velo, on ressent donc une très très grosse tristesse.... Je resent un pincement dans le ventre. Même si mon corps n'en peux plus, se dire qu'on ne va plus pédaler c'est super étrange.
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