Chili/Argentine, part 3 : Jusqu'en terre de feu au bout du monde + Pucon, en famille pour Pâques
- caroasacados
- 3 mai 2017
- 27 min de lecture
31.03.17
Et après une bonne nuit de repos, une grasse mat', un bon petit dej... Le tout avec une journée ensoleillé qui nous tend les bras.
On a ENFIN pu faire une lessive de vêtement. Que BUENO. J'en avait fort besoin.
Mais on a aussi vendu nos vélos, et mes sacoches..
La doyenne des cabañas nous a aidé à diffuser l'info dans tout le village et des 10h ça frapper à notre porte pour voir les vélos.
On a donc bien lavé nos bébés pour les présenter et Tristan a eu la superbe idée de poser les vélos devant, dans la rue, avec écrit "se vende"... Et ça a super bien marché. Ça a défilé.
Conclusion, avec Emma... On n'a plus de bici.
La tristesse que j'ai ressentie quand j'ai vu mon velo partir dans d'autres mains. Ça signifie tellement la FIN. Quelle tristesse.
Du coup on fêtera ça en se faisant une petite soirée Empenadas Maison entre nous. Que Rico. Défoncé, on ira se coucher tôt...
Il fait super froid le soir, ... Les futurs jours de tentes vont être super dur.... On va gelé.


01.04.17
On avait bien espérer se lever tôt pour partir en rando mais le réveil a été fort difficile pour tout le monde. Mais on se motivera, pensant partir pour une petite randonnée dans cette journée ensoleillé.... On finira par faire celle des "Tres Lagos" parce qu'on avait bien avancé, qu'on été bien, que le soleil était avec nous, que le paysage été beau.... On a fait plus de 23 km, tout de même, à pied et motivé.
Les décors étaient juste ouf. Le mont Fitz Roy est juste magnifique, superbe, MAJESTUEUX!!! Il est majestueux. Je suis littéralement en amour avec cette montagne. Il est vraiment beau et impressionnant. Le voir encore aujourd'hui, toute la journée, c'était un pur plaisir. C'est vraiment une montagne à voir en Amérique du sud.
Majestueux!!













Le soir (même si j'avais perdu la troupe, on a bien fini par se retrouver. Finalement, le téléphone aujourd'hui aide beaucoup. Si on avait été en France, petit cofondé téléphone, en 2 minutes ça aurait été plié, là je l'ai est cherché 1h30.... ), bien claqué mais pas trop, on se refait un bon petit plat ensemble pour notre dernière soirée. Profiter des uns et des autres. De la chaleurs. Du confort. De la douche. De la bouf.... Et encore d'une bonne nuit de sommeil.
Demain palo et tristan repartent en vélo. Nous, avec Emma, on part en stop jusqu'a El Calafate. On the road again!! (Puis il va aussi et surtout falloir refaire le sac, sans l'aide des sacoches du velo... Et tout doit rentrer dedans.... Galère à venir...)
02.04.17
Après un réveil tranquillou, un temps "rentre tout dans le sac", un au revoir à Tristan et Paloma... Avec grande tristesse, on a géré des gens qui sont passés (alors qu'on ne s'y attendais absolument pas) pour nous acheter des équipements de vélos s'il nous en resté. (Ça a tapé à la porte en mode "bonjour, vous avez encore des choses à vendre pour le velo ? On a entendu dire qu'il y avait des sacoches et une parilla ??").
Du coup voila, Emma a vendu ses saccoches, j'ai vendu ma parilla, 2 chambres à aires, une pompe à vélo, des rustines.... Bref j'ai lâché tout le stock.
C'est donc TRES tardivement pour ne pas dire 2 heure de l'aprem qu'on est partie avec Emma se poser pour faire du stop. Une ligne de 4 personnes qui faisait du stop à la sortie du village. 4 gars en deux groupes faisait du stop. On s'est mis à la ligne, derrière le pont, pour être derrière eux, ne pas "piquer" de voiture au premier... Tout en prenant nos distance et prendre la chance de trouver une voiture.
Et là, enfin poser sur la route, une voiture passe, passe devant les gars, ... Et s'arrête devant nous. Un pick up, une femme seule au volant, Joseline, nous propose de nous emmener jusqu'au croissement route 40/route pour El calafate.
Nous voila donc partie. Partie devant les gars qui nous ont regardé dépité, alors que cela faisait plus d'une heure qu'ils faisaient du stop.
(Joseline quand elle s'est arrêté à notre hauteur, elle a baissé son carreau et nous a demandé "d'où vous êtes ??".... Ca nous a paru étrange. Et la réponse "de France" la visiblement rassuré.... Bizzare !!!)
Joseline était au top. Elle s'est même arrêté pour qu'on fasse des photos sur les points miradors. Un paysage de fou (bien que, la route n'aurai vraiment pas été facile en velo, .... Et surtout avec du vent. Et bordel. Aucune présence d'eau.... Très rare. Au rythme voiture ça va, au rythme vélo... Je doute que Palo et Tristan ai de l'eau pour cuisiner ce soir....).









Bref. Déposé au croisement après plus de 2 heures de route. On reprend le stop. J'ai bien essayé de me faire un sandiwch pour mangé car la faim venait mais après le passage de la 7 ème voiture en 30 minutes... Une voiture s'est arrêté. Un père et son fils, d'origine mi-anglais mi-allemand en vadrouille en Amérique du sud, nous ont embarqué et déposé dans la ville d'el calafate.
Un temps quasi record, quasi aucun moment d'attente. On a donc eu le temps de se balader un peu dans la ville, d'aller dans un café-chocolaterie-glacier... Trop trop trop bon. On a contacté notre couchsurfing du jour, Edsel. Puis on s'est rendu chez lui. Un type super sympa, 26 ans, qui a commencé le couchsurfing y'a 1 semaine. Hyper buena onda, chill, dans un petit appart sympa non loin du centre, petit appart propre (pour un gars), ... Grave au top. Il travail beaucoup, en journée et en soirée dans un resto. Du coup ce soir s'était petite balade au "festival" du village, fort bien sympa. La ville nous paraît sympa de ce que l'on a vu. Buena onda. Petit charme. Bref un lieu qu'on nous avait pas conseillé particulièrement, et qu'au final on aime bien. Un petite ville sympa, qui a son charme et son âme, sa personnalité et son cachet. Avec Emma, on valide. Et petite bouf détente à la casa avec Emma.... Au top la journée.
Et y'a pas photo, les argentins sont bien plus sympa, plus souriant, plus "buena onda". Bref, à chaque fois qu'on repasse la frontière de l'Argentine, y'a pas photos, j'adore ce peuple... Et j'adore leur accent.

03.04.17
Levée matinal, on mange et hopla on se retrouve sur la voie principal de la ville afin de se rendre au Perito Moreno en pouce, à 77km de là. On marche pour rejoindre la sortie de ville, on passe devant 2 personnes en pouce fort peut heureux d'avoir de la concurrence, et alors que cela fait moins de 2 minutes que l'on tend le pouce... Une voiture s'arrête. C'est notre duo père-fils allemand/anglais de la veille. Comme ils s'en vont au glacier aussi, ils nous embarque avec eux.
Et là, Amazing. La vue sur le glacier est juste incroyable. J'ai jamais vu chose pareil de ma vie. Une coulée de glace, une langue de glace, .... Elle s'élève à 70 mètre du niveau de la mer (du coup 10 %) de l'iceberg quoi, sur plus de 5 km de large et je ne sais plus combien de long. Juste incroyable. Magnifique' avec des craquement permanent de glace qui se fant, qui tombe, qui craque. On a même pu observer une chute de morceau dans l'eau... Juste fort en sensation. Je peu clairement placer ça dans les plus belles choses de ma vie. Le décors était incroyable, dans une eau bleu turquoise, entouré de mont magnifique, ancien glacier, avec de nombreuses nervures au sommet.... Juste, sans mot. Une chouette balade. (L'entrée pour venir c'est clairement du vol... Mais ca valait le coup de ceder!).



















On s'est donc poster pour retourner vers Calafate .... Et la 2ème voiture qui passe, Adrian, architeque/photographe, se stop pour nous prendre. Partant vers un autre lieu, il nous laisse à mi chemin. Moins de 5 minutes, un petit camion de tourisme s'arrete à notre hauteur, les petits trafics que tu paye une blinde pour te faire amener, ... Il nous propose de monté, sans payer, et d'aller se caller dans les sièges. Au top. On se retrouve donc tôt en ville. Petite balade en centre pour profiter de la ville et du centre ensoleillé en aprèm. Pause dans un café. Et tranquillou le soir on rentre retrouver Edsel, notre couchsurfing, pour passer du temps avec lui avant qu'il ne retourne au boulot, .... Et hopla petite soirée tranquillou. Demain on reprend la route, direction Puerto Natales pour essayer d'aller à Torres del Paine.... Mais ca s'avère complexe sans réservation..... Y'a plus de place dans les campings., c'est la galère, c'est la foire au touriste.... On verra si l'on s'y rend. C'est le macchu pichu du Chile... Ca semble très beau, mais tellement galère d'un point de vu accessibilité.


04.04.17
Après une bonne grasse mat' (pour moi, Emma, elle, toujours pleine d'énergie, est partie se balader de bon matin...), un bon petit repas avec Edsel (préparé par lui même...)... Et nous voila à faire du pouce en sortie de ville.
Un gars fait déjà du pouce, on se met dans un peu plus loin derrière lui, pour lui laisser la priorité sur les voitures. Peu de voiture passe. Il ne fait pas bien beau, il est 3h00, on s'y prend méga tard.... Mais un camion s'arrête à notre hauteur après environ 20 minutes d'attente, et nous prend, nous, pas le (pauvre) gars qui attendait déjà.... Et le chauffeur lui a plutôt expliquer (parce que le type est venu tenter sa chance ....) "non 2 pas 3...." Mais ca voulait plutôt dire "elles pas toi"... (bon j'ai un peu culpabiliser pour le type puis bon, faut bien qu'il y ai des avantages à être une femme.... Alors bon autant en profiter!)
Bref nous voila partie en camion pour 100 km. 100 km de pampa, des routes en ligne droite.... Qui dur qui dur, beaucoup de vent, un temps gris.... Et comme le chauffeur était bien plus intéressé pour parler avec Emma, je me suis fort vite endormis.
Déposé à 17h30 au croisement entre sa destination et la notre.... Vu le lieu perdu en pleine pampa, les 2 auto stoppeur en sens inverse qui on l'air frigorifié, le peu de passage... On se demande si l'on ne va pas dormir la.
Mais, après 15 minutes d'attente (et 3 ou 4 voitures passés), un couple dans la 50 aines se stop pour nous prendre. On balance les sac à l'arrière du pick up et l'on rentre se mettre au chaud. Le type parle comme "Le parrain" c'est drôle mais peut compréhensif.
Le couple s'arrête dans le village avant la frontière, mais nous proposerons de nous déposer à la frontière Argentine que nous recroisons aujourd'hui pour nous rendre à puerto natales.



Nous passons la douane tranquilou (en mode 3 douanières présente mais qu'une qui boss, chewim-gum et petit coeur dessinée sur le tampon officiel de tampon de passeport.... Normal....) ... Et alors qu'un type nous passait limite devant au moment de donner les passeports, la douanière lui a dit "vous allez au Chili ? Ca vous dérangerai de prendre les filles ? Vous allez bien au Chili les filles ?" ... Et voilà comment sans faire du stop on s'est retrouvée prise pour aller direct à Puerto Natales (par un type qui est taxi, dans son taxi....).
Le passage de frontière du Chili a été easy, bonne ambiance et rire avec les douaniers....(bref rien à voir avec nos douaniers ou ceux d'Amérique du Nord.... Trop moyen de discuter et rire avec eux à chaque fois!).
Bref, nous voila arrivée 300 km plus loin, au Chili, dans Puerto Natales. Notre couchsurfing Pedro n'est pas disponible car en plein trekking dans le parc national, du coup s'est ses voisins qui nous héberge. 2 jeunes qui bossent dans un bar. Ils ne rentrent qu'à 3 h du mat, mais nous on filer les clefs et un de leur pote nous a déposé. Au top, bien sympa et buena onda...
Nous voila au chaud, car les nuits sont vraiment de plus en plus froides.... Dur dur....
05.04.17
Comme les gars ne se réveillaient pas, on a dormis un peu plus.... Puis les gars ne se réveillaient toujours pas, on a été face à plusieurs dilemmes. Partir à torres del paine, descendre à ushuaia ou passer la journée la. On ne voulait pas partir sans dire au revoir à Pancho et Pipo qui nous hébergaient. Du coup, on a attendu leur réveil.... Vers 1h de l' aprem.
Du coup, on a passer l' aprem à se balader dans la ville oú le temps à décidé de jouer aux 4 saisons. Un peu de soleil, un peu de pluie, de gros nuage gris, du vent, .... On a tout eu.
La ville est un port, mais le long du fjord c'est plutôt sympa. On a vu sur les monts aux alentours, et ça rend quelques choses de sympa. Toujours ce petit côté ambiance maison en tôle, un peu de couleur....

















Demain, nous partons en direction d'ushuaïa. Finalement nous n'irons pas aux fameux torres del paine. Les conditions météo sont mauvaises, le soir ça caille sévère, il faut payer super chère pour entrer, les campings sont complet, ... Bref... Ca sentait la galère, si c'est pour avoir froid la nuit, galérer à se rendre aux endroits avec nos sac bien chargé sans trouver de camping, et ne pas voir le paysage cacher dans les nuages.... Perso, je préfère aller voir la terre de feu, fin fond du monde, ce sera fort différent. Des montagnes j'en ai vu plein au long de mon voyage, des lacs à l'eau très claire aussi... Il me reste 10 jours avant mon retour à Santiago, faut faire des choix. J'ai choisie de passer devant cette merveille pour aller en voir d'autre... Quelques choses de différent. Le fitz roy a conquis mon coeur de toute manière... Vamos a la tierra del fuego !!
06.04.17
Bien que nous ayons tenté un levée 7h30... Le soleil tardant a se lever, on en a fait autant. 8h30 on se sac, c'est aussi l' heure à laquelle les gars on décidé de rentré de leur beuverie, complètement rond... C'était bien drôle.
Petit dej avalé, sac fait, on traverse toute la ville à pied, sac énorme sur le dos, en galerant bien. 4 km plus loin, on atteint le centre. PAUSE wifi. Et hopla, on sort de la ville vers 10h30. Comme un gars est déjà entrain de faire du stop au rond point, sachant qu'il y a une deuxième sortie plus loin par laquelle passe celle ci, on s'en va à celle la. Mais le gars décide de nous suivre.... Mais là. On est faire play, on se met pas devant toi, te colle pas à nous. Il faudra que l'on s'arrête pour qu'il s'arrête à quelques mètres de nous, tout en restant devant nous... Pas faire play.
Peut contente de l'espace choisi et de savoir robert si proche de nous, je propose à Emma d'aller à la 3ème sortie et dernière, de la ville. Encore un type, qu'on dépasse, et finalement après le virage, on décide de se poser. Bon le michel décidera aussi de marcher vers nous (mais bordel que ca me rend folle. En plus lui je lui est montrer qu'on resté pas devant lui car c'était pas fair play étant donné qu'il était arrivée le premier à l'endroit...) ... Finalement il se postera quelques mètres derrière nous (genre j'en vois pas l'intérêt...)...
Et à 11h30, un super pickup nous ramasse Emma et on a pu faire coucou aux gars. (Le premier surtout, j'aurai aimé lui faire coucou...). Bref on décolle avec Victore qui conduit vite, mais bien. Au top. Il a même une entreprise à torres del paine et nous invite clairement à lui faire signe si l'on vient. Au top.








Il nous dépose au croisement pour aller en direction de la terre de feu par le bateau le moins chère (et donc pas dans un lieu touristique). On a à peine le temps de faire 3 photos drôle, d'aller piser qu'un camion s'arrête à notre hauteur et nous fait signe de monté. Il va jusqu'au bateau. Au TOOPPP. On grimpe. Et l'on se retrouve dans un super camion spacieux double couchette et suspensions dans les sièges.... Powahhh trop bien . Le type, super sympa, mais dont je ne me souvient pas du nom est un sacré numéro. Un chilien qui comme beaucoup n'aime pas trop les argentins, mais qui nous fait bien rire. On passe un super moment, et à la fin nous fait passer gratis le bateau de traverse pour aller en terre de feu.





BOOM, de là, sur le bateau, on demande aux gens autour de nous leur direction et s'ils peuvent nous emmener. On ne trouve pas Ushuaia mais l'on trouve pour Rio Grande, à 200 km de Ushuaia. Au TOP' on ne peut pas demander mieux. C'était notre point de base pour ce soir... Ne pensant jamais arrivée à Ushuaia.
Du coup pas de temps de latence, on transfert les sacs du camions vers le pickup.
Facu, 31 ans, s'en va vers Rio Grande, ville dans laquelle il habite 3 mois par ans. Les autres mois, il les passe à barriloche. Et l'on découvre finalement qu' il a pour ami Juan, qui est le gars qui nous a sortir de la galère et accuellis à Barriloche, y'a 1 mois si ce n'est plus et 2000km. Juan avec qui l'on a finalement Skyper depuis la voiture qui lui se trouve... À Lyon en France à l'heure actuelle. Que bueno.
Du coup Facu connaît quelqu'un dans Rio Grande qui peut nous héberger pour pas chère. Il nous y dépose avant de partir à une réunion de boulot.
On a tout de même lâcher 553 km en auto stop avec prise de bateau pour traverser un estuaire, plus une traverser de frontière chili-Argentine (encore).... On s'en sort super bien.



On assiste à un magnifique couché de soleil sur ville et on découvre le sacré personnage qui nous accueil. Bonne ambiance. Elle fabrique tonne de truc et je lui propose de lui fabriquer un énorme macramé géant en polaire pour en faire une écharpe prototype pour qu'elle puisse avoir une autre idée et exploité "mon idée" en échange de la nuit et ne pas la payer. Je passerai donc 2 belles grosses heures sur le prototype qui donnera ce qu'il donnera..plaira à qui le voudra.

De là, Facu revient avec des bières et c'est partie pour finir la soirée en discussion. Entre bières et est fumettes... Ils parleront de plus en plus vite.. Un accent de plus en plus prononcé, ... Et je commencerai à ne plus rien comprendre.
Nous voila à dormir au milieu du salon. Demain une petite journée nous attend. 200 km, et on atteindra Ushuaia. Bout du monde.
07.04.17
Et nous voila repartie sac sur le dos, bien chargé, emmitouflé pour combatre le froid... On quitte la demeure du jour pour se rendre en sortie de ville... LOIN. A pied c'est pas évident.
On décide donc de marché jusqu'a un endroit qui pourrait suscité l'attention d'un automobiliste sympa qui nous déposerai à 10 km en sortie de ville. En marchant, panneau en direction lisible pour les voiture passante au cas ou. ....Après 2 minutes même pas, une voiture s'arrête. Il nous propose de nous déposer à la sortie de la ville... QUE BUENO. on y croyait pas trop.
Déposé en sortie de ville, à peine 5 minutes après, une autre voiture s'arrête pour nous proposé de nous déposer vraiment à la sortie de la ville, sur le seul chemin possible, au poste de police. Au top, on y va.
De là, la police nous propose d'arrêter toutes les voitures et les camions qui passent pour leur demander de nous prendre. Aucunement besoin de faire du stop, on papote avec mes flics. Rien à voir avec la relation citoyen - police en France. Ici, on se marre avec la police, l'autre jour paloma, elle a fait du tour de cheval avec le douanier, encore une autre fois le douanier a demandé à Emma "si les française sont plus froide que les chiliennes", ... Bref j'ai bien plus souvent rie que était silencieuse avec la douane ou la police.
Ils arriveront à nous dégoter une voiture. De la on part en route vers Ushuaia.
Magnifique , le chemin était juste MALADE. On est passer du plat en pampa, au bord d'océan, et d'un coup BAMMMMM des montagnes sont apparue... Le tout avec des arbres de couleurs automnes dans les ton rouge/jaune/Orange/vers claire.... C'était juste MAGNIFIQUE. Accompagné par une superbe journée ensoleillé ....tellement beau.












On arrive en début d'aprem sur Ushuaia, ville du bout du monde. Théoriquement il y a encore une ville après, c'est puerto williams, mais aucunement accessible par la route, juste par bateau. (On voulait s'y rendre, mais le prix nous a très vite découragé....)
Se savoir ici, au bout du bout de l'Amérique du sud, c'est tellement ... Pwaa... Un sentiment super fort. C'est tellement beau, entouré de montagne, d'un canal, de l'océan... C'est beau. C'est juste magnifique. Et dire que beaucoup m'ont dit que ca ne vallait pas la peine de descendre ici...



















On retrouve Damien, notre couchsurfeur. Musicien un peu perché avec une chienne plutôt relou et énergique, dans une petite casa toute chelou et en bordel, nous voila chez lui.
On ira se poser en face de la ville, face au paysage magnifique avant de terminer dans un café quand Damien partira travaillé.
De retour au Bercail , tardivement, on récupère une Italienne, Olivia, qui s'en vient aussi à la baraque. Petites courses, on se lance dans des pizzas faites maisons et c'est partie.
Olivia est buena onda et super sympa. On papote bien, elle est bien cool. Et sa présence rend la soirée moin wierd, et change la dynamique. (Sinon, pauvre Emma, elle aurait dû gerer la soirée un peu à elle toute seule.... Tellement avec damien on ne se comprend pas..).
Vers 2h du matin on arrivera (enfin Emma fera ca avec tact) comprendre à damien qu'on est toutes explosés et qu' on s'est pas levée à 14h... Finalement Damien nous proposera avec Emma de dormir dans son lit, laissant l'unique lit simple à Olivia. Le sol étant sal et quasi sans espace, avec le chien Tannant, qu'on préfère le lit. On dormira sur la largeurs, jouant à pile ou face et pierre-feuille-ciseaux pour savoir laquelle de nous deux va dormir au milieu. J'ai cette gagné de dormir sur le côté mais du coup j'ai eu le chien venant me renifler pendant la nuit....
(Mais ca va, parce qu'Emma a géré, on a un deuxième contact, absent d'Ushuaia, mais qui nous a mis en contact avec sa mère, qui nous propose de nous héberger... Demain on bouge....et en plus, ils ont l'air full sympa.)
08.04.17
Réveiller par Emma, on bouge. Je fais mon sac, et on s'en va à l'office du tourisme par cette journée fort grise pour se renseigner sur les alentours... De la, Maria passe nous prendre pour se rendre chez elle ... Bien bien plus haut dans l'extrémité nord de la ville. (Heureuse de ne pas monté jusque la haut avec mon sac...).
Maria super sympa nous présente sa maison "très humble" dit'elle. Petite casa certe, mais super sympa, propre, au chaud, avec de l'espace, ... Et alors qu'on devait dormir sur le canap' ou par terre, on se retrouve avec un lit chacune. Le bonheurs. On demande à voir la maison avant si celle ci est "très humble".
Maria au top. Super sympa. Même trop, il a fallut l'arrêter en lui disant "Maria, tu sais, c'est super. On est loin du froid, de la pluie et du vent. C'est propre chez toi. On a pas besoin de plus!"... Mais bon je crois qu'elle a eu pitié , dans son regard j'ai sentie de la peine et elle a lâché un "pobresita" ! Faut savoir que les enfants de Maria vadrouille. Et sa fille est en sac à dos en ce moment en Amérique central. Les parents d'enfants qui voyagent sont toujours extrêmement sympa, par simple projection sur leur propre enfant en mode "j'aimerai que quelqu'un fasse pareil pour mon fils à l'autre bout du monde".
De la, avant de repartir en balade en ville, je me suis aperçu que j'avais gardé la clef de maison de Edsel d'El Calafate. Super......

Vadrouille en ville, retour tardif, mais l'on a profité de rayon de soleil sortie des nuages gris.
Retour à la baraque, et là je me suis emballé, je suis partie en mode création de rouler de pain oregan-chia à la courgette/carotte et fromage, ainsi que de pain oregan-chia à la courgette/carotte et fromage. Je me couche bien tard, mais demain, mon pique nique, enfin, il change ... Oh yeah.
09.04.17
Et hopla on est partie pour une belle randonnée vers le glacier Martial. Au top. Beau point de vue et belle couleur dans cette journée ensoleillé.












On redescendra assez vite car l'on avait émit une réservation pour une escursion... Mais à notre arrivée on apprend que finalement on ne fera que l'excursion bateau demain matin. Le temps été juste au beau fixe et demain c'est gris & pluie... On est un peu deg.
On profitera tranquillou de notre aprèm avant de remonté à la baraque prendre une bonne douche chaude tant espéré.








10.04.17
De bon matin, nous nous sommes rendus au port pour faire notre "excursion" en bateau de 4h de navigation dans le canal de beagle.
Malgré un temps gris et pluvieux, on a eu la chance d'avoir le soleil qui nous a accompagné sur le journée.
On a pu parcourir une partie du canal, observer faune et flore (dont 4 petits pingouins n'ayant toujours pas fait leur migration...), phare et iles.
Très belle journee, bien sympa, sur notre petit bateau avec des guides forts sympathique.
Emma était visiblement hyper aux anges de la balade.
































Alors que l'on rentrée à fond de balle au port, vagues puissantes et rafales d'eau sur les vitres, Emma a décider d'aller faire un tour dehors pour profiter de la vue. "Profité". On voyait à peine la vue depuis la cabine tellement on se prenait de l'eau pleine face.... Et en effet, ... Emma est revenue trempé, elle s'était manger des vagues. Tellement drôle. Hilare dans le bateau.
On a profité de l'aprem, on s'est reposé, on a cuisiner le soir pour passer du temps avec Maria, accompagné d'une de ses filles ce soir ainsi qu'un Brésilien voyageant en vélo venu lui aussi en couchsurfing. (Le gars voyage depuis 1 ans à velo.... Et il en a encore 5... Un très très grand malade.... Fou furieux. Mais fort sympathique.)
super bonne soirée. Mes tartes ont eu Franc succès, mon brownie aussi. Au top. On a bien mangé.
Demain, grosse étape. On repart vers le nord. Direction punta Arenas... 600 km à faire, en stop. Grosse journée. On est au taquet.
J'aurai pas bien le temps de m'arrêter car Victor m'a invité à passer le week end de paques avec sa famille, sur Pucon, appart de vacances.... J'ai complètement acceptée. J'y file donc après demain. C'est 2500 km plus haut. Au top.
11.04.17
On se lève, difficilement, on petit dej, .... Au revoir à Maria...qui nous dépose en sortie de ville.... Et Vamos!! On part en stop. (Bon on a dû s'enregistrer au commissariat pour je ne sais quels raisons, mais ils ont pris toutes nos informations).
On ne patiente pas bien longtemps... Un camion s'arrête. Il peut éventuellement nous déposer après le passage en ferry dans 450 km, ... Il nous prend, mes nos sacs dehors, accrochés au camions (ce qui n'est pas DU TOUT une bonne idée. Vu qu'il a plu, j'ai retrouver TOUTES mes affaires trempés, TREMPÉs ce soir...' heureuse!!).
Un gars sympa, qui dépanne les mochileros. Comme d'hab, je m'endors très vite, sous ce temps gris et nuageux.
3 heures plus tard, il nous dépose en entrée de ville, car il doit faire des papiers. Il nous annonce que lorsqu'il repasse, si l'on est encore là, il nous ramasse.
Bon, on est pas du TOUT bien placé, c'est même naze d'un point de vu voiture, le camion était grave lent... On a pu observé plein de pickup nous depasser sur la route.... Bref mieux vaux trouver autre chose.
Très peu de temps après, un gars s'arrête et nous propose de nous déposer en sortie de ville. C'est parfait ! On augmenterait x10 nos chances. C'est partie pour quelques kilomètres.
De la, on se retrouve dans une plaine, rafale de vent de fou dans la face, pas une voiture... Au top.
Un bus s'arrête et nous propose de nous laisser 10 km avant la frontière... On prend mais bordel qu'on avance pas.
Et on se retrouve de nouveau, dans une plaine, rafale de vent dans la face , pas une voiture...
Une rouge à fond les balles est bien passée.... Sans s'arrêter. Pour au final la voir revenir dans l'autre sens, ils sont revenus nous chercher et nous propose de nous déposer à la frontière. Mais une fois embarqué avec melissa, Juan et leur fils Ian, on apprend qu'ils se rendent à Punta arenas.... Notre ville visé!! Au top' c'est partie pour 4 à 5 heures.
Ils sont bien sympa et après la frontiere Argentine/chilienne que je repasse pour la je ne sais combien de fois, ils nous ont offert des chips et du sprit, et nous on dit de prendre "parce qu'on était bien flaquita" ... C'est sur que le petit père de 2 ans, futur boule, est loin d'être flaquito avec son débit de bouffage de tout les trucs degeux qu'il avale. Bref, c'est juste super sympa de leur part.
On passe un bon moment, on observe les derniers paysages.... Jusqu'a notre arrivée dans Punta Arena. Au top.



De la on chope un bus, et on se rend dans le centre pour trouver du Wifi et écrire à José,notre couchsurfing de Punta.
Immédiatement fort sympathique, buena onda.
On est partie manger une pizza, sortir boire un coup avec un de ses amis super sympa avec qui l'on a bien ris toute la soirée. C'était fort bien sympa comme dernière soirée.... Il est 3h30.... Je me lève tôt pour choper mon bus de retour demain... C'est partie.... 35h de bus Yeahhhhhhhhh.
(En attendant, j'etale mes affaires chez José pour les faire sécher....)
12.04.17
Après une nuit plus que courte, je remballe mes affaires, et me voila déposé devant le bus pour Osorno. Drôle de sensation, j'ai du dire au revoir à Emma, levée pour l'occasion, après 2 mois de voyage ensemble, dur moment. Me voila déposé devant le bus par José, j'ai presque eu la sensation, la Drôle de sensation, d'être déposer en colo, mêlé dans une foule, sur un trotoirr à attendre de pouvoir mettre son sac en soute avec tous les gens qui les accompagne. Depuis 6 mois, je n'ai jamais été seule. Ce qui rajoute un poids en plus. Je monte dans ce foutu bus, après avoir refusé de me battre pour foutre mon sac dans le bus, foutu bus que je ne voulais pas prendre, qui clos un peu mon voyage car c'est clairement la fin, après être partie en septembre 2015, me voilà arrivée au grand but fixé... Je repart vers Santiago... Mais avant, je m'arrête à Pucon. Victor m'a invité à passer du temps dans sa famille sur Pucon, lieu dans lequel je n'ai pas encore mis les pieds mais surtout dans une ambiance familiale pour pâques... Au top.
On traverse de nouveau la frontière de l'Argentine, pour changer j'ai ENCORE un tampon d'entrée sur le territoire... Et s'en suive 4 à 5 à 6 h si ce n'est plus de pampa. Magnifique, mais je ne crois pas avoir déjà vu ça dans ma vie, un paysage siiiii plat. Une ligne d'horizon parfois brisé par quelques arbres sortie de nul part. Un paysage d'herbe sèche, désertique, .... Une ligne droite. Juste impressionnant.
(En apparté, juste wahoooo, un bus confo quand même. De la place pour mes jambes, pour mon sac, un plug pour mes écouteurs pour entendre la télé, de quoi recharger mon téléphone... Whaooo, j'avais pas vu ça depuis longtemps...)
Subissant un enchaînement de film américain mal doublé en espagnol, un peu trop "pan pan", un peu trop bastons et connerie, j'en profite pour lire et rattraper toutes , toutes, mes heures de sommeil de retards... Dormir dormir dormir... Faire passer le temps.
Et j'ai dormis, dormis....
13.04.17
...jusqu'à me faire réveillé au matin par le "chef du bus" , El jefe, pour nous préparer aux passages de frontière. Comme d'hab, malgré lui avoir expliqué que je parlais et comprenais l'espagnol, le type me parle en anglais, avec un accent déplorable, de bon matin, en me réveillant et limite en me tendant le stylo... Autant vous dire que j'ai rien compris. De plus il me parle soit comme un "indien" dans les films, soit comme une debile ... Mais bordel fait des phrases completes, je TE COMPREND. Il me parle tellement comme une debile que ses phrases n'ont aucuns sens pour moi. Bref, un nouveau passage de frontiere, chilienne cette fois ci, pas besoin de comprendre ce qui me raconte, ça doit être mon 7ème passage.
Comme d'hab en bus, c'est ultra long. Faut contrôler tout le monde du bus, tous passer aux chiottes, tous se faire fouiller... Bref c'est long.
De la j'en profite pour demander aux chauffeurs de me déposer sur la route avant la ville d'Osorno, puisque je termine le chemin en pouce pour rejoindre Victor sur Pucon.
Me voila sur l'autoroute, après l'avoir traversé, j'ai même pas les pieds sur l'endroit oú je voulais me poser qu'une voiture s'arrête.
Je prendrai 4 voitures aux finals. Et les 4 me prendrons avant même que j'ai eu le temps de me poser sur le lieu de "pouce" choisi. La 3ème voiture, ce couple avec leur fille en voyage en Australie, m'a déposé à l'entrée d'une ville, j'ai du la traverser à pied, et alors que j'étais à 150 mètre de mon but, un type dans la 30aine, s'est arrêtée et m'a dit "je me suis arrêter car j'ai pu lire sur ton visage la tristesse de quelqu'un qui se dit "personne ne va me prendre-", et sa femme à lui est belge et s'appel ...Caroline. Un type fort sympa. T'aura eu aussi victor, qui voulait mon Facebook car il a que des amis chilien sur Facebook et un chauffeur de trafic avec qui j'ai bien pu écouter la musique TRES forte.
Au final, je retrouve victor à l'adresse qu'il m'avait indiqué, l'appart de ses parents sur Pucon. Tout le monde m'attendait tardivement, il est 3h30 de l' aprem.
Je retrouve Victor avec grand plaisir, puis rencontre ses parents (fort sympathique, je comprend pourquoi Victor est aussi sympa.)
ils me mettent tout de suite à l'aise. On discute puis ils me proposent une ballade une ville et au bord du lac (même si après 2h de l' aprem, les nuages ont envahie le ciel....mais il fait bien plus chaud ici que dans le sud du pays...)
Les parents de victor ont un appart en centre ville, tout neuf, hyper propre, grand et sympa. Ils s'offrent un lit et une chambre seule. Une chambre seule..' ça fait bien longtemps que j'avais pas eu une chambre non partagé. Au top. Ils ont aussi clairement refusé de me laisser dormir dans mon sac de couchage et sa mère à mis des draps dans le lit sans m'avertir. La main sur le coeur.



On se fera une once (ou un thécito, comme on veut). Une sorte de goûter tardif, un film "juste la fin du monde", que Victor a mis "car sa mère veut le voir" (mais je soupçonne Victor de l'avoir mis car il est en français....).
Et hopla une bonne douche (avec de la pression comme en j'en ai pas vu depuis 6 mois.. Un vrai carchere...)... Et me voila bien au chaud.au top. Demain réveil tôt, on s'en va en randonnée... La force n'y est pas, mais c'est le moment d'en profiter.
14.04.17
Un levée tot, un petit footing pour choper le bus et me voila avec Victor et sa maman en route pour une belle randonnée. La chance est avec nous, le soleil est au rendez vous.
Belle randonnée de 8h, bien sympa avec un beau panorama à la fin.
























Et quand pour finir nous avons enfin, après multiples chutes évité, atteins la sortie.... Il a commencé à pleuvoir.
De retour au village, "once" avec le papa. Et surtout une bonne douche, chaude.
Le soir Victor (passionnée de film...) nous montrera un film sur la guerre du Liban (en hébreux sous titré espagnol... J'ai du m'accrocher).. Intéressant mais rude. Pucha.
15.04.17
Et nous voila partie dans un village perdu en pampa car "nous" sommes invités à un assado (une sorte de barbecue dans le fond!), pour célébrer le nouveau Qincho (une sorte de maison de jardin en bois... Une casita dans le fond. Pas de quoi vivre à l'année.... Mais la leur Qincho était bien plus grand que mon dernier appart...) de la famille du copin de la soeur de Victor. Je dis nous car quand j'ai posé la question à la famille "c'est demain que vous êtes invité à l'asado?", ils m'ont repondu "ON, on est invité. Toi aussi caroline". (Quand je vois dit que c'est des amours. Je sais d'oú Victor tiens toute cette gentillesse naturel. Son père et sa mère, (mais aussi sa soeur et son beau frere), ne sont qu'amour et gentillesse, ... Et drôle. Son père me fait beaucoup rire. Un sacré numéro.)
Nous voila loin, loin de tout, sur un terrain, près d'un lac, avec vu sur un volcan, plongé dans les couleurs de l'automne, dans le Qincho. La famille est présente, j'arrive un peu la comme comme sortie de nul part. Bref, je me suis sentie en famille, comme une réunion de famille .... Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas sentie cette sensation. Quand ta famille te manque, et que le voyage te permet de vivre ce genre de sensation... Ça réchauffe le coeur.









Un aprem dans un décors fort sympathique.
Du bon temps de passé, j'ai même debatue politique (alors qu'on m'avais dit de surtout pas le faire ...),... De quoi bien travailler mon espagnol.
De retour à Pucon, Anna-Maria et Antonio (la mère et le père de Victor) m'ont accompagné à l'hôpital... Oui car mon corps à visiblement décidé de repasser par la case hospitale avant de quitter le territoire sud américain.
Anna-Maria, étant infirmière, m'a prêté de l'huile de marijuana pour calmer la douleur ... BIM en 4 minutes je n'avais plus mal. Le soir, elle a voulut étalé elle même l'huile à la jonction cou-oreille et m'a dit "Hija, c'est bien inflammé ... ", puis m'a proposer d'aller à l'hôpital, qu'un médecin voit tout ça pour me faire une ordonnance car elle n'en a pas le droit.
Je me suis donc retrouver dans la salle d'attente en croissant les doigts que ce se ne soit qu'une inflammation de ganglion et non un putain d'abset comme Val' avait eu en Bolivie.
Quand mon tour fut venu, il a fallut 2 secondes au médecin pour me dire qu'il fallait que je prennes des antibios. (J'ai du allé aux urgences car en plus d'être dans un petit village, c'est samedi soir, long week end férié... Bref les médecins ne cours pas les rues et avoir un rendez vous semble compliqué.... Et Anne-Marie voulait que je puisse démarré ma guérison dans la nuit. )
bref le médecin n'a pris que 10secondes sur mon cas sans me poser de question et à regardé le fond de ma george avec la lampe torche de son téléphone.... OKKK.
J'ai donc été à l'hôpital avec mes 2 parents adoptifs de la semaine, tellement attentionnée avec moi. Bref... On est rentrée, on a retrouver Victor, sa soeur Angela et son copain Nacho. Ils avaient acheter un gâteaux pour l'occasion (l'occasion de mon retour d'hôpital si j'ai bien compris... Dans mon gout préféré... Svp. C'est n'importe quoi. Tant de gentillesse , je ne sais même plus où me mettre. J'ai déjà tellement dit merci... ). Encore un bon moment passée avec eux.
Demain je l'ai quitte. Ça va me faire tout drôle. Encore des gens formidable sur ma route. C'est incroyable ce que la vie peut te réserver ... Et ça me fait fortement réfléchir sur comment donner aux autres.
Demain j'entame un bout de ma remonté sur Santiago.. Le grand début de la fin du voyage .
16.04.17
Une nuit difficile, encore beaucoup de douleur.
Je passe la journée avec eux, je profite de la famille et des derniers instants ici au chili.
Nacho nous cuisinera des superbes lasagnes Végé... Un régale.
Vers 18h, j'ai dû dire adieux... Et j'ai repris le stop, malgré la douleur... Je dois être lundi avant 14h sur Santiago.





Après 15 minutes d'attentes, et beaucoup d'ignorance de la part des voitures qui tournes toujours bientôt à gauche alors qu'il n'y a pas de putain de virage après....un type fini par me ramasser et me déposer au village suivant (30 minutes plus loin). Au top.
Je reprend le pouce, mais entre la douleur sur toute le côté droit de ma tête et la peine d'avoir quitter Victor et sa famille... Je peine à garder le sourir... Et alors que je ne croyais pas en leur arrêt, 2 jeunes piles . Mais le policier qui attendait son bus leur a couru dessus et à sauter sur l'occaz pour monté dans la voiture, visiblement à contre coeur des gars. Ils m'ont fait signe de venir.... Et me voila embarqué. J'avais pour pour ambition de me rendre à Temuco pour essayer de trouver un bus moins chère qui arriverai demain à Santiago, ville à 1h30 d'ici. Mais les gars m'annoncent qu'ils montent à Talca, 3 heures au dessus de temuco.... Au top j'accepte. Tête dans le cul, tete endoloris, douleur importante qui me lance ... Je ne suis pas des plus sociables , pour ainsi dire... J'ai l'air de crever sur la banquette arrière. Mais , malgré tout, Joakim a tenté de me trouver un bus de Talca pour Santiago... Et m'annonce qu'il n'y a plus rien. Du coup, il m'invite à venir passer la nuit dans sa coloc et demain il me déposera à la gare. Un amour, une volonté de m'aider sortie de nul part.
C'est donc à 1h30 du matin qu'on arrive chez johakim après avoir déposé son pote. Johakim me laisse sa chambre, son lit et part dormir dans la chambre de son coloc. Joahkim , je n'ai même pas parler plus que ca avec lui , son aide me va droit au coeur....et c'est sortie de nul part. Super sympa de ça part.
17.04.17
Encore une nuit bien difficile , et bien courte. Des douleurs qui m'ont réveillée toute la nuit.
Comme promis, joahkim m'emmène à la gare tout en me filant des trucs pour petit déjeuner sans que je puisse dire quoique ce soit...super sympa!
Me voila jeté à la gare et aucun bus qui decole avant 1 h de l' aprem. Je me met à faire TOUTES les agences... Et part chance je chope une avant dernière place pour un bus qui part dans 4 minutes, je prend.... Et galère pour trouver le bus. J'ai demandé à tous les chauffeurs jusqu'a trouver le bon bus.
J'arrive en début d' aprem sur Santiago, au top, je file à l'ambassade pour ENFIN ENFIN ENFIN récupérer ma carte bleu que j'attend depuis 3 mois. Délivrance.
Le gendarme (à l'accent du sud de la France, trop bien....) m'acceuil sympathiquement et fouille mon sac. Je lui annonce un couteau et il me demande " Y'a t'il d'autre objet dangereux dans votre sac?" , je n'ai pas pu m'empêcher de répondre "j'ai bien une fourchette et une cuillère....".. Ma blague ne l'a visiblement pas fait rire. ...
Au final me voila chez Palo qui m'acceuil sur Santiago, que je suis bien contente de retrouver et avec qui je passe une soirée bien sympa. Demain, je décolle à 7h, debout 4h30 et tentative de trouver un taxi car RIEN n'existe à cette heure là et y'a beaucoup de lieux qui craignent.
18.04.17
Et j'ai courru, courru ... mais j'ai eu l'avion tranquillou, Direction le Mexique. VAMOS !
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