top of page
Rechercher

Argentine, Partie Nord Ouest

  • caroasacados
  • 11 févr. 2017
  • 18 min de lecture

23.01.17 Après une bonne nuit de repos, c'est un levée optimal. Sac + départ. Sac sur le dos, on monte direct dans une sorte de combi en direction de Villazon, ville frontière de l'Argentine. Je me suis chier dessus durant le trajet, notre chauffeur n'était pas à son meilleur (si l'est parfois...). Le gars ne conduisait pas droit, avec les yeux qui se fermaient à plusieurs reprise ce qui nous vallait quelque sortie de ligne, il mattait la nana à côté de lui a tel point qu'on a fait des sortie de route à deux doigts de se tapé un panneau ou un ravin parce que Monsieur avait chaud à la mater. Je l'ai pas lâché des yeux tellement ca avait l'air d'être un gars pas net, je me suis assurée tout le trajet qu'il n'approche pas la nana d'un poil pendant qu'elle dormait. Je suis resté au aguet à son réveil, car il la foutait mal à l'aise ce trou de balle. Au moindre mouvement j'epaulais la nana si besoin. Bref. L'arrivé fut un soulagement, descendre de son combi, c'était s'assurer de rester vivant. Après avoir marché l'avant frontière qui avait un air d'Andor ou de Duty Free, la Bolivie étant bien moins chère que l'Argentine, on trouve de tout et n'importe quoi avant de passer la frontière.... Passage de frontière. Le passage de frontière s'est fait easy. Bonjours , tampons , au revoir. Mais avec un gars qui nous chope à la sortie en mode on doit passer nos sacs dans un camions qui dispose d'un gros engin comme à l'aéroport, pour regarder nos sacs. Ca sortait de nul part, ils ne contrôlait pas tout le monde... mais n'ayant rien à se reprocher, on s'en fou, on y lance les sacs.

Après avoir enfin trouver les bus, de quoi changer notre argent en monnaie Argentine et trouvé un bus... nous voila partie en direction de Salta... 7h de plus. On arrivera pas avant 22h30. On passe dans des paysages de fou, des montagnes de couleurs rougeâtre de fou, des plaines désertiques à perte de vue, des contrôles de polices, des lignes droite pendant des heures... On arrive finalement à 23h30 sur salta. Heureusement la gare est proche du centre ville. La ville ressemble à une grande ville nord américaine couplé à une grande ville mexicaine. On sent ici que le niveau de vie est plus haut qu'en Bolivie. Il y a quelque chose de plus occidental. Les gens sont différent physiquement de la bolivie/Pérou. Une frontière terrestre passée qui est aussi culturel. C'est impressionnant. Après avoir tenté désespérément de trouver une auberge, nous voila dans une autre proche du centre. Quel galère. Bon qui dit Niveau de vie plus élevé, dit prix plus élevé... les prix ont doublé depuis la Bolivie...

On a pris une nouvel heure supplémentaire avec une nouvelle entrée dans nouveau fuseau horaire. Une heure de moins avec notre décalage avec l'heure française. On a plus que 4h d'écart avec la France.

24.01.17 Dormir. Se reposer.... au petit matin en ouvrant les yeux, j'ai découvert 4 personnes de plus dans la chambre alors qu'on s'était endormit qu'a deux. Petit dej, réglage de 2/3 trucs et on part en ville rencontrer Lucie avec qui je discuter déjà depuis un petit bout via facebook, avec qui on partagera l'aventure sur la semaine à venir. Nos chemins se rencontre en ce point du continent. Bien sympathoche (normal c'est une GIRARD), on blablate jusqu'a ce qu'on parte en ville faire le tour des agences de locations de voiture. Lucie a une bonne gestion de l'espagnol, et surtout beaucoup de sociabilité. Elle m'impressionne. Alors que vers 5h, elle nous laisse finir le tour des agences (et part rejoindre la nana qui l'heberge sur salta), en sortant d'une agence on tombe sur Patrick, un français expat depuis 30 ans ici en Argentine. On blablate, il nous emmène chez le gars qui lui a racheté son agence de tourisme et qui loue des voitures aussi. Il est 5h30, et la chaleur me rend vraiment très mal. Il fait tellement chaud que je ne me sens pas très bien... c'est étouffant, j'ai besoin de m'asseoir et de rentré à l'auberge oú il fait un peu plus frai. Finalement c'est en soirée qu'il se met à faire bon, que c'est bien plus vivable. On retrouve Patrick a 7h30 dans un café, on discutera mais Patrick nous fera aussi un plan sur ce qu'il y a à ne pas louper dans la région (lui qui à gérer une agence de tourisme dans le coin pendant plus de 20 ans, il connait le terrain). Un sacré numero ce Patrick, visiblement connu de beaucoup dans le coin. Un vrai Parrain. Au top, on passe un bon moment! Vers 9h40... alors que je rentre à l'auberge prête à me poser, je reçois un message de Lucie qui me dit qu'elle est en ville avec Guadalupe , qu'on est invité à venir avec qu'elles manger. C'est partie, on les rejoints. Guadalupe nous invite également à venir chez elle dormir demain soir plutôt que de rester à l'auberge. Cette nana, prof de latin/grec, est vraiment super sympa. Au top. On passe une super bonne soirée, à discuter, à découvrir de la bouf typique d'ici, à prévoir notre trip en voiture...

Bref il est 1h30 du matin, et on se fait seulement déposé par Guadalupe devant notre auberge. On a pas vu le temps passer.

[ quand j'écoute Lucie parlais, et que je vois mes interactions avec les argentins... Je comprend que j'ai encore beaucoup de travail sur mon espagnol... Il est déplorable.]

26.01.17 Aujourd'hui, tranquillou billou, après un petit dej et un temps pour faire les sac avant le checkout, on s'en va en ville réservée une voiture pour demain. On y retrouve Patrick venu rendre visite à l'agence. On discute avec lui un peu avant d'aller se balader en ville, avant que la chaleur devienne insupportable.

En fin d' aprem, on retrouvera Lucie et Guadalupe qui nous emmène dans sa maison. On dors dans les lits de ses enfants, une maison au top, buena Onda, qui respire l'esprit de famille et qui a une âme (pour moi un hostal n'a pas vraiment d'âme, autre que le passage d'enormement de voyageur...). Une maison respire la vie, ... et c'est vraiment chouette de me retrouver dans une maison. J'aime beaucoup, et Guadalupe est au top (elle nous a proposé de faire une machine à laver.. le top. La 2ème en 4 mois. Nice.)(j'ai kiffé la douche. Salle de bain non partagé, propre, sans vents sous la porte, avec de la place en sortie de douche, tes affaires sont sèches... bref les petits plaisirs de la vie...) En soirée, on s'en va chez une de ses voisines et ses deux fils ainsi que son filleul, manger. On y a cuisiner des crêpes et une tarte au top... et profité du four pour se cuisiner le repas de demain midi, pour la route. Une soirée au top. Je vous dit pas la crêpe beurre-sucre comment elle a fait plaisir (Enfin, je dis LA, mais c'est plutôt LES crêpes...). Au top pour le ventre. Une soirée buena onda, qui ne fini pas très tôt, ... et qui débute sur l'anniversaire de sa voisine. (On travail l'espagnol, on travail.... les argentins parlent SIIIII vite. Y'a pas photos, l'accent latino/espagnol que je préfère est le mexicain) au top, mais crevé, on part se coucher.

Grand merci à Lucie pour nous avoir présenté à Guadeloupe. Grand merci à guadaloupe pour nous accueillir comme ça avec les bras tant ouvert.

26.01.17 On se réveil avec difficulté, on avale un petit dej offert par guada... et on se rend compte qu'il est 8h30, l'heure à laquelle on devait être devant l'agence de location de voiture. Guada nous dépose en ville, il est 9h30. On récupère la voiture face au gars qui tire la gueule... puis on tourne dans toute la ville pour retrouver nos 2 belges de flandre avec qui on partagera au moins les 2 premiers jours de vadrouille. Toon et Tina. Tina gère plutôt super bien le français, Toon un peu moins...mais il s'en sort très bien. On part sous des trombes d'eau avant que le soleil ne reaparaise. On a commencé par une route fortement à virage ce qui nous a valu une sensation de gerbe collective. Et c'est le début d'un long voyage relativement serré dans une voiture oú l'on a blindé à fond le coffre avec tout le monde en sardine dans la voiture. Un paysage de fou, changeant régulièrement s'offre à nous. Des couleurs de fou. On s'est arrêtée dans 2 petites villes, Punamarca avec sa montagne aux 7 couleurs et Tilcara un petit village bien charmant... (oú j'y ai trouvé une casquette au top... vous allez ADORÉ ;p ).

On passe une superbe journée à rire, partager, s'arrêter prendre des photos, chanter.... bref une bien bonne journée dans des paysages sublimes. [Bon je suis officiellement la seule à pouvoir conduire, car la seule avec son permis de conduire français et international sur moi, mais c'est Nico qui a conduit toute la journée.... vous connaissez mon amour pour la conduite...] ce soir, on a retrouver Claude (notre Fameux Claude de samaïpata, notre mascotte) sur Huamahuaca plus au nord, oú l'on y passe la nuit. Charmant petit village. Au top . Claude à toujours la patate, toujours aussi drôle... on passe une bonne soirée.

Crevé, on part dormir.

27.01.17 Après une bonne petite nuit, nous voila repartie. On rend la chambre, monte poser notre sac dans la nouvelle casa pour dormir et prendre le petit dej avec Claude. On part en milieu de mâtiné avec Toon et Tina en direction de la fameuse montagne aux 14 couleurs : el hornocal. Magnifique lieu, avec une montagne très coloré, avec énormément de relief. Vraiment top.

On rentre, on mange avec Claude, et on part avec lui (donc à 6 dans la voiture... normal...) faire une petite rando dans les environs (guider par notre guide national). Beau petit coin, montagne aux couleurs, canyons.... au top.

Retour à la ville, apéro en ville avec la troupe et zou, 10h rentrée au bercail, minuit au lit... demain on reprend la route... direction Salta. Au top d'avoir vu Claude, et d'avoir pu partager cette journée avec lui.

On a aussi dit au revoir à nos 2 bbelges qui demain parte dans le sens inverse de nous. On s'est bien marré, au top.

28.01.17 Après avoir plié bagage, dit au revoir à Claude (mais pas adieu)... on prend le départ en direction de Salta. (Sacré Claude il va me manquer. C'est Vraiment quelqu'un de bien.) Sur la route, on prend un gros détour, pour aller observer les salinas sur la route de Punamarca. La route pour s'y rendre est juste au top, les salinas sont jolie (bon faut avouer que c'est le salar d'uyuni en 1000 fois plus petit...).

La route est juste magnifique sous cette journée de grand soleil bleue (hyper chaude). On ramassera sur la route un gars de l'armée qui attendait son collectivo. On l'a récupérer en stop. Bien sympatoche... quoique un brin gêné parfois (surtout lorsqu'on chantait).

Arrivée sur Salta, chez Guada, comme elle est absente, on laisse les sacs à côté de sa maison et l'on repart en ville, prendre l'apéro avec Patrick.

On est revenu sur les coups de 21h, ... une bonne douche (qui a tellement fait du bien...) et un bon repas partagé avec Guada. Au top. Fatigué, explosé,... on s'en va se coucher.

Demain ... on remet ça.

29.01.2017 Alors qu'on avait prévu de partir vers 9h/9h30... on ne décolle qu'a 11 heures. Comment ne pas profiter de Guada, bien trop sympa. On parcours toute la journée sous un caniard de plomb, des paysages de fou. Des vallées vertes d'herbe, des vallées de roche rouge, des murs blancs, des montagnes de plusieurs couleurs, des cactus en tout genre, on traverse le parc national des cactus, on a vu des canyons, des caves à stalagmite, j'ai même pu conduire sur la ligne droite la plus longue du monde à cette altitude ( plus de 3000 mètre d'altitude si je me plente pas...) : la fameuse ligne droite de Tintin. Bref, on en a vu plein plein plein les yeux. C'était magnifique. Et en plus, on se marre bien... et ça c'est top.

Ce soir on dors à Cachi, ville en face d'un volcan à plus de 6000. Alors, on a l'impression d'être redescendu au niveau de la mer... mais non, nous sommes à plus de 2000 mètre d'altitude quand même. Ce qui est rien pour nous à l'heure actuelle, on galope comme des lapins... mais en France on serait les pieds dans la neige.

(À humahuaca, je m'étais un peu cassé la gueule dans un cactus (juste mes 2 mains... mais quand même...)... j'ai pas réussi à sortir toutes les épines de mes doigts... je douille encore...)

je suis explosé.. Et c'est sans doute le soleil, la chaleur, l'altitude, la voiture qui joue un.bon gros rôle la dedans. Mais je dors comme une masse.

30.01.17 Une journée de plus à vadrouiller dans la vallée sous un soleil de plomb. Des paysages fabuleux avec un canyon de fou... au top.

On fini notre journée sur El Taffi (a défaut de ne pas s'être arrêté à cafayate, grand lieu du vin argentin... toutes les bodega étaient fermées. On y repassera demain, pour faire de la dégustation de vin.) pour trouver un lieu où dormir, on décide de frapper chez les gens pour leur demander si l'on peut planter la tente chez eux. (C'est que des maisons de dingues, principalement de vacances...). Après 3 maisons, la 4ème est la bonne. Une famille de descendance italienne venu immigré ici. Le petit vieux , mario, du haut de ses 74 ans est excellent. C'est lui qui a dit mais nooonnnn qu'ils s'installent, y'a de la place alors que sa fille était plus réticente. Quoi qu'il en soit, sa fille est extra aussi, la mère super sympa. On est bien tombé.

On a planté la tente, tenté de trouver de quoi manger en ville et nous voila dans Notre petite tente. Ici il fait plus frai (bon pas froid. Pas comme chez vous. Il doit faire un 15-18 degrés..bon aller, peut être 20. Un bon 20... mais j'ai quand même sortie le pull. )

31.01.17 Après Une bonne petite nuit en tente dans le jardin de nos hôtes, nous voila invité à une magnifique table de petit déjeuné. On partage un bon moment, on mange bien, on blablate....puis viens le temps de plier bagage et de prendre le départ. Avec énergie nous plions les tentes, posons les sacs dans le coffre, disons au revoir.... et la, on s'installe en voiture. Au volant, je remarque que la clef n'est pas sur le volant. Et la, j'ai pu observer les yeux de Lucie s'ecarquiller, son visage dire "oh putain de merde" avant de nous demander si quelqu'un a fermer le coffre, ce à quoi Nico a répondu positivement. Et là, on s'est rendu compte que la clef était dans le pull de Lucie... dans le coffre. LA MERDE. 1h si ce n'est pas 2h, à chercher une éventuelle trape pour ouvrir le coffre, une pour baisser les sièges arrières, Gabriella a tenté d'ouvrir le coffre avec clef et fil de fer, Mario et sa femme sont partie chercher un serrurier de dispo dans le village... bref. Tout ça pour se rendre compte que ce putain de coffre ne s'ouvre qu'avec la clef... POINT. Au bout d'un moment, après avoir tout essayé, Nico a eu l'idée d'aller au levier sur la plaque arrière recouvrant le coffre et rejoignant le siège (plaque qui n'est pas amovible, coffre qui est une male...)... il finira par arrivé à déboiter un bout, 20%, on reperera un trou qui nous permettra de glisser la main dans le coffre... et là, miracle, lorsque je choppe à tâtons le pull. Soulagement général, pas de cassage de tirelire pour payer le mécano/serrurier... Et alors qu'on propose d'inviter la famille (qui nous a sacrement aider) à manger... c'est eux qui nous propose de resté manger. On part donc faire un tour des alentours avant de passer à table. Un petit festin tout simple... mais c'était juste ce qu'il fallait. De la salade... de la vrai salade. Ca m'avait tellement manqué. On a bien mangé, passé du bon temps avec eux... avant de RÉELLEMENT prendre le départ. (Bon c'est une catastrophe, les argentins ne me comprennent pas, .... psychologiquement, c'est dur. Impossible de m'exprimer.)

on est donc repartie sous la pluie avec notre bouteille d'eau de 5L et nos petits gâteaux offert par la famille par peur que l'on ai faim et que l'on se déshydrate... Avant d'arriver à Cafayate pour une dégustation de vin (dans des caves mieux que d'autre. Certains c'était une catastrophe. Dans la categorie je connais rien au vin mais je te fais goûter... il y a eu la nana qui te sert le vin comme du coca dans son verre à moutarde, le gars qui répond à ma question de Lucie "avec quoi vous conseillez ce vin, quel est sa saveur" ... monsieur à répondu "quelque chose de sucré (vaaassteuh comme réponse) . C'est une saveur sucré, c'est un fruit, le raisin...." AHHHHHH pardon, on a cru que le vin été fait avec de la pommeuhhhhhhh. Bref quelque amateur. Mais on est tombé sur Javier, dans la maison Etchar tout juste racheté par Ricard, qui lui été au TOP. Puis l'on a repris la route en direction de salta. Une vrai course. On est arrivée plus de 20 minutes en retard pour rendre la voiture. On a speedé. Quel galère. On été très juste. (Le tout dans un très beau décors)

Guada est venu nous chercher, on s'est retrouvé à manger chez sa voisine Lourdes, ses 2 fils, un cousins, ainsi que les 2 fils et la fille de Guada revenu des vacances de chez leur père. Tout le petit monde nous avait attendu pour le désert. AU top. Une énergie très familiale. C'est super agréable.

Une bonne douche, un lit... au TOP.

01.02.17 Après une bonne grasse mat, un bon petit déjeuné (avec en prime, une bonne grosse coupure de doigt du couteau que je tenais dans la main droite sur un doigt de ma main gauche... une belle entaille... je peux vous assurer que les couteaux de Guada coupent très bien, toute la largeurs de mon doigt là découvert...), on est partie avec ses 4 enfants et 2 cousins au bord d'une rivière. On y a passé une bonne partie de l'aprem.

Puis, avant l'orage, on est repartie. On à récupérer 3 familles, qui ont tous en moyenne 3 enfants et 1 cousins. On était plus de 25, en route vers le Viaduque que Guada voulais nous montrer. Moment super sympa sur les rails d'un train, en hauteur, sur le pont,... puis balade des alentours. Au top. Bon petit moment.

De retour à la baraque, c'est chacun fait sa vie, prépa de cuisine et bouf. (Comme tout les soirs avec guada, on mange après 23h... très particulier pour notre estomac qui a bien faim des 20h...)

[petit Brownie fait maison qui a plut. Perso j'étais pas trop satisfaite]

02.02.17 Une bonne autre grasse mat pour bien se reposer. Aujourd'hui on a décidé de rester chez Guada, profiter d'elle et de ses enfants, de passer une journée tranquille sans courir. En aprem, on ira se balader sur un mont des alentours avec vu sur Salta au loin. (Avec toute la troupe de parents er d'enfant de la veille, avec une nouvelle famille, celle de Maria Helena, une bonne amie de Guada. Une famille avec le smile tout le temps. Ca fait chaud au coeur...)

On rentrera sous la pluie, les loulous s'amuseront à glisser sur la plouse... bref la pluie cessera. Guada me redemandera de faire mon brownie. Du coup, elle est partie acheter le nécessaire et je me suis mis en cuisine des que l'on est rentrée. Ca fait jamais de mal que l'on me redemande de cuisiner... c'est un véritable compliment . En plus, je l'ai réussi ce soir (bon en même temps, j'ai pu faire le brownie avec du VRAI beurre et non de la margarine... ca change tout. )

La famille de Guada est au top. Des enfants souriant, sympa et bienveillant. Elle en a 4. Comme son ancien marie était blanc, elle a donc un garçons et une fille BLANc blanc blanc comme des anglais avec les cheveux blonds et deux autres garçons brun à la peau métissé argentin. Du coup, à premier coup d'oeil, difficile de savoir que les deux blanc sont les siens. Et pourtant, je vous assure que si ! Une belle famille métissé. Guada est une super maman bien cool. Au top je vous dis.

03.02.17 Après un bon petit déjeuné, un dernier au revoir aux enfants ... Avec Guada et Maria Helena, nous descendons jusqu'à Tucuman, une ville à plus de 2h30 de trajet d'ici. (bon, on pensait partir vers 9h30... on est plutôt partie vers 11h30...) Arrivée dans la ville de Tucuman, on retrouve une amie de Guada, Vicky, qui nous accueil avec grande énergie. Elle insiste pour que l'on mange dans une des pizzeria famosa de la ville et décide de nous inviter (puisque nos yeux en regardant la carte en disaient long sur notre budget...) On passe un super moment à table, même si Vicky parle très vite et j'en comprend qu'un mot sur deux, elle parle énormément de religions, ... mais elle dégage une tel énergie positive, une tel sympathie... qu'on l'adore déjà. Vers 16h30., Guada et Maria Helena nous dépose en sortie de ville pour que l'on puisse commencer l'auto stop. Avant de nous laisser, elles ont acheté une glace pour qu'on la mange avec notre reste de brownie de la veille. Une délice avant de prendre la route. Accolade, embrassade et remerciement, c'est l'heure des séparations. C'est le coeur lourd que l'on quitte Guada et Maria Helena. 17h .. on commence l'auto-stop... absolument pas sur la bonne route. 17h14, un jeune s'arrête et nous avance de 5 km. Il a cru que l'on été argentin. Il est coolos. C'est une petite avancé qui nous lance bien. 17h27 on reprend le stop. 17h30 un gars dans la 40 aine, Arthuro, s'arrête et nous emmène plus loin, sur une autre route plus passante. Avec Nico on monte à l'arrière du pickup, cheveux dans le vent, pendant que Lucie gère la com' à l'avant . 17h 45 on reprend le stop, un peu démoralisé car l'on a il en vu l'autoroute .. et l'on a été déposé sur une petite national plus loin. 18h08. Daniel s'arrete, avec ses 2 fils. Ok nous avance de pas grand chose mais c'est toujours bon à prendre. 18h18, on nous dépose... Et la ... Une pluie de fou nous tombe dessus. On est trempé. En tentend de rejoindre un abribus, bien trop loin, on se réfugie chez une famille bien modeste dans leur petite maison, gêné de nous recevoir ainsi, mais avec toute la gentillesse du monde ,... nous attendrons avec eux, la fin de la pluie. 19h15. Lucie a demander à 2 camioneurs s'ils pouvaient nous avancer un peu. Ils acceptent. Nico montent avec un des 2 camioneurs, et avec lucie on monte avec Julio césar. On s'en va à 175 km d'ici. Ce qui est une belle avancé... à l'exception que nous roulons à 60 km/h au lieu de 110 dans ce camions de 30 000 kg gorgé de sucre, ce qui nous fait quasi doublé notre temps de route sur la distance parcourue. On decidera de rester avec eux jusqu'à Cordoba, 300km de plus plus loin, avec une arrivée à 4h30 du matin prévu.

Ce n'est pas sur la route, mais ca nous emmène sur une route bien plus fréquenté, rapide et efficace. Il nous restera néanmoins 700km à effectuer demain pour rejoindre Mendoza.

04.02.17 Arrivée vers 5h du matin sur cordoba après une nuit pour ma part allongé dans la couchette du camion, tête entre la glacière et nos gros sac, ayant pour cousin le duvet de Lucie resté à l'avant. Autant Julio César nous parresait safe sur les premières heures, les suivantes il nous a un peu parut chelou. D'après Lucie, je lui aurait tapé dans l'oeil des le début. Il m'a plus oú mon fait comprendre que je rentrerai d'Argentine marié avec un argentin, qu'il pouvait me montrer des coins sympa oú campé et faire du vélo (pendant que sa femme reste à la maison avec les goss...)... mais alors qu'il a bien compris qu'il n'avait aucune chance avec moi, que je ne parlais plus et tombais de sommeil, il a commencé à drager Lucie. Il lui posait plein de question bizarre et tout autant personnel.... impossible pour moi de dormir complètement, j'ai gardé une oreille bien tendu au cas où... Lucie a bien géré la situation. Bon, Julio C. Nous foutera à fond les balles la musiques en chantant une chanson tout aussi douteuse à tû-tete, s'arrêtera en plein milieu de la nuit, en plein milieu de l'autoroute, sur un côté pour juste prendre son sac de couchage et me le mettre dessus. Bref, sympa mais chelou... pas mécontent de descendre. Le coin oú l'on est semble sensible et dangereux. on décide de resté dans la station essence tout en demandant aux voitures qui passe se ravitailler si elle ne vont pas sur notre chemin... 7h45. On demande à un bus visiblement privée qui accepte de nous prendre pour une partie du chemin . C'est plus de 250 km. C'est super, cela nous mets sur la bonne route. Au top. C'est une troupe de chanteur qui s'en va dans le sud faire un concert. On sympathise avec un des chanteur, Hugo, qui parle francais. il a longtemps été danseur sur paris, toulouze et en Espagne, ainsi que mexico city. On finira également notre nuit dans le bus, jusqu'a ce que nos chemins se séparent. 10h08. Arrivée sur notre jonction, nous descendont pour reprendre le pouce. Nous quittons le groupe et le très sympa Hugo. 11h00. Lucie a réussi a quémander à un pickup de nous emmener à la ville suivante, route unique pour la direction de Mendoza Finalement, le couple dans la 60 aine nous propose de nous déposer à San Luis, plus de 200km plus loin. Au top que demander de mieux. Le couple bien que discret est super sympa. Ils nous offreront même un petit sandwich maison pour midi. 14h20. On arrive sur San luis après 3 bonne heures à dormir en voiture. on nous dépose à l'entrée de la ville, sur une grande station service. 14h45, un chauffeur de camions nous fait signe. On va le voir, il s'en va à mendoza et nous propose de nous prendre (alors qu'on attendais désespéré sur le bord de la station service, toutes les voitures était Full de monde. ...) au top. C'est partie pour 3 nouvelles heures. Mais bon, le chauffeur a un putain d'accent, je comprend rien. Même pas son prénom. C'est la galère pour communiquer. Finalement notre camionneur, qui s'appel Luka, est sympa. Il nous aide, appel ses potes pour savoir si certains passe la frontière et pourraient nous prendre. Arrivée à une heure de Mendoza, la ville, Luka nous annonce que lui s'arrête ici. Voyant que nous souhaitons nous rendre dans la ville même, il nous propose de l'attendre après son boulot, il nous amène en camionnette perso. Du coup il nous dépose chez sa femme et sa fille, et repart au boulot décharger son camion. On monte donc en camionnette avec Cynthia et sa fille pour se rendre sur son lieu de boulot. On l'attend plus de 1h30 (agrémenté d'un petit Matecito offert par Cynthia)... puis nous rejoignons la ville de Mendoza à une petite heure de là. (À jouer avec sa fille qui est une vrai batterie sur patte...) finalement, arrivé à la station de bus de Mendoza, on apprend qu'a cause d'une forte tombé de neige, le passage de frontière est fermé jusqu' à nouvelle ordres. Nous sommes donc bloqué au Chili. Cynthia et Luka nous invite donc à venir passer la nuit chez eux et de retenter notre chance demain. Ils habitent une modeste maison (vraiment modeste. Pas sur que ce genre d'habitat existe en France... Même le plus pourri des HLM...). Ils sont extrêmement sympa et nous invitent même à manger.

Demain c'est dimanche et c'est le jour de repos de Luka, mais Luka le passera avec nous à nous aider... des amours je vous dit.


 
 
 

Comments


bottom of page