Bolivie, part 3 : Sucré et les allentours du Salar d'Uyuni

16.01.17 C'est après une nuit ma foi pas si pire, sur une route défoncé que nous arrivons sur Sucre. Il fait bon, voir chaud. On pose les affaires et l'on va en ville.. la ville n'est pas ouf, mais c'est certainement l'une des plus belle de Bolivie. Et la ... couille du siècle! En 7 ans, ca m'était pas arrivée une seule fois. 3 erreurs sur mon code de carte bleu et hopla carte bloqué! Galère galère. J'ai plus un rond sur moi. J'appel la banque, rien n'y fait. Je dois redemander une nouvelle carte et la faire envoyer ici. La loose. J'ai bientôt un passage de frontière, pas de lieu fixe... plus de 2 semaines de délais minimum.... j'aurai ma carte qu'a Santiago del Chile, dans plus de 3 semaines. Au bout de ma vie. la galère. Merci Nico d'être là, même si on est limite par mois en nombre de retrait, quantité Bolivie.. on risque d être bloqué un Peu! Mais sans Nico, je serai entrain de jongler à un feu rouge pour payer mon repas et ma nuit. En fin d'après on s'est promener en ville, trouver des crêpes à manger.. puis on a fini par le fameux plat de base avec frite/riz/salade/ oeuf pour moi, millanessa pour Nico. On a bien galérer pour trouver la bouf.

17.01.17 De bon matin, après une bonne petite nuit quand même pour bien récupéré, je part en mission trouver une banque qui fait des transactions MoneyGram (merci à la famille qui me vire de l'argent pour que je puisse sur le mois à venir avoir un peu de liquide puisque je ne reçois pas ma nouvelle carte bancaire avant Santiago del Chile, soit le 7 février)... La première banque ne fait pas de transaction aujourd'hui... euh ok. A l'aide de Nico, je cherche des banques MoneyGram dans Sucre. La deuxième, je fais la queue... et la, au guichet on me dit que non, ici c'est seulement Western Union... merci au gars qui m'a renseigné avant que je prenne mon ticket. On sort on cherche on cherche... et alors que j'abandonne pour la mâtiné... on tombe sur une banque MoneyGram. Boumboum, je chope un ticket et fait encore une fois la queue (les banques sont ultra bondé tout le temps c'est impressionnant...). On attend puis viens mon tour au guichet. Après 5 minutes de vérification, elle m'annonce que ce n'est pas possible car je ne suis pas cliente de la banque et qu'il me faut un compte. Elle m'envoie donc vers LA grosse banque principal moneygram de la ville (à coté de la oú l'on réside... heureuse d'avoir marché tout ca...). Du coup, avec Nico, on file à la station de bus afin de faire une première reconnaissance pour le prix et horaire des bus en direction de tupiza. De retour dans le centre, je passe à LA banque et, sans aucun soucis, récupère mon dût. Ce dépannage est le bien venu, car jusque là, c'est Nico qui m'avancé... et ici, en bolivie, on est très vite bloqué à un certain montant de retrait par semaine. Donc j'aurai pu nous mettre tout les deux dans la galère. Je reprend aussi par la même occasion, un peu d'autonomie et relâche la pression. Après avoir bien mangé, on rentre se poser à l'auberge et y trainnouiller. Tranquillou billou. Puis vers 5h, on retrouve Nicolas (rencontrer sur Samaipata) avec qui l'on va boir un coup en ville, et papoter. Au top. Mais viens l'heure de rentrer, récupérer les sacs et filer vers la station de bus. A la station, on négocie un bus qu'on a bien moins chère qu'au prix proposé dans l'aprem. Au top. C'est partie. Le bus est confort pour un bus bolivien, y a de la place pour les jambes... on est vachement surpris. Bon mon siège est casé, il revient toujours à la verticale.. ce qui est super super chiant. 18.01.17 Une nuit fraiche, car nous avons dût passer plusieurs sommet, nous sommes au dessus des 3000 mètres d'altitude. Une nuit relou car mon siège revenait toujours à la verticale. Bref pas la meilleure nuit... et l'on est arrivé à 4h30 du matin sur Tupiza. Première auberge où l'on s'arrête, on comprend pas le type. On décide d'aller voir ailleurs. Deuxième auberge, 5h30 du matin, le type nous dit que si l'on rentre, on doit payer la nuit en cours qui se fini à 6h00 du matin.. grosse blague. Comme le village est mort. Que je me souvient que Joris avait parlé de nuit offerte par des tours ... je propose à Nico d'aller attendre l'ouverture des agences sur la places, et de se caler sur un banc. Finalement je dormirai près de 2h sur mon banc, sur la place principale... à peine réveillé par la vie qui s'éveille dans la ville. Soleil qui nous réchauffe, on part faire le tour des agences que l 'on croise.. au hasard. La première oú l'on s'arrête, (une des plus recommandé), nous calcule à peine, nous parle mal, sans intérêt... bref on a pas envie de resté. La deuxième, Maribella, au taquet, le sens du commerce, le sourire aux lèvres, sympa comme tout... avec en plus un prix sur les nuits d'auberge.. on est satisfait. On part en voir une troisième, très bien aussi... mais on a bien apprécié le contact avec Maribella, on retourne la voir. Au final, ils font tous les mêmes prix, le même tour, la même proposition... on verra si l'on a bien fait de choisir cette agence.(on a croisé un couple de français, qui faisait juste derrière nous, le tours des mêmes agences, ... on a appris le soir même, qu'ils ont pris la même agence. Ils ont l'air bien sympa. C'est cool.) du coup, Maribella nous emmène dans l'auberge avec qui ils ont une entente... et on arrive dans la première auberge qu'on a fait avec le type qu'on ne comprenait pas du tout. Mais cette fois ci, on a un prix.. alors c'est mieux. On s'installe donc dans notre dortoir de 10 personnes... 10 lits. On est seule pour le moment mais ce n'est qu'une question de temps. Il ne me faudra pas bien long pour que je reparte pour 2 heures de sommeil. A midi, on est partie manger dans le resto de la mère de Maribella (oú elle même est serveuse). Elle nous avait bien vendu son truc. Au top, elle me fait du Végé pour moi. En aprem, c'est le tour de Nico de partir en sieste. J'en profite pour Skyper et travailler sur le blog.

Et en soirée... on retourne manger chez la mère de Maribella. Oú Nico goute un plat typique et moi, on m'a cuisiner un petit truc appart. Pas de quoi remplir mon ventre... mais c'était suffisant.

Une bonne nuit (et une bonne douche) avant notre départ demain en tours dans la régions sud d'uyuni et de son salar, en 4x4 all inclusive. (C'est assez compliqué de le faire soit même... alors on douille un peut, mais cela compense avec le volontariat oú l'on a rien dépensé...)

19.01.17 Alors que je me réveil rapidement avant notre départ vers notre trip de 4 jours vers et dans le Salar d'uyuni avec une agence en 4x4... je consulte mes mails, avant une coupure de 5 jours d'Internet.... et je constate que j'ai été reçu au PVT canada. J'ai absolument pas le temps de répondre maintenant, j'ai 10 jours pour finaliser mon inscription ou je la perd... je suis mêler entre l'excitation et le stress.. Me voila donc partie à l'agence, avec l'idée en tête que je dois finalisé cette inscription au plus vite. On retrouve donc le couple de français croisé à l'agence hier, Aurélie et Alexandre avec qui l'on va partager ces 4 jours de trip, ainsi qu'Yvette notre cuisto et Carlos notre guide-chauffeur. Et c'est partie. Un décors de fou furieux des la première heure. En partant de tupiza, on est que 5 4x4 à se suivre (alors qu'en partant d'uyuni, ca aurait été du 50 4x4...). Le décors est fou, Carlos, yvette et la mère de Carlos (venu dans la voiture pour se faire déposer dans son village...) sont super cool, Aurélie et Alexandre aussi. Au top. On enjoy.

On va manger dans un décors de fou, lama, vigounia au rendez vous, mais aussi âne, canard, autruche, mouton, une sorte de gros chenchila... Le tout donc un décors de canyon, volcan, montagne, altiplano,... c'est malade, il fait beau, le décors et à couper le souffle.

Vers 14h, alors qu'on s'est arrêté dans un petit village, ... c'est la panne. La voiture ne redémarre plus... la galère. Carlos de revêt de sa combinaison de mécano et se met à trifouiller à tout, à être sous le capot, démonter la batterie... bref ca a durer 2h, (moi j'ai fait une sorte d'une heure à l'arrière tranquillou...)... jusqu'a ce qu'il finisse par trouver le problème... ce qui nous a permis de repartir. (On été loin de tout... s'il fallait changer une pièce, ca aurait été la merde. On aurait sans doute du attendre quasi une journée que quelqu'un débarque de Tupiza avec la pièce de rechange pour pouvoir repartir...). Tout est bien qui fini bien... on repart. Avec 2h de "retard", on se retrouve archi seuls. Y'a plus un 4x4 à l'horizon.

Des nouveaux décors de fou jusqu'au couché de soleil. On est monté jusqu'a 4800 mètre d'altitude. Il faisait pas chaud. On finira la dernière heure et demi sous la nuit noir avec un ciel étoilé de fou. Magique. On a enchaîné des décors de fou furieux et ce n'est que le début ... le tout avec de la musique latino toute la journée, demain on prend le control de la musique, on en peu déjà plus.

(un phenomene etrange vu dans le ciel...)

On arrive donc à 9h/9h30 à l'auberge/ca sa oú l'on dors, (où sont déjà arrivé les autres groupes..). On a le droit à un petit apéro, avant qu'ivette nous ramène un délicieux repas (avec des préparations spéciale rien que pour moi, sans viande, spéciale Végé...). On a joué au carte avant la bouf, mangé et filer dormir...on est explosé.

20.01.17 Réveil, petit dej et nous revoilà sur la route. Du début à la fin, un paysage de fou furieux. Des volcans, des montagnes, des lacs blancs, des lacs verts, des lacs rouge, des lacs turquoise, des flamants rose, des vigounias, des lamas, des chenchillas geant, des déserts, des frontière chili et Argentine, du soleil, du soleil, du soleil et beaucoup de vent...

Énormément de chose à voir, des paysages à couper le souffle (et énormément de voiture en sens inverse venant d'uyuni... ). C'est juste fou. La journée peu se résumer à "whaouu". Amazing. Increible. C'est top, c'est vraiment un truc de fou à faire dans sa vie. Que bueno !

21.01.17 Et on remet ça ! Après un petit dej, on saute dans la voiture et on s'en va avec Carlos et Ivette, au taquet. On enchaîne des paysages de fou, des déserts, des plaines entières, des étendues de fou, des blocs de roche, des lacs, des lamas, des flamants roses dans des décors de fou, paradisiaque, irréel, fou, magnifique, ... On s'éclate toujours autant entre nous, Carlos et Ivette compris. On a pas mal réussi à se demerder pour se retrouver seul toute la journée ou à arriver les premiers sur les lieux. Dans la joie et la bonne humeur.

En fin d'aprem, on se retrouve dans un petit hostal sans tout les groupes des autres jours. On est dans une baraque faite complètement de sel, venant directement du salar. Tout les murs, lits, tables, chaises... sont en sel. C'est juste extra. Au top.

Puis on partira à l'entrée du salar d'uyuni pour voir le coucher du soleil... sur le salar. FOU furieux. Malade. Magnifique. (Bon la on été loin d'être seuls...)

le tout terminé, on a pu observer le ciel étoile qui lui aussi est juste MALADE ! Peu de pollution lumineuse, ce qui fait apparaître un nombre d'étoile de fou, dans une nuit noir sans un nuage. Magnifique. [ Aujourd'hui nos doutes n'en sont plus... depuis le début nous assistons au début d'une romance entre notre guide et notre cuisinière... ca dragouille sévère... ]

au top. Journée extra. On s'en ai mit plein les yeux encore. Un tour de fou. Juste magnifique. Les décors sont dingue (me rappelant parfois le tour dans le sud ouest américain avec ses plaines et ses canyons...). Hâte d'être demain.

22.01.17 On se lève hyper tôt pour pouvoir assiter au lever du soleil dans le salar. On se retrouve au milieu de nul part, face à un spectacle de fou furieux, dans le froid, sur cette surface de sel d'une superficie de plus de 12 500 km2, profond de 120 mette, alternant des couches d'eau et de sel. (Le salar est dangereux contrairement à ce que l'on croit. Le sel peut se briser, et l'on peut tomber dedans comme sur de la glace. Il y a des lieux où il ne faut pas s'aventurer. Beaucoup s'y sont perdu, il y a énormément de kilomètre sans horizon... bref, être avec quelqu'un qui s'y connait c'est mieux...) Après avoir assisté à ce magnifique spectacle, on se fait le petit déjeuné, là, sur le salar... au top. Les lumières continuent de changer, c'est magnifique.

Petit passage au fameux hôtel de sel du milieu du salar, relativement laie, aux toilettes dégueux à 5 boli; oú se trouve les fameux drapeaux du salar.

Puis, la chaleur venu, on se rend plus loin , perdu, seul au monde, pour faire les fameuses photos de perspective sur le salar. Alors attention révélation... ce n'est pas aussi simple que l'on le croit. C'est même franchement chiant parfois. On a galérer à trouver un appareil qui ne focusait pas sur l'objet devant, tout en ne nous rendant pas flou (tout comme l'objet de devant...)... la galère ! Mais cela rend bien et nous fait des photos fun. Au top. (J'ai d'ailleurs méga bien cramer, avec la réverbération du soleil sur le salar, avec un soleil qui tape fort... j'ai beau avoir mis de la crème...)

Après cette séance shooting, petit bouf de midi en plein sur le salar. Au TOP. Il est magnifique. Cette étendu devant nous est juste wAhou! On marche pied nu dessus, c'est juste le top du top.

Puis viendra le temps de rentrer. On déposera Aurelie et Alexandre sur Uyuni, partant vers le Chili, alors que nous, nous reprenons la routes en direction de Tupiza avec Carlos et Ivette. 6h de route de terre pour revenir. On est tous tombé de fatigue, ... sauf le pauvre Carlos qui devait conduire. La route du retour était juste magnifique. Les 2 dernières heures en directions de toutes avec des vue sur des canyons à l'Américaine, des falaises rougeâtre... ca à envoyé du pathé. On quitte notre guide, notre cuisto, ... au top ces 4 jours. On rejoint notre auberge, oú nous galererons un dimanche soir à trouver de la bouf pas chère, voir de la bouf tout cours...

Petit bémol de la journée, sous cette chaleur, j'ai décidé de mettre mon shorts... je peux te dire que les remarques, regards et dragues de merde c'est partie dans tout les sens...

Et là, ce soir, après 4 jours de temps magnifique.. La pluie tombe. (Ca tombe bien on a du laver nos affaires pleins de sel, ... Ca va être pratique pour faire sécher le tout. !)