Pérou, Part 4 & fin : La mountain Rainbow, Une raclette, Aréquipa, Le canyon de Colca, Le volcan
- caroasacados
- 19 déc. 2016
- 19 min de lecture
01.12.16 Et c'est une longue journée de retour sur Cuzco qui nous attend. On se lève donc à une heure très matinal, on boucle les sacs, avale un truc et hopla.... nous voila entrain de marcher le long des rails pour revenir dans la ville d'hydroelectrica, première ville avec des transports.

Après 2 h de marche à une cadence folle et rythmé, nous arrivons à 8h devant les collectivo. Nous négocions un prix.... mais il faut attendre 3 personnes de plus pour remplir le collectivo, le première train nous ayant doubler sur la route le long des rails.... nous attendons... nous attendons ... et ce, pour la plus grande joie des moustiques-mouches qui font de nos corps leurs festins matinal. Plus de 2 heures d'attentes, et nous voila partie. 1h30 plus tard, dans une autre ville, 30 minutes d'attente pour avoir le droit de repartir, collectivo plein (et gros siège de merde pour moi, je suis clairement assise sur 2 barres de fer recouverte d'un tissue...) et c'est repartie pour plus de 5 heures de collectivo. On arrive en ville après 17h30, après avoir parcouru je ne sais combien de climat différent, du soleil au brouillard épais empêchant la visibilité à plus de 10 mètre (sur une route sinueuse de col à double sens...... rassurant....), mission retour à l'auberge, posage de sac, et hopla démarchage en ville pour le meilleur prix pour un départ demain vers la fameuse rainbow mountain. On signe, on mange et on se jete dans le lit... levé 3 heures du mat' demain. 02.12.16 Et BIM, levée 3h. Il pleut énormément (pas besoin de vous dire que pour pouvoir voir les fameuses couleurs de la montagne, faut du beau temps...). On monte dans un collectivo de tours touristique. Notre guide est cool et nous voila partie pour 3 heures de voyage en direction de cette fameuse montagne avec un col à 5200 mètre d'altitude tout de même. (Les guides se baladent avec des bombonnes à oxygène ... au cas oú !!). (Bon j'herite du seul siège merdique car on est trop dans le collectivo. Quand je vous dit merdique, c'est 2 vulgaire planche recouverte d'un tissue ne montant pas plus haut que le milieu du dos.... alors que tous on un siège avec maintien tête pour dormir... mais cela ne m'a pas empêcher de m'endormir en boule, calé malgres l'inconfort de la situation... ) On arrive sur place, petit dej' avec l'agence.... avec Yann, Nico, leslie et Joris ... on mange tellement que l'on finis tous ce que l'on trouve sur toute les tables. Et l'ascension commence. La majorité des monts autour de nous sont recouvert de neige (à cet altitude c'est pas de la pluie qui est tombé cette nuit... ce qui nous présage pas de très bons signes pour voir la montagne....), le ciel est gris, nuageux, la grêle peu tombé à tout moment. Les poumons sont tout de suite mis à rude épreuve. Des locaux des villages voisins attendent avec leur chevaux, et pour une grosse somme, ils vous proposent de vous montez presque en haut. Plutôt ne pas y arriver que de m'y faire emmener par un pauvre cheval traîné en laisse par son maître (à pied lui). Beaucoup de gens monte à cheval, aucun de nous. Même Joris qui vit une très très belle indigestion datant de la veille. Du coup, il avance à mon rythme. Le chemin n'étant pas difficile, c'est uniquement le manque d'oxygène la difficulté de ce mont.... je profite des retrouvailles avec Leslie pour discuter de tout depuis Huaraz.












Après 3 heures d'assension, la brume et les nuages sont encore fort présent. On monte sans conviction, l'air manquant de plus en plus mais allant à notre rythme. Le paysage autour de nous est juste fou. Une belle rando malgré le temps. Et là, arrivée au sommet, toujours dans la brume (et les dizaines de gens autours de nous), on grimpe un peu plus haut. Et là, tout ce dégage. Tout sort des nuages, on a une magnifique vue sur les montagnes de couleurs autours de nous. C'est juste fou. J'en suis toute contente, toute excité, je saute de partout, je prend plein de photo, séance shooting pour tout le monde.... et la je subie mes premiers symptôme du mal des montagne, à 5200, j'ai la tête qui tourne et en perd mon équilibre. (Mes les symptômes sont présent uniquement dû à mon hyperactivité lié à mon excitation... y'a des gens plus bas qui gerbe, qui avance plus, qui peuvent plus...)










(c'est le drapeau de cuzco hein!! ...)


bref, il fait hyper froid mais c'est juste trop beau. Un décors de fou furieux qui sous un soleil bleu doit être malade. La redescente se fera tranquillou pour nous jusqu'au bus, qui nous emmènera manger. "Tout végé, tout végé, t'inquiète pas " m'avait dit le guide... en tout cas la saucisse et le boeuf (ou de l'alpaga) c'était pas végé... mais en triant bien, j'ai trouvé de quoi nourire mon appetit, et le guide m'a trouvée entrain de finir des plats de d'autre table, lorsque la salle été vide; ce qui l'a bien fait rire.. mais j'avais aucune intention de gâché de la bonne pomme de terre. Les gens sont fou...



Puis rebelote 3 heures de route retour transformer en énorme sieste générale.
Bouf et au dodo.... mais avant, une bonne et vrai douche chaude, vrai lavage et shampoing... le pied après 7 jours.
03.12.16 Après un réveil matinal naturel (le système visiblement bien habitué avec le trek), on se fait un bon petit dej' tous ensemble. Les gars partent se faire un bon message pendant que je reste à l'auberge tranquillou et skyper. Après s'être retrouvé au marché pour mangé, on se dirige vers le musée du chocolat. La dégustation est á son comble. Du bon chocolat, du coin. Chocolat noir, au lait, blanc, à la coca... mais aussi thé au cacao, chocolat chaud et liqueur en tout genre. Au top. Super bon. On finira l'aprem par le musée du café. Tout aussi intéressant. Avant de partir manger, on se fait un petit apéro petit ponch'... et hop, file manger une bonne raclette. (Resto tenu par des français venant du Finistère.) au top. On se régale.



On finira la soirée en boite de nuit... oú l'on dansera à fond, la grosse éclate. On fête nos aurevoirs. (C'est les filles qui attaques en boite. Les gars ont tendance à attendre qu'on vienne à eux...). Puis vient l'heure de mon abandon, mes muscles me disant merde ... je décide de rejoindre mon lit après un bon décrassage. Les gars rentrenont 4 heures après moi. 04.12.16 Gros réveil difficile et ça se sent au petit dej'. Tout le monde la tête dans le cul, tout le monde au ralentie. Heure du check out, recuperage de nos affaires à la laverie. Le pied, notre première machine à lavée. On fait le sac, on est prêt. On rend nos lits.

Pour notre dernière bouf avec Joris, Yann, et Nico, On va dans une crêperie (toujours tenus par des français expat'). Super bon. Crêpes blé noir, crêpe sucré aux beurres de caramels salé ...Huuuuummmm. le pied.


Le reste de l'aprem tournera au ralentie. Jusqu'a l'heure des séparations. C'est les deuxièmes séparations les plus dur de ce voyage. Joris remonte vers la colombie, Yann rentre bientôt en France et nous, nous nous dirigeons vers Arequipa. Je ressent une grande tristesse de quitter les gars, de quitter cuzco. On repart... On chope un bus pour nous rendre au terminal de tout les bus de cusco. Le gros bordel avec nos sac. On me fait m'asseoir à coté du chauffeur, je suis devant, quasi la tête dans le pare-brise. On nous carrotera bien le prix du bus, hopela la monnaie pas rendu.
À la station de bus, ca gueule dans tout les sens, tout le monde vend son bus, tout le monde veut remplir son bus. On fait le tour, on négocie le meilleur... et BOOM nous voila embarquer après une négociation de prix. Une "bonne" nuit de bus nous attend... (et on doit être les seuls blancs du bus...)
05.12.16 5h du mat' précise... arrivée sur Arequipa. Réveil difficile après une nuit écrasante. On sort du coltare, récupère nos sac et on sort du terminal. On se fait alpager par des taxis, super chère, qui te certifie qu'il n'y a pas de collectivo qui passe, peut être vers 6h30 mais il ne va pas à la place des armes....blablabla. On sort, traverse la rue et là... un collectivo 7 fois moins chère direct vers la place des armes... On trouve l'auberge que nous avez conseillé Joris, et BOOOMM... On s'allonge pour une bonne sieste. A notre réveil, on s'en va en ville trouvée de quoi manger (vu qu'on n'a manger aucun repas hier soir et pas de petit dej ce matin...), puis on part en mission visite de la ville et repérage des agences pour diverse infos sur les choses à faire dans le coin. La place des armes de la ville est vraiment jolie. La ville a beaucoup de charme. Et les températures sont bien plus hautes... les UV sont ultra élevée . Le soleil tape fort... et , pour moi, c'est super bizard d'être en short-tshirt sous un soleil de fou, une chaleur écrasante... et de voir un sapin de noël, une crèche et plein d'illumination partout.








(même les pigeons se mettent à l'ombre...)

(Les alertes UV sont régulière au Perou..)
Le soir de retour, posé dans un Resto,on discute avec Andres, colombien, qui voyage pour rentrée chez lui sans un rond. De superbes conversations avec lui et un travail de mon espagnol en masse.
By night, nos voisins dans la chambre d'à côté se feront bien bien plaiz' pendant plus d'une heure, mon lit bougeant au rythme du leur... agréable !
06.12.16 C'est une journée prépa de trek. On cherche notre nourriture, on se prépare, fait les sacs, libère la chambre... et Attendons désespérément l'heure de se rendre au terminal de bus. À 23h, nous quittons l'auberge. Pas de bol, plus de collectivo pour se rendre au terminal... on s'y rend à pied, le taxis est trop chère. Arrivée au terminal, le bus de minuit ... n'existe plus. Pour aucunes raisons. Nous attendons donc celui d'une heure du matin.
Alors que le gars débarque derrière son contoire, nico à l'affut se lève direct. Bonne pioche, nous choppons les 2 avants dernière place. Pas de nego, on subit. On est dans un bus tout pourri, les places du fond, des sièges bien droit... la nuit va être au top.
07.12.16 C'est après une nuit horrible, (une de notre top 3 des pires depuis le debut), un nuit assis, avec un bus qui tremble dans tout les sens, une route avec je ne sais combien de trou et de dos d'âne, la lumière qui s'allume, un pelo qui ne parle pas dans son téléphone mais qui crie...pendant 30 minutes, un ravitaillement de 20 personnes supplémentaires dans le trajets, des gens qui s'assoit limite sur Nico, avec une odeur fortement odorante justement,..... bref, on est arrivée à Canabaconde. OK, on s'est pas arrêter à un des points de vue car trop tendax d'attendre un autre bus qui passe. C'est après ce peut d'heure de sommeil que nous enfillons chaussures et sacs.... et zou, en route vers le canyon. Il est 6h30 et nous traversons le village et entamons le chemin dans le fameux Canyon de Colca (un des plus profond au monde...). On marche, on marche, on ne croise personne à l'entrée ... donc on passe. (D'ou l'intérêt de venir tôt...). Le décors est déjà fou. On est tout en haut est entamons une TRES pénible descente.













Vers 7h30, on se pose sur un magnifique point de vue et on se fait le petit dej'. 8h.... il est à peine 8h du matin que l'on cuit déjà.... le paysage est fou, on croise un condors qui passe juste au dessus de nous et que l'on peut admirer danser dans l'air. On descend ce long long long long perrier. On chute, on n'est pas loin de se tordre des chevilles, pas un pète d'ombre... On fini, après je ne sais combien de temps, part arriver en bas.... et hopla, on remonte. Entre temps on a décider de ne pas monté jusqu'a Tupay, bien trop proche et de direct pousser vers notre destination du 2ème jours.




Caniard caniard caniard. Le chemin n'est pas évident quand l'on ne connaît pas. On se perd, des locaux nous redirige, (certain comme des machines. Ils te répète la même phrase 20 fois. Y a aucune discussion n'y rien. C'est "le chemin c'est par là", ... y a plusieurs locaux qui font ça. Pas besoin d'être de la campagne, en ville aussi. C'est super chiant. Ce qui peut donner en ville "le bus ? Il s'arrête en chemin ou non ? - il va à arequipa - Non mais il s'arrête où pas ? J'ai pas de bouf sur moi, je veux savoir si on s'arrête dans une gare ? - il va à arequipa - Non mais , c'est pas la question, je te demande.... " et ca peut durer super longtemps... ) bref après mainte galère, du dénivelé positif et négatif, du caniard.... on arrive à l'oasis, tout au fond du Canyon.



On y trouve le fameux camping qu'un Péruvien nous avait dit " tu demande mon pote, Wilfredo, puis il te fera un petit prix...". Poser la tente plus accès à la piscine, transat', toilette et table du bar. NICE. Trouver ca tente, s'y installer, aller dans la piscine... callé. On est bien. On discute avec des allemands que l'on à croisé toute la mâtiné... qui ont une sacré gestion du français (de l'anglais et de l'espagnol...). J'en suis sur le cul. En fin de journée, les putain de mouche de merde qui mordent sont de retour. On se fait clairement attaquer. On se refugie dans nos tentes, derrière notre moustiquaire. Et la, après avoir lu un peut, je me suis "un peu posée"... BOUM la grosse sorte d'une heure et demi (Nico a fait la même dans sa tente..). Réveil vers 19h30. Défoncé, je décide de mangé trois truc dans mon sac et de retourner dormir. (Nico aura eu le courage de sortir et de se faire à manger...). Jeu, set et match pour moi. 08.12.16 Réveil à 8h par un soleil cuisant. Ma tente est un vrai hamam. J'ai l'impression qu'il est bien 11h.... mais non. 8h pile. (En même temps je viens de faire un tour de cadrans... j'ai assez dormit.) (PAREIL, Nico s'est quasi réveiller en même temps avec une sortie de tente qui ressembler à une échappée de fournaise...)


le reste de la journée se résumera par manger, lire, lire, pied dans la piscine, lire, coup de soleil de malade, mangé, lire, lire, manger, lire, manger, jouer....Et après 5 parties désastreuses de Yam, on est partie dormir. 09.12.16 Réveil matinal pour un départ le plus tôt possible pour attaquer le doux dénivelé de malade qui nous attend. Je tente désespérément de faire sécher ma tente... en vain, le soleil n'est pas encore là. A 7h15 .. le soleil pointe le bout de son nez alors que nous engageons la RAIDE montée. Caniard déjà présent. Ca grimpe. Ca grimpe. Les mouches attaquent... le paysage envoie du pathé.


Arrivée en haut, enfin soulagé, un nana nous regarde (l'air pas comode du tout pour être polie) et là, elle nous dit : par ici. Ben moi je passerai bien par un autre chemin là, c'est moins raide. Et la elle me sort "ticket touristique". BAMMMM. C'est 70 sols. Du coup pour pas payer, on commence à lui expliquer qu'on sort là, qu'on était à l'oasis et qu'on a jeter tout nos papiers avant d'entamer cette dur monté. Du coup c'est à la poubelle, on ne pensait pas en avoir besoin. Elle me dit un papier c'est pas lourd Un non, mais 1+1+1+1+1+1 ... si. Elle commence à nous sortir qu'on est des menteurs (bon elle a pas tords... mais c'est juste du saigne touriste. Y a même pas d'entretiens de chemin n'y rien. C'est vraiment du "je m'approprie la montagne et c'est tout. Si tu veux marcher dedans, tu payes.") la elle nous sort que de toute façon y'a encore plein de contrôle de ticket sur le chemin, en ville et dans les bus...(la c'est elle la grosse menteuse...) on explique que c'est pas grave, on leur expliquera... Elle nous tiens la jambe jusqu'à ce que deux allemandes débarquent et annoncent qu'elles n'ont pas de tickets. (Si elles n'ont pas de ticket, c'est qu'il n'y a pas de contrôle en amont...) alors qu'elle fait payer les Allemandes, je me barre, suivit de Nico. Elle me dit de revenir, je lui dit que je paierai pas deux fois. (Et elle peux pas nous suivre, sinon c'est les Allemandes qui se barrent...) (Le principe de se faire contrôler à la sortie me rend folle. C'est comme si pour sortir du parc Astérix tu dois présenter ton ticket pour prouver que t'a le droit de sortir. Ou en sortant du ciné, en bas de la piste de ski une fois que tu l'a bien descendu.... bref, pas vu à l'entrée, tanpis pour vous ...tchaooo)
et on retournera tranquillou dans la ville, choper un bus pour revenir à Arequipa. Le même bus, en un peu moins pourris, mais bordel que ca tremble dans tout les sens... et j'ose manger mon avocat avec mon couteau... (mon couteau qui a d'ailleurs bien plus aux deux gamins à côté de moi...).




Un long retour de 6h de bus, beaucoup de sieste et de vues de fou sur les volcans et montagnes à la ronde, avant de retourner en ville. Arequipa, nous revoilà. On chope un collectivo et hopla, retour au bercail. On part mangé (grosse dalle), dans un de ces restos au menu à 5 sol... mais avec cette émissions archis pourris de téléréalité qui passe tout les soirs et qu'on se tape dans chaque resto avec le volume au maximum. Puis BAM le lit pour moi. 10.12.16 Réveil matinal, on se chope un petit dej et on retrouve Leslie, fraichement arrivé en ville. On va dans notre futur auberge, qui font également tour et on se book le Volcan Chachani pour demain. AU TOP. Finalisation et compagnie, petite bouf et tranquillou.
Le soir, à nouveau petit végé à côté de chez nous.... et super bon et consistant. Ca fait plaiz. Et le gérant, José, un gars au top avec un coeur GROS comme ça. J'ai vraiment accroché et j'ai bien prévu de retourner le voir (et avoir le temps de vraiment finir mon assiette car la, il m'attendait assis à notre table, le personnel déjà repartie chez lui, cuisine fermée et quasi lumière éteinte !)
11.12.16 Et nous voila récupérés à 8h30, en départ pour notre rando-trek de 2 jours sur le Volcan Chachani, qui cumule à plus de 6000 mètre d'altitude. Une fois tout près à l'agence, et les 3 personnes supplémentaires (2 français à la retraite : Bertrand et Christine, et 1 péruvien de Lima qui n'a jamais dormis en tente : Kevin) ... nous voila partie pour 3 heures de route. Aujourd'hui c'est plus tranquillou. On commence la rando à 5100 et le campement est à 5150. Le décors est magnifique, y'a des montagnes de différentes couleurs, les allentours sont aride et lunaire. Seuls quelques renards et lapin-ecureil-marmotte vivent dans le coin, accompagné de quelques oiseaux.







Après avoir galérer à porter mon sac qui doit bien être au dessus des 14 kilo car nous avons l'obligation de prendre au moins 5 litres d'eau sur nous (donc plus 5 kilos) car nous nous trouvons dans un lieu sans la moindre eau. ; nous voila arrivée à 5150. Je plante ma petite tente. Ma respiration est affectée par le manque d'oxygène, si je cours ma tête tourne... mais c'est absolument extra de pouvoir planter la tente à cette hauteur là et de pouvoir y dormir.











Après avoir bien mangé, bien discuté... hopla, 18h, rapatriement sous la tente, réveil à 1h du mat' demain. 12.12.16 Réveil en plein milieu de nuit (22h30 du coup) avec une terrible envie de piser (celle qui vous empêche de vous rendormir...).. obligé de sortir de la tente et du duvet bien chaud. Et là, une pleine lune de fou qui éclaire tout les alentours, le tout avec un ciel étoilé de fou. MAGNIFIQUE. S'il faisait pas aussi froid, je serai resté plus longtemps. (Et le petit 2, c'est que piser à cette altitude, c'est bon signe, tout va bien dans le corps.. ) Et là, levée 1h du mat'. Petit dej' (oú j'ai quasi rien avalé car mon corps me demandé "mais qu'est-ce que l'on fout debout à cette heure là? " suivit d'un "pour me faire bouffer ce vieux pain déguelasse avec cette veille confiture chimique ? NO WAY !") à 2h, pleine nuit, frontale sur la tête, on entame la longue ascension du jours avec un dénivelé positif de 1000 mètre. On marche en groupe, au même rythme. Le guide, Gaston, est super top. Il vérité bien que tout le monde va bien. Christine est pas au top, Kevin a vomit toute la nuit (pour le plus grand plaisir de Nico qui dormais avec...). Au bout d'une bonne heure, à force de marché à 30 cm de la personne devant moi, en fixant ses pieds... j'en suis quasi hypnotisé et j'en ai les yeux qui se ferme. Envie de dormir. Je commence à perdre le rythme du groupe, vers 4h le froid commence à vraiment se faire ressentir... Et à partir de 5400 mètre d'altitude, c'est le début d'un long calvaire pour moi. Je vais surnommer cette journée la "Walking Dead day". 5400, première gêne d'un point de vue respiratoire. Je commence à manquer d'oxygène. Mais aucune douleurs lié aux mals des montagnes. 5500, les muscles commencent à peiné sérieusement. Je traine de la patte et perd le groupe. 5600, je morfle. Je ne sais pas si c'est dans la tête ou non, j'essaye d'écouter mon corps, s'il me demande d'arrêter... 5800, le groupe m'encourage. Ça me fait du bien. Je suis au bord de l'agonie, j'ai du mal à respirer, toujours pas plus de douleurs,... mais j'hésite à abandonner. Je ne veux pas déclencher un oedème pulmonaire (mortel au passage!). Le groupe me soutient, me dise de faire attention avec la vie, le guide me dit que puisque j'arrive pas à le suivre et à imposer mon rythme, je me préoccupe pas du groupe, j'avance comme je peux à mon rythme, je me repose... Le froid est intense, ma bouteille est gelé mais le levée du soleil Magnifique avec en fond un volcan qui crache de la fumé. 5900, j'ai super froid, j'avance au ralentie. C'est dur. J'en peux plus... 6000, je crois être arrivée mais non. J'en peux plus. Je suis lessivé, j'ai faim. Je deviens un véritable zombie. Le groupe m'encourage encore et encore. Le guide m'attend, me fixe des points de rendez vous... Je fini la marche avec Nico et Leslie devenue eux aussi de véritable zombies. On marche quasi dans les mêmes pas, on sent que c'est très dur. Mais le soleil est enfin présent et nous réchauffe. Enfin. 6075 ... on est arrivée au sommet. TOUTE l'equipe. Et je découvre que tout le monde en a grave chier. Magnifique vue sur les horizons. Au top. J'ai franchi la barre des 6000 mètre d'altitude, sans doute l'épreuve la plus dur physiquement et mentalement pour moi de mon quart de vie. Et je doute que l'occaz' du nouvelle barre d'un sommet à 6000 se représente d'ici là. Une expérience de fou. 4h45 d'ascension.











Puis , nous prendrons un chemin plus radicale dans la caillasse-cendre ... tout droit. 1H de descente jusqu'au campement ultra fun à glisser comme si l'on skier. Je peux vous assurer que j'ai retrouvé ma forme et que chaque mètre d'altitude descendu me donner plus d'oxygène et donc plus d'énergie.





(poussière poussière...)

Remballage du matos, tentative d'enlevage de la poussière sur nous et hop, rebelote d'une bonne grosse heure de marche jusqu'à la voiture ... avant d'entamer les 3 heures de retours à Arequipa, exténué. On a vraiment bien accroché avec Bertrand et Christine. De super moments passée avec eux. C'était super sympa d'avoir pu partager ça avec eux et leslie. (&Nico du coup.)
de retour en ville, la bonne douche chaude de la nouvelle auberge passe super bien. Gros repos le reste de la journée. Exténué, mes jambes demandent un break.
13.12.16
Une journée REPOS TOTAL.
Après une bonne nuit de sommeil mon corps me dit merci. Mes jambes sont de nouveau avec moi.
On a eu vent d'un resto francais au menu à midi au même prix qu'un local (et pour cause, il fait ça pour démocratiser sa nourriture et la rendre accessible à n'importe quel péruvien...)
On a donc mangé à Ratatouille, bouf du sud de la france. AU TOP. On s'est régalé, et le type qui gère le resto est hyper sympa.


(Mon petit plaisir, des Cocadas, Miam, tout plein de sucre...)
Journée Glande, lecture et blog. Et BOOM le lit.
14.12.16
Deuxième journée glande en attente de chopper un bus pour Puno ce soir.
A midi, on ira manger chez José, notre végé préféré qui te calle bien.
José été super content de nous revoir et à tenté (malgrè le speed du service du midi) de nous parlé au plus possible. Alors qu'on avait belle et bien fini, qu'on lui annonce notre départ, il nous propose de l'attendre, dans 15 minutes il finit sont service et souhaite nous montrer des choses dans la ville un petit peu. Au top ce José, un coeur sur la main.




Viendra le temps des adieux, du retour à l'auberge, en attendant de descendre prendre un bus ce soir en direction de Puno et donc du lac titicaca, dernière étape péruvienne pour nous.
Comme D'hab, on arrive au terminal et l'on fait le tour de toutes les agences pour trouver le meilleurs prix avec le meilleurs bus possible. A 10h on embarque ... et pour une fois nous aurons un bon film dans le bus : Intouchable. Mais en espagnol sous titré anglais..' c'était violent. Puis... fatigué, on est tombé de sommeil comme des mouches dans le bus.
(PS, à Aréquipa, le camion poubelle a une musique d'ambiance pour annoncé sa venu, et tout le monde lui apporte ses poubelles : la musique c'est celle du dessin animé de la petite sirène ... du coup, toute la soirée je chante la petite siréne dès que je croise le camion...) 15.12.16 4h, arrivée sur Puno. Dernière étapes Péruvienne... on avait prévu beaucoup de cas possible pour cette journée mais absolument pas d'arrivée sous un deluge de pluie. On attend en gare, avant de trouver une solution pour rejoindre une auberge en ville. On décide de prendre un tour pour faire l'ile taquile , même prix voir moins chère. Les taxis étant en grève, la ville est bloqué. On finis par être joint par une des nanas de l'agence qui vient nous chercher, et ce avec un arrête de la pluie. Parfait. On embarque sur le bateau. C'est partie pour 45 minutes de bateau en direction de la première ile. Avant d'entamer notre seconde nuit, on apprend que le lac titicaca vient de la langue Aymara, qui est une langue pré Inca et dont la culture survie encore sur les iles aux alentours. Titicaca signifie Puma pour Titi, Pierre/roche pour caca. On arrive sur une île flottante d'une famille de 12 frères et soeurs qui sont chacun mariée avec des enfants. Des gens qui vivent ici toute l'année. Les maisons sont précaire, fabriqué avec un roseau/bambou du lac. (Alors que je prenais une photo accroupi, une enfant à couru vers moi et m'a fait un câlin... 3 ans à tout casé, ultra touchant. Et elle l'a fait qu'a moi. Me donnait la main et m'emmenait à chaque étape.) sur l'ile la langue C'est le Aymara.













Puis on remonte sur le bateau en direction de l'ile de taquile. 2H plus loin (enfin on met 2h car les moteurs des bateaux sont tout pourris...) Le lac est impressionnants par son immensité. Y'a des endroits, on en voit pas la fin. On se sent en mer plus qu'en lac. Taquile, c'est une ile indépendante, avec ses codes, ses règles... et pas de police. ils ont des codes couleurs vestimentaire. Par exemple les femmes avec un châle noir signifie qu'elles sont mariée. Celle avec des couleurs claires et joyeuses sont célibataires. Les hommes aussi ont leurs codes. une ile plutôt grande, oú l'agriculture est la base.
C'est magnifique. La vue sur le lac est fabuleuse.
J'ai énormément de mal à réaliser que je suis sur LE fameux lac titicaca, tout comme le machupicchu, avant de décoller pour l'Amérique latine, j'aurai jamais penser avoir la chance d'un jour y mettre les pieds. Aujourd'hui je l'ai vu, j'y ai été en bateau et nous visitons des iles dessus. C'est juste fou. C'est incroyable.

















A midi j'ai fait une petite sieste soleil avec la musique "j'aime pas travailler" de ZOufris maracas, au top. On reprendra le bateau pour un peu moins de 3h de route sous un soleil de plomb. On s'est octroyé une petite sieste sur le toit du bateau (alors que les péruviens se sont tués à l'intérieur). Pour ma part j'ai choppé un énorme coup de soleil faciale (et c'est sacrement degeux), mais c'était trop bon et la vue était juste sublime.










De retour sur la terre ferme, on découvre Puno sous le soleil, et c'est pas vraiment un jolie village. Même l'inverse d'ailleurs.
Aujourd'hui c'était notre dernier jour au Pérou, et l'on clos donc 2 mois de voyage sur cette Terre. Place à la Bolivie maintenant.

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