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Chili/Argntine part 1 : La douce folie du voyage à Vélo, première partie : Soleil de fou, route des

  • caroasacados
  • 24 avr. 2017
  • 25 min de lecture

05.02.17 Après une bonne petite nuit sur le bout de Matela trouvé par mes hotes, un petit dej' avec les grappes du jardin et hopla, sac dans la camionette de Luka et Cynthia. On ne prendra finalement pas le bus, luka nous déposera à la sortie de Mendoza, oú l'un de ses amis chauffeurs ayant un bon camion nous prendra vers 6h du soir pour passer la frontière. Alors que l'on été posé tranquillement dans la station service après un au revoir fort chaleureux de Luka, Cynthia et la Pitchoune, Lucie n'a pas lâché l'affaire, a gardé sa chance de fou de depuis le début... Et à force de se lever et demandé aux gens qui passent... Lucie a repérer un 4x4 avec une plaque chiliene. Après 1 minutes de conversation, Lucie revient vers nous pour nous annoncer que nous partons en direction du Chili. On a donc fait un gros bout de la route avec Enrique, prof d'histoire au Lycee. Les montagnes autour de la frontière été juste splendide. La frontière de passage se trouve tout de même à 3200 mètre d'altitude. Un passage tranquillou-billou. Des douaniers qui l'on joué gros yeux avec Enrique, et super sympa avec nous. Le douanier qui la joué sévère avec Enrique, nous a lâché un gros sourire et nous a parlé en français. (Je pense que comme beaucoup, il avait du nous prendre pour des argentins à la base. Du coup, des argentins qui font du pouce pour passer la frontière... ils aiment pas ca. Argentin et chilien se détestent encore. Pourtant la guerre à cesser y a 200 ans...) Nuit tombé, on est déposé à 3 heures de routes de notre objectif. En pleine ville. Un endroit de passage mais pas idéal pour le stop, encore moins pour se rendre à Valparaiso. Alors qu'on désespère, ... Lucie nous ressort sa carte Chance. A un feu rouge, elle a demandé à un 4x4 (seul dans sa voiture puisqu on est 3 et 3 gros sac...). Le gars au premier à bord est très méfiant puis accepte de nous prendre. On est français, nos carrures sont pas imposante et Lucie s'est franchement y faire pour rassurer les gens. Nous voila partie avec Christian, 51 ans, qui s'en va dans notre direction. Incroyable. Inespérée. Christian est super sympa. Nous degotera même un petit hotel-auberge super sympa, bien placé, à bon prix. Il nous déposera devant après nous avoir fait faire un petit tour de la ville de nuit à 1h du matin. Alors le Chili, ca a l'air de craindre. On arrête pas de nous dire de faire attention à nos affaire. De se balader avec peu d'argent et caché. De ne pas tenir son téléphone à la main, de rien laisser dans surveillance, de pas sortir la nuit... les gens me tendent avec tout ca. Arrivée à l'hôtel, simplement exténué, pas le temps pour une douche, je me suis jeter dans le lit. Tchao.... 06.02.17 Après une bonne grosse nuit de sommeil franchement mérité avec quasi 3 jours intensifs d'auto stop avec une nuit d'autostop.... ca n'a pas fait de mal. Un bon petit dej... et c'est partie pour une balade dans la ville. La ville de valparaiso est vraiment belle. Dommage qu'il y est cette affreux port industrielle dans la ville (cette ville a longtemps été un point central et de passage, notamment à partir de la France.) les rues sont super coloré, des rues qui ne sont pas en quadra. Énormément de tags, de vie,... c'est super sympa.

En fin d'aprem début de soirée on retrouve Christian. Il nous propose de partir en balade (en voiture) dans les alentours, et ainsi nous faire voir la cote sous différent angle, des monts, ... des choses que l'on aurait jamais pu faire seuls. On ira après cette balade mangé des empenadas dans un super bon lieu. L'empenada fait la taille de mes 2 mains réunis... et c'est SUPER BONNNNN. Extra' . Au top. Les meilleurs empenada que j'ai mangé de toute l'Amérique du sud, de toute ma vie. Et Christian décidera même de nous invité. Super sympa. Il nous fera également découvrir les fameuses glaces artisanals du Chile. (Qui paraît son super bonne blablabla. Que les argentins traversent la frontière pour les manger et qu'en plus elles sont pas chère...) . BON pour être honnête ? Les prix sont quasi les mêmes qu'en France, et je veux pas nous jeter des fleurs, mais Niveau glace artisanal... ca n'arrive pas à la cheville de ce que l'on sait faire en France. Y'a pas photos.

Christian nous ramènera à l'hostel. On lui fera nos adieux. Il est super cool. A passé vachement de temps avec nous, nous a appris plein de chose sur le coin. Au top.

06.02.17 Balade dans valparaiso pour profiter de nos derniers moment.

Puis en milieu d' aprem, on chopera un bus direcrion santiago de Chile. Après avoir pris le metro, on est arrivée chez Victor, un gars de couchsufing, qui nous héberge (finalement) tout les 3, alors qu'il ne rentre que le 9 sur Santiago. Chez lui se trouve Annaelle, française également qui prend le départ demain. Aujourd'hui, j'ai également appris que ma carte bancaire n'était pas arrivé au Chile, qu'elle n'arriverait sans doute pas avant 1 mois / 1 mois et demi.... et que je vais devoir partir en Patagonie SANS carte bancaire, et donc par la même occasion, je vais devoir revenir a Santiago dans 2 mois en espérant que ma carte soit enfin arrivée. SUPER.

J'ai donc fait appel au réseau de français exapt ou en vadrouille au chili. Plusieurs se sont proposé de m'aider, dont un certain Arnaud qui à très vite accepté de me sortir de la galère. Cela fait fort plaisir.

07.02.17 - 11.02.17 Plusieurs de repos, de crêpes parties, de courses après chaque élément de velo nécessaire pour la suite du voyage, cette rencontre avec Victor qui est un amour (notre host couchsurfing. ). Il nous a fait découvrir une partie de Santiago, m'a aidé pour le velo, ... je crois que ca ne se décris même pas.. il était simplement et purement gentil, et la gentillesse sous toute ses formes. En route, on a perdu Nico, qui a repris un avions pour la France. La team perd un membre, et ça se resent. Lucie prendra elle aussi le départ en direction du nord du Chili. Une nouvelle perte de membre. A Santiago, il fait une chaleur à crever. A tel point, qu'aux heures chaudes, je reste tranquillou à l'appart.

Puis, je dirai au revoir à Victor, après une journée de galère à tenter de faire mes sacs pour le velo. Ayant acheter trop de bouf, tout ne rentre pas dedans, pour me rendre en gare avec Emma. Emma, une des 2 galeriennes avec qui je vais partager les 2 prochains mois à Velo jusqu'à la terre de feu. (L'autre Galérienne, la vrai, depuis 4 mois sur son velo, qui à tout descendu depuis la Colombie, nous attend un peu plus bas... ) On chope un bus pour Temuco. Ville de départ du trip à Velo. Galère de trouver un bus avec des places pour des vélos en soute... on finira pas trouver, un bon bus au final avec Beaucoup de place pour les jambes. 12.02.17 Day 1 trip velo. C'est après une nuit peu reposante que nous entamons le vélo. On équipe le tout, on démarre dans un sacré brouillard avant que le Caniard nous surplombe toute la journée. On a traversé toute la journée des paysages de type champs à perte de vue avec un volcan au loin vraiment beau. Nous avions enchaîné toute la journée des minis colines et des cotes un peu moins mini. Ca n'a pas été évident, car il faut compter le poids en plus dans les sacs à l'arrière du velo. Quel galère. J'adore ca, mais malgré mon cycliste j'ai sacré mal au cul ce soir. J'ai le genou qui pleure... bref va falloir lancé le corps.

On est arrivée à la ville de Curacautin, ville visé, plus de 60 km plus loin. On a frappé à une porte de maison. Bonjour... et la dame à qui appartenais la maison nous a invité à entré, offert la possibilité de dormir dans une sorte de garage, elle m'a même permis de dormir sur un vrai Matela. Alors que crevé, on avait commencé a cuisiner quelques choses pour filer se coucher... Carmen, nous invite à venir prendre le thé (et donc manger plein de chose comme il est coutume dans ces pays avec le "thécito" ou "matécito"...). On s'est retrouvé à table avec Carmen, sa fille et les enfants de sa fille dont un Jonathan, une carmen, et 2 autres filles. On passe un super moment. Qu'est ce que l'on ris. Une famille super buena onda. Je leur montrerai les photos de la France que je transporte pour leur montrer un peu à quoi ressemble la France... et ils ont vachement aimé. Jonathan a voulu prendre une des rares photos de moi imprimé.... ce qui a bien fait rire toute la troupe. Encore une famille inoubliable qui nous a accueillis à bras ouvert.

Des anges.

13.02.17

Après un dur réveil dans le froid, alors que l'on avait déjà déjeuner, la famille nous a invité a venir prendre le petit dej.

On a de nouveau dit au revoir à la famille, qui nous ont dit de repasser quand l'on le souhaité. "Que vaya super bien!" Comme répéter la mamie. (Le doyen n'était pas à la maison, il était à l'hôpital. Gangraine du pied, il est partie se le faire amputer.... )

C'est donc très tardivement que nous avons pris la route, après 9h. Le soleil tapait déjà bien fort, et la route bien vallonné nous ouvrait grand les bras. De beau paysages de campagnes nous ont accompagné tout le long de la journée. On a trouvé des énormes "arbuste" de mure sauvage... je ne vous dit pas le festin que je me suis fait.

On aura fait un peu moins de 60 km aujourd'hui plein' caniars, le soleil a énormément tapé, plus de 35 degrés. Heureusement que nous avons pu recharger les gourdes d'eau dans un village. Arrivée au fameux tunnel, nous avons dû embarqué en camion car entré dans ce tunnel était interdit en velo car hyper dangereux . On s'est donc fait déposé plus loin, au bord du chemin bien terreux, qui amène au lac au bord du quel vive l'oncle et la tante de Marie (la 3ème du groupe). Étant donné que nous ne devions arriver que demain, on a bien galérer pour les joindre. Je me suis donc octroyer une petite sieste en bord de route. Au top. On rencontrera des français qui ont crevé, on se fera prendre par un pick up pour se faire avancé un peu sur ce chemin de terre et cailloux complètement en monté, on verra des arbres majestueusement beau (et protégé par le gouvernement...).... puis l'on retrouvera Marie et sa famille. (Dont ses 2 frères qui ont fait la première partie du voyage de la Colombie à santiago). Le coin est magnifique. Le lac est vraiment beau. C'est désert, pas un pelo C'est super tranquille. Ce soir on dort dans des bons lits. Une maison bien sympa. C'est vraiment top. La famille est sympa, ... que demandé de plus.

Claqué je vais me couché pendant que les autres sont partie jouer aux dès (et boire un peu...) chez un cousin, dans la deuxième maison à droite.... à plus d'un kilomètre.

Bon je vous avoue QUAND même, que je suis bien meilleur en velo de descente qu'en velo de route. Les montés, c'est pas trop trop mon truc. Quel galère. Je pousse tout le temps le velo, avec les (environs) 25 kilo à l'arrière... piouf, quel effort...

14.02.17 Comme Marie n'était pas prête (parce que l'on ne devait arriver qu'aujourd'hui... ), nous avons dormis et profiter des alentours du lac bien sympathique. Son oncle et sa tante nous on concocté des bons petits plats de quoi nous requinqué. J'ai donc petit déjeuné devant la vu de fou donnant sur le lac directement. Dans la journée, j'ai rencontré une bonne partie de la famille de Marie. On est partie faire du cheval... alors même si j'avais complètement peur de monté à cheval et que je ne voulais pas le forcer à faire quelque chose qu'il ne voulait pas... mon cheval refusé CATÉGORIQUEMENT d'avancer. Si vous voyez la scène dans Astérix et Obélix mission Cléopâtre avec Jamel debouze qui fait "allé uhh Canabis, allé, allé.." sur l'âne qui ne bouge pas d'un poile, c'est de sa que j'avais l'air. Jusqu'a ce que l'on prenne le chemin du retour. LA, mon cheval à compris qu'on rentré... et il est partie. (Elle en faite). Il avancait, marchait, allait au trot ... jusqu'a ce qu'il s'emballe et aille au galop. C'est bien moins stable que ce que je pensais un cheval. J'ai bien cru que j'allais tomber. Bref tout ça sous la pluie... au top.

Le paysage des alentours est juste magnifique. C'est vraiment un endroit top.

Demain on reprend la route et on rentre dans le vrai. C'est partie...

15.02.17 Après un bon petit dej, un au revoir à la famille de Marie.. c'est complètement dans le brouillard que nous partons. En forme, la patate, tout roule au ttop Au bout de 5 kilomètre. Pile 5 ... mon porte bagage pète, littéralement. La bise est casé dedans. Je ne peux plus avancé car je ne peux plus porter mon équipement . Mierda.

Après 10000 tentatives et aucune voiture. Je pars à vide, sac sur le dos, pendant que les filles prennent mes saccoches. On finis par rencontrer un pickup qui me prend et me depose à la ville frontière. Les filles me rejoindront en vélo. Pendant qu'elles galères à pédaler, je galère à trouver quelqu'un qui puisse m'aider avec le vélo. C'est finalement un type dans un camping qui va m'aider... même s'il ne pourra rien pour moi. J'enroule donc la partie avec des sertfils et du bon gros TAP .... et hop , je repart. La Prochaine ville côté argentin est bien plus grosse et je pourrais éventuellement trouver de l'aide. Mais avant il y a plus de 20 kilomètres et la cordillère à passer.

On se fera donc un bon trip dans les passages de frontière. (Avec la douane Argentine qui ferme la frontière à une heure de l'après midi car ils ont décidé de "nettoyer" le poste... y'a donc une nana qui est arrivé avec ses gants et son seau... normal. En plein horaire de pointe...) Finalement j'attendrai 8 h du soir pour rencontré le gars qui répare les vélos dans la ville... (On s'est mangé une petite glace en attendant, On a chillé...) A 8h, le gars m'annonce que la vice est bloqué. S'il essaye de la sortir, il peut péter mon cadre de vélo, que la meilleur solution s'est de me changer le porte bagage (car le mien c'est de la grosse grosse merde...) Après longue réflexion, car un prix très élevé, (et une grande nego...), j'accepterai. C'était un peu soit je change le porte bagage soit je revend tout et arrête le voyage. Finalement je passerai du temps avec eux. Notamment après que leur enfant d'environ 5 ans soit venu les voir pour leur demandez "pourquoi la fille dehors à l'air triste" et leur avoir dit qu'il fallait faire quelques chose. On a également planté la tente dans la cours de l'arrière boutique de Daniel et sa famille. (Ce fameux gars qui répare mon velo... ) ils étaient vraiment vraiment gentil. Le coeur sur la main. Il m'a vraiment aidé. il n'y a pas de mot pour décrire leur sympathie et générosité.

Ce n'etait pas une journée optimal, on a galérer...j'espere que les galères vont s'arrêter là. (Et que mes jambes vont me suivre...)

16.02.17 Après une nuit humide, un réveil quelque peu difficile.... et un au revoir à Daniel, nous voila repartie sur la route. C'est plus de 60 km que l'on parcours dans un décors vraiment sympathique. Bien la moitié des kilomètres nous les avons passé sur un chemin de terre sablé totalement instable, avec énormément de variation et d'ondulation dans le sol.... les jambes ont souffert. On a longé des lacs, des montagnes, un superbe rio, rencontrer un couple de cycliste new-Zélandé, un chien s'est mis à nous suivre, le soleil a encore bien tapé aujourd'hui accompagné du vent (parfois de face...)...

On a mangé près du cours d'eau. Petit endroit bien calé, avec notre nouveau poto le chien. Il aura au final parcouru plus de 15 km avec nous, avant d'abandonner lorsque nous avons retrouvé l'asphalte, notamment dans les descentes... On atteindra notre ville visé avant que la pluie tombe. Petit village à peine habité, plus de la moitié du village sont des gendarmes puisqu'il y a deux grosses casernes. On trouvera une petite maison habité par deux personnes à la retraite. On leur demandera si l'on peut poser la tente dans leur jardin... ils nous proposerons le garage (sa femme était bien plus méfiante, mais Juan Carlos a répondu que nous étions "3 chicas" ... ce qui visiblement signifié "aucuns danger" pour lui. Aussi gentil fut notre couple de retraité, notre soirée a virer au sketch. Nos deux retraités ont l'air ... Disons fortement affecté par un handicap physique certe, mais possiblement plus. (Ils ont failli mourir dans un accident de voiture il y a un mois, ceci peu expliqué éventuellement les sequelles physiques). (Le fils unique est décédé à l'age de 7 ans d'une leucémie...) La maison etait fort sale, avec une odeur de pisse. Il a voulu nous faire à manger... je ne vous explique même pas l'état des assiettes, fourchette, casserole... le pichet d'eau... On a du jouer de stratégie pour ne pas boire, lavé nos assiettes discretos, ne rien poser sur la table, ... bref toucher la moindre chose. J'ai rarement vu une maison' dans un état pareil. Notre Juan Carlos ( a qui ont voyé plus de la moitié de son cul à chaque mouvement ... ) était peu compréhensible, qui plus est argentin (ce qui veut dire pour moi une difficulté à le comprendre et lui a me comprendre....), il nous poser des questions parfois un peu bizarre, il y avait des blancs de fou, sa femme était assise sur le canapé en fixant la fenêtre et nous posé des questions sans que jamais on en comprenne une seule, il s'assurerai que l'on mangé de quoi bien se requinquer, il avait des beugs de fou, d'un coup il s'est mit à nous parler religions et que dieu va venir .... un malaise toute la soirée et un grand nombre de rire étouffé.

Bref, aussi gentil et super intentionné fussent-ils.... la soirée restera mémorable.

17.02.17 Après une bonne nuit au sec et à l'abris du vent, on replis tout et petit dej. Nos notes toujours aussi sympa (mais toujours aussi odorant ) nous propose de nouveau d'entrée chez eux. Avec emma, on a bien tenter d'aller au toilette... sans succès. J'avais à peine ouvert la porte que j'ai tout de suite eu des relants de fou. J'ai tenté de resté, les relants persisté et j'ai bien faillit vomir tellement ca sentait la pisse. On a filer fort vite, et sans câlins... un petit coucou et un grand merci. Alors faut savoir que depuis 3 jours, la région est en alerte jaune à cause du volcan de Junin (la ville oú l'on va demain...)qui s'est réactivé. S'il pète, il rase le coin dans les plus de 150 km à la ronde. Nous sommes également en alerte vent et pluie pour ce soir.... au top. Encore une journée de plus de 60 km. Plus de la moitié de la journée s'est effectué sur du "ripio" (cette route de terre sableuse, fortement ondulé, bien moins carosable qu'une route asphalté). On a faillit se manger quelques belles gamelles, j'ai déraillé je ne sais combien de fois, Marie a pété une sacoche, le frein d'Emma a faillit lâcher.... bref on a enchaîné quelque galère.

Le décors a été magnifique. Une vallée de montagne avec son superbe rio que l'on a suivis toute la journée. Au top. Il a fait bien plus frai, un vent glacial toute la journée qui nous a condamner au pull toute la journée. On est arrivée très tôt sur notre lieu de camp de base de la journée... à cause de l'alerte vent et pluie, et du gros nuage noir au dessus de nous, plein les bottes, batterie à plat, bras en compote, mal de dos ( à cause du chemin peu carossable) ... on décide de s'arrêter là. Il nous faudra à peine rentrer dans le village pour qu'un type dans sa voiture nous fasse signe. Après avoir discuter avec lui, il nous annonce que l'on peut planter notre tente dans son jardin. Premièrement on a pas trouvé sa maison, on a bien tenté d'aller dormir dans l'école (enfant en vacances d'été pour le moment...) mais sans succès. Puis on verra au loin la maison du type rencontré, on ira, et sa femme nous accueillera en mode "pas de soucis planté oú vous voulez". Et comme Emmanuel elle arrive super bien à faire pitié aux gens, la soeur de la femme proposera à sa soeur de nous laisser dormir dans l'espèce de garage dépotoir. Au top. Lieu propre, à l'abris du vent et de la pluie, avec toilette... et même matelas. Il ne tardera pas à pleuvoir... et on se sentira fort bien dans notre petite maison au fond du jardin.

On a pas beaucoup échangé avec nos hôtes, resté loin de nous, mais on est forte heureuse de ne pas être dehors sous la tempête en tente (alors que l'on est absolument au milieu de nul part et que l'on ne pensait pas trouver de maison ici... une ferme à tout caser...)

18.02.17 Bien heureux d'avoir dormis sous protection de 4 murs et d'un toit... le vent et la pluie sont tombé toute la nuit. On repart sur une route en "ripio"... mais avec la pluie de la nuit, le sol est boueux, on avance pas, c'est dur pour les jambes. Et là, on attaque "une monté",un véritable passage de col. 24 putains de kilomètre de monté. Une cata. Le sol boueux nous ralentisait, le vent majoritairement de face ou de coté nous arrêtait presque... une TRES longue mâtiné. ... qui ne s'est qu'empiré. Le vent à souffler toute la journée, à tel point que même en descente on peinait à avancer. A peine l'asphalte retrouver, que le chemin c'est de nouveau mis à grimper.... face au vent.

Catastrophe. Fatigué. à bout. ... on en pouvait plus. On a fini par arrivée a Junin de los andes. Un village oú 90% des gens étaient chelou. On a du coup décider de dormir dans la seule auberge trouvé... et d'enfin prendre une douche, qui plus est chaude.

Un peu de repos pour les jambes.

19.02.17 Après une bonne petite nuit recuperatrice, un bon petit dej, ... on est repartie sur les vélos pour une petite journée. 40 km. No mas. Mais bon, on les a fait avec le vent pleine face.... du coup, ca a pas été évident.... avec les jambes endoloris de la veille. On est arrivée vers 17h30 dans la ville de San Martin de los Andes. Petit village fort touristique, avec un peu de charme.

C'est Diego qui nous loge dans son appart, on l'a rencontré hier à l'auberge. Il part d'ici peu avec sa moto voyager pour au moins 1 ans et demi en direction de l'Alaska. Au top, super sympa. On discute bien. Son lieu est fort cozy, propre ... ca fait plaisir. On lui cuisinera pâte et crêpe en désert pour le remercier.

Au taquet, demain on reprend la route, 2 jours de monté nous attendent... et avec un confort bien moindre pour la suite.

20.02.17 Après avoir bien petit dej et dit au revoir à notre ami Diego... nous voila repartie sur notre bici. Certe, il n'y a plus de vent... et ca c'est cool. Mais on se prendra toute la journée une alternance entre petit rayon de soleil et crachin de pluie. La majorité des décors dans la brume nuageuse.

Malgré les 2 cols (très longues monté.... soldé par 2 belles descentes du coup...), la journée a vraiment été sympa. De belles vues sur de beaux lacs et cascades, une route asphalté en très bon état. Bon, le pire c'est les bus. Ces connards nous claxonne toujours (ce qui te fait peur), ne s'espace quasiment pas de toi ce qui provoque un méchant appel d'air et te déséquilibre... et même en pleine monté, en galère, .. aucune pitié.... En fin d'aprem... enfin, on arrive à notre point du jour. Un petit Free Camp.

On se trouve un endroit bien calé, loin et tranquille en bord de rivière. On y monté les tentes, brins de toilette dans la rivière (histoire surtout d'enlever l'humidité de la transpiration et de ne pas avoir froid cette nuit....). On retouche un peu les vélos,... et hopla, prépa du repas et du petit feu pour nous tenir au chaud. Au top. On est bien . Quasi solo. (Bon y a une famille d'hollandais/allemand à côté de nous, pas trop loin. Le couple voyage avec 3 gamins qui ne dépasse sans doute pas les 4 à 5 ans. 4 mois de voyages à Vélo.... les fous.)

21.02.17 Après une nuit qui n'a pas été fraiche, non pluvieuse, quasi sans vent.... on repart de plus belle. Le soleil a vite refait son apparition, et nous a accompagné sur cette belle route des 7 lacs (qui a encore bien bien bien grimpé... j'y ai laissé cuisses et poumons sur la carretera .... ). Belle journée. Des lacs magnifiques. Au top. (Beaucoup de touristes en vélo, car il y a énormément d'agence qui loue des vélo pour faire la route des 7 lacs en 2 jours... On a vu de tout, même des gens partir sans nourriture. A 10 km de la sortie du village un couple m'a demandé s'il y avait pas loin un magasin... euhhhhh, dans 100 km oui...)

(Emma, la meuf qui se fait toujours draguer...)

en aprem, on est arrivée à la villa la agostura, point étape du jour. On s'est trouvé une petite chocolaterie. Que bueno. MIIIAM. On s'est fait plaiz. Aaaa que rico ! Puis on' a retrouvé Daniel, notre hôte couchsurfing de ce soir. Un type super sympa, interessant, super buena onda. (On a clairement adopté son chat, pépé, une boule d'amour super câlin.... hypeeeer doux). (D'ailleurs Daniel n'héberge quasiment pas cette année. Mais quand il a vu une demande de 3 nanas en velo qui passe dans le coin, il a immédiatement accepté notre demande.) On passe une super soirée à discuter, Daniel nous a concocté un petit plat, au top. On s'est régalé. Demain va falloir se lever... et comme toujours avec les argentins, on se couche tard.

Grosse journée de velo demain, au moins 2 heures de pedalage supplémentaire. Mes cuisses sont ravis.

22.02.17 On Quitte Daniel, Greta et Pepe, triste. On reprend la route et c'est partie pour une journée... chargé en kilomètre. Plus de 83. 3 très grosses montés nous attendent, et le reste est relativement plat ou descendant. Il fait chaud. Très chaud. On monte de belle cote. Mais demain c'est jours de repos, alors on donne tout.

Le paysage est vraiment sympa. On gallerera à trouver un point d'ombre pour le midi. Enfin arrivée a Barriloche après s'être fait frôlé par une bonne dizaine de bus... on arrive enfin chez Agustin, qui nous héberge. On a bien l'intention de se poser un peu, et de profiter de la fameuse ville de Barriloche qui plait visiblement bien aux touristes. La "maison" de Agustin est... quasi un squat. Il vit dans un petit bout d'immeuble désaffecté, et il te propose de dormir dans une grande salle sans rien, sale, avec des vitrées brisé, très sombres.... pas un meubles, rien... On tombe de haut. Peu à l'aise, nous partons en centre ville. La ville de Barriloche ne nous plait pas. Elle n'a pas le charme de San Martin, ou de villa la agostura. Oui le lac est beau, mais des vies commes celles ci on en vois en masse depuis plusieurs jours en velo autours de cette fameuses routes des 7 lacs. On rencontrera en ville Juan, un autre gars de couchsurfing, qui s'en vas demain pour buenos Aires. On mangera avec lui, et il nous proposera de venir chez lui au moins pour la nuit pour nous depanner. C'est un type bien sympa, avec qui l'on passe une bonne soirée. (Moi je suis complètement explosé, je m'endore....) on ira donc revoir Agustin, s'excusant de ne pas rester, aussi sympathique (mais très timide) soit il., pour nous rendre chez Juan qui habite plus loin. Jettage sur le matela, trop crevée, il est passer une une du matin, j'en peut plus. 23.02.17 Après une courte nuit, reposante et dans un lieu propre, on reprend la route. 60 km (que tout le monde nous dit en descente... mais bordel que les cuisses se souviennent très bien qu'il y avait beaucoup beaucoup beaucoup de montés) nous attendent.

Il fait très très chaud, on crame. La vu sur le lac de barriloche est juste superbe. Au top. Tous les paysage que l'on croises sont au top. Vers midi, on croisera un français, Cédric, qui voyage lui aussi à Vélo. Bien sympa et coolos, on se suivra toute la journée. On pédale à 4. Vers 15h, désespéré, on trouve enfin un lieu à l'ombre pour manger. (Après avoir monté je ne sais combien de côte... pour un jour de repos, on a vu mieux... espérons que l'on pourra le faire dans la prochaine ville que l'on croisera). On rencontrera des gens de la communauté Mapuche, qui nous offrerons du pain fait maison... pour notre plus grand plaisir. Et on se remetera en route... tant bien que mal, mon corps tout endolorie sous le soleil cuissant qui attend désespérément que la route un jour descende.

On finira par redescendre un canyon. Plus de 10 km de descente. On a bien kiffé. 19h30, on ne trouve nul part où dormir et même les gendarmes ne veulent pas que l'on plantes la tente dans leur jardin. Lessivé, nuit tombante, on trouve un coin au bord de route, un peu caché dans les broussailles de quoi poser la tente. ( On y a plein de piquo, c'est chiant, mais l'on fait avec...).

On mange, passe une petite soirée sympa sous un ciel étoilé de malade.... puis hop, sous la tente, demain sa grimpe fort (ben Ouai, on' a descendu un canyon, faut bien le remonter.) mes jambes sont lessivé, j'ai envie de dormir.... hâte à notre vrai jour de repos.

24.02.17 Un réveil plus qu'humide et au ralentie pour la journée . Le soleil s'est très rapidement mis à nous bruler la tronche et à nous faire bien suer ! Pour bien commencer la journée, on a entamé un petit col avec une belle monté de 10 km. Belle galère. On y rencontrera Hugo, un cycliste new zelandais de 50 ans qui voyage seul à Vélo, et qui en a fait du kilomètre, et pas qu'uniquement sur le territoire sud américain. (Mes cuisses n' en peuvent plus...) On a enchaîné de beau paysage avec une chaine de montagne toujours aussi magnifique.

On a grimpé toute la journée. Ca m'a lessivé. Et seulement en fin d'après midi, à pente douce , 17 km de descente. Hallelujah. Bon c'est sur que ca, on va le payer dans les jours prochains, ca va de nouveau bien remonter. On s'est poser dans un camping sympa en bord de riviere à 8 km de el bolson. On y est caler et l'on va s'y faire enfin une journée de récupération après plus de 10 jours de emballage consécutif. On est partie faire des courses au village, sans nos sacs sur les vélos, en effet, on roule bien plus vite...

Bien heureux d'avoir encore partagé cette journée avec Cédric, qui rajoute beaucoup dans nos journées.

25.02.17

Un jour de repos, à dormir, se reposer, lire au bord de la rivière, profiter, parler avec les 2 argentins super sympa qui sont bénévole dans le camping, manger un peu, cuisiner, ... profiter.

26.02.17 Après un pliage de tente, un petit dej, et un aurevoir à notre poto Cédric... on a repris la route. La chaleur est moins forte que d'habitude mais le soleil frappe fort. On avance, on avance, et près d'une bonne grosse 10aine de kilomètre, on se rend compte que l'on s'est trompé de chemin, que. C'Est un sens unique, on doit rebrousse chemin... par chance on trouvera une route quelques kilomètre plus haut nous évitant de revenir entièrement sur nos pas... On est dans des paysages avec des montagnes toujours aussi belles, différentes.... bref on en prend plein les yeux.

Le jour de pause se fait sentir. Quasi plus de douleur aux jambes, on est repartie. Bon j'avoue m'être foulé un muscle dans le pied droit, ce qui en soit me gêne que légèrement pour pedaler, en revanche pour marcher... ca me fait mal. J'ai aussi une tendinite importe déclaré au pouce droit... ce qui me gêne dans tout les moments de prehention. Le reste du corps tiens un peu près mais avec de la douleur... c'est pas gagné. Si vous saviez le nombre de chat, de chien et d'oiseau en décomposition sur le bord des routes... c'est affreux, odeurs comme visuel. Affreux affreux. Sur le bord des routes, on trouve beaucoup de papiers et autres plastiques jeté par les fenêtres des voitures... mais ce que l'on trouve le plus c'est des couches de bébé usagé... c'est n'importe quoi le respect de l'environnement. On a eu une dame qui été à la limite des larmes lorsqu'elle a appris que l'on été Francaise. Trop d'émotion. Elle a pris une photo de nos tronches, 17h30, plein caniard,dégoulinante de sueurs après une monté,tête rouge.... et elle a insisté pour nous prendre dans ses bras plusieurs fois et nous taper la bise... En fin de journée, impossible de campé à l'endroit prévu... on a continué, continué... c'est ainsi que nous aurons fait 20 km de plus avec notre petit détours de la journée... soit 80 km effectué aujourd'hui. Finalement, on a trouvé une sorte d'usine/chalet ou je ne sais quoi... inactif en ce dimanche... personne dans les environs, on scouat l' arrière cours.

Il été hyper tard, on été crevé, la prochaine ville été loin... on s'est callé la.

27.02.17 Personne n'est venu nous voir dans la nuit, personne n'est jamais venu dans ce lieu tout cours. On est donc repartie à heure matinal, j'ai pu observer le soleil passer au dessus des montagnes. Le vent était bien bien frai de bon matin. Puis l'on a parcouru très rapidement un chemin de terre... et ce pour les 50 km si ce n'est 60 restant. Environ 70 km effectué aujourd'hui... plein les bottes. Beaucoup trop de monté, sur un chemin de terre peu commode, qui te secoue dans tout les sens, à chaque passage d'une voiture tu mange énormément de poussière... les 10 derniers km on été un enfer psycho. Après 55km, si je suis pas sur asphalte en descente ou en plat... psychologiquement je lâche. Chaque monté me soule, mais me soule..... bref, le velo c'est bien plus psycho que ce que je pensais. Et à mon gout, plus psycho que physique au final. On a eu vu sur de très très beau lac de la régions chubut en Argentine, dans un des parcs nationaux. Encore une journée caniard et soleil de plomb.

On a finissait arrivée dans un camping libre... on pensais se sentir un peu seule dans le camping... on s'est bien trompée. Il y a full de monde. De partout. Et c'est les dernières semaines si ce n'est la dernières semaine de vacances d'été scolaire de l'Argentine et du chili... ca n'aide pas. La on a un groupe l'Argentin qui balance la musique à fond... au top. On apprecie. On a tout de même vu sur un très très beau lac, dans lequel on a pu aller se laver, avec un emplacement avec de quoi se faire un beau feu... on apprécie.

Les journées me claques de fou. Je part m'effondrer dans mon duvet.

28.02.17

Après une nuit à bonne température, un peu bruyante en début de nuit... Réveil avec un vent chaud, des vagues sur le lac, aucune humidité... Au top.

On déjeune, et hopla on repart sur le bici... Et la... PLUIE ! Mais la drache qui nous tombe dessus et ca... Pendant plus de 4h.

20 km de ripio, complètement galère car gorgé d'eau, ça n'avancé pas... Au bout du bout.

Complètement trempé... On avance à vive allure.

J'ai perdu les filles sur les 5 premiers kilomètre, en avant de moi tout le long.

Alors que je les penses devant, après plus de 45 km, une voiture m'arrête, et m'annonce qu'à la sortie du parc (soit une bonne grosse 10 aine si ce n'est plus...en monté dans l'autre sens) 2 filles en vélos en cherche une 3 ème. Le message de la personne n'est pas claire. N'ayant pas de moyen de communication, j'interpelle une voiture dans l'autre sens qui se dirige vers le parc pour leur demander d'avertir les 2 filles à velo que je suis en avant d'elle, sous condition que ce soit bien Marie et Emma.

J'arrive tôt, 14h, en ville, notre ville étape du jours.

Directement j'envoie un message par internet au 2 filles. Je passe à l'office du tourisme également pour choper des informations type "avez vous vu 2 filles à velo ?", "où puis je trouver le wifi ?"...

15h ? Toujours personne. Bizarre. 15h30, 16h00... Finalement à 16h30, le gars de l'office du tourisme débarque en trombe, pour m'annoncer que les 2 filles à vélos étaient toujours à l'entrée du parc, et qu'elles sont partie y'a une demi heure en direction de la ville.

J'ai donc retrouvé Marie et Emma, tête un peu mauvaise... Et pour cause, quelqu'un leur a dit que j'étais descendu en camionnette, que j'attendais tranquille dans un café, que j'avais pris ma douche et que je me buvait tranquillou mon café... (alors que j'étais encore putain d'humide, cul trempé dans ma cuissarde, la faim au ventre car la bouf été dans leur sac... Et que je rêvais de prendre une douche...)

De leur côté, gardes du parc et gendarmes m'ont cherché pendant bien 2 très grosses heures à faire des aller retours pour trouver "une fille a velo en bleu avec un casquette banane sur la tête". Personne ne m'a jamais vu.

Ce fameux poste oú les filles m'attendaient, lorsque je l'ai passé il n'y avait personne... Et les jambes qui bossé dans le parc ne m'ont même pas vu en sortir. Moment d'inattention pour tout le monde, trombes d'eau tombante, ... Et moi qui me disait que les filles etaient chier de ne pas m'avoir attendu ici. Je le suis finalement dit que trempé comme l'on été, l'immobilité nous faisait avoir froid, elles avaient continué pour se réchauffer en ville et manger au sec.

Tout est bien qui finis bien. On s'est retrouvé... Et en prime, en les attendant j'ai trouvé un lieu oú dormir ce soir et demain, au sec....

On se retrouve donc chez Heike, une allemande dans la 40aine, immigré ici depuis 14 ans. (Qui fait visiblement maison appart avec son copins... Qui est donc aussi son voisin...)

01.03.17

Un réveil difficile après une bonne nuit sur un Matela au chaud. Dernier papotage avec Heike et petit dej... Et on reprend la route.

Magnifique petit coin, sur un ripio peut sympathique mais au moins sans monté/descente.

C'est une journée passage de frontière.

C'est passée comme une lettre à la poste. (Bon autant le dernier poste de frontière du chili avait une te le avec des clips dessus qui passait, autant la, c'était le match de foot du Barça... Tous sur leur téléphone à faire des jeux type "candycrush", ... L'autre fois ils regardaient tous des vidéos sur YouTube.... J'ai du.mal à imaginer ca en France... Genre NRJ12 mis à la TV dans le poste de frontière avec la douanière qui chante une chanson trop love en même temps de lire ton passeport...)

Après 50 km de ripio, on a retrouvé l'asphalte... Pour le plus gros bonheurs de mon cul qui n'en peux plus de se faire taper comme ca...

De plus, on a roulé toute la journée le vent de face. Des rafales entre 20 et 80 km/h... De quoi parfois te faire tomber du velo.

On a fini par rejoindre la ville de futalefu après un ultime effort. Petite ville sympa avec une âme de gens qui aime la montagne.

On est hébergé par Guillermo, guide de rafting... Qui vis dans une maison disons.... Sans rien. Pas de chauffage, quasi pas d'électricité, pas de meubles..... Et l'échange est plutôt... Difficile. Heureusement qu'il y a du monde chez lui, on discute avec une allemande et un mexicain bien bien sympa. Crevé on ira se coucher tôt, les laissant en soirée.


 
 
 

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