Bolivie, Part 1 : Lac Titicaca, Isla Del Sol, La paz , Un gros Blocus sur la route et Samaipata prem
- caroasacados
- 17 janv. 2017
- 23 min de lecture
16.12.16 Après un réveil matinal, on chope un bus à Puno en direction de Copacabana... en Bolivie. Après 2h30 de bus, nous voilà face à la douane. 2 douanes à passer... celle du Pérou, qui atteste que tu es sortie et celle de la Bolivie, qui atteste que tu rentre. Mais entre les 2, pendant 300 mètre, tu es nul part. Sortie du Pérou, mais pas encore rentré en Bolivie. Quoiqu'il en soit, un passage éclaire, bonjour, tampons, au revoir. Pas de questions , rien... ca c'est fait.





Arrivée à Copacabana, nous prenons une heures de plus... décalage horaire. (Donc une de moins avec vous... soit 5h !). Il fait bon, il fait chaud... on a tendance à oublié qu'on se trouve à 3850 mètre d'altitude. Les UV tape ultra fort, aujourd'hui un niveau 13 (alors que le barème de mon téléphone ne vas que jusqu'a 12. À 6, on est déjà dans le rouge ... ) La ville n'a pas bien plus de charme qu'a Puno. Cette ville est surtout un point d'accès à la fameuse isla del sol. Une des iles les plus connu du lac titicaca.






Le bolivien articule bien moins que le péruvien. Ce qui nous laisse parfois ... dans voix. Dans l'incompréhension... On m'avait prévenue que le bolivien était moins négociant... en effet... la nego est plus dur. D'ailleurs, ils ragent tout autant lorsque tu refuse d'acheter quelque chose. Ce qui fait qu'au marché, quand la Nana m'a dit que c'était un boli pour 2 minuscule prune et que j'ai refusé, elle s'est énervé et m'a sortie un truc du genre " va, va essayer de trouvé moins chère ailleurs. Essaye pour voir." ! Ce à quoi j'ai répondu que je souhaite pas aller voir ailleurs car le prix au kilo n'est absolument pas dans mon budget... mais ca l'a bien énervé quand même. Bref. On a bien hâte de rentré un peu plus en Bolivie et d'en découvrir d'avantage.
En revanche la saison des pluies à bien commencé, après une journée bien chaude ... 21h30, GROS déluge. Ca tombe fort... et bonne nouvelle, notre chambre à des fenêtres qui tienne bien, ca ne fuit pas.
17.12.16 Et hopla, un reveil frai mais au taquet... direction le port pour choper un bateau pour l'isla del sol. On retrouve par hazard Leslie dans la rue. On décide de prendre le même bateau (bon. Petite péripétie, la nana toute sympa nous fait un prix pour le bateau et arrivée à l'embarcation le gars dit ... non je vous laisse pas monter c'est pas le prix. Mec t'es pas vendeur, tu récupère les tickets sur le pont là, on t'a rien demandé. Vu qu'il ne cédé pas, je suis partie chercher la nana rapidos, car il n'y a qu'un départ pour toute les compagnie le matin : 8h30. Bref, c'est la nana qui nous a permis de monté sur le bateau, le gars pas hyper content). Après 2h30 de bateau nous voila arrivée au nord de l'ile. C'est beau. Le décors est vraiment sympa. Et l'on marche pour faire une petite boucle avant d'entamer la rando du chemin des crêtes du nord au sud. Et la comme prévu, HOpla petite pépite, on doit payer un "droit pour voir les ruines" même si on ne va pas au ruine. BOUM 15 bolie. (Ruines que je soupçonne être fausse, 3 cailloux monté les uns sur les autres. Moi aussi je peux construire des ruines... bref.). Puis suite du chemin, boum 15 bolie supplémentaire pour avoir le droit de marché sur le chemin des crêtes (avec 2 autres contrôles de billets sur le chemin, au cas oú tu tentes l'esquive) et hopla, 10 bolie de plus sur la partie sud... au cas oú tu n'en ai pas encore eu assez. Soit disant ça va à la communauté.... mouai. Ça va dans les maisons de touristes à mon avis. Car au nombre de touristes par jours qui passe, chaque jours ils se font bien plus qu'un salaire minimum au mois pour un bolivien. En faite il se font même 5 à 9 salair mensuelle bolivien... je vous dis pas comment ça m'a agacé. Du racket organisé et légalisé (sans doute du ai fait que le gouvernement repartie absolument pas les gains lié au tourisme....) bref, intentiner gavant et surtout très mal présenté. C'est encore un "tout est bon dans le cochon" (que j'ai traduit à l'un d'eux en mode "todo es bueno en el cerdo"... mais il a pas compris). (Du coup tu n'a pas du tout du tout envie d'acheter quoique ce soit à la communauté. En tout c'est 40 boli, en euro on pourrait se dire Non ca va, c'est pas grand chose, mais ici en Bolivie, ça représente au moins 4 repas complet. Ce qui est énorme. 4 repas. Pour un bolivien qui n'a pas énorme de thune, c'est pas accessible du tout .. )

















HEUREUSEMENT que l'ile est belle, avec des vues magnifiques sur le lac. Vraiment un chemin bien sympathique et surtout, finalement avec peu de touriste car il faut marcher. Les touristes viennent en bateau et reparte sur un autre bout de l'ile en bateau... nous on l'a traversé à pied. Paysage de fou. À la fin de la journée, on rencontre 2 française en vadrouille en Amérique Latine. Astride et sa pote, bien coolos. On discutera une bonne grosse heure ... avant de finir notre marche vers le port... et d'y planter la tente. Vu sur les glaciers au fond du lac, magnifique. Le pied.





Nico s'octroie même une petite tête dans le lac (ce fou furieux...) puis on s'installe sur le pontons pour manger... quand la pluie et l'orage nous pousse à rentrer dans la tente. Un déluge, merci l'imperméabilité de ma tente. Je fini le repas calé dans ma tente, sous un orage de fou, les éclairés petent au dessus de nous. Malade.... puis le tout cessera... pour dormir avec le bruit des vagues du lac. 18.12.16 Un réveil tout en chaleur avec un soleil qui tape dur des le matin. On se lève, plie la tente et se jette dans un bateau pur rentrer sur copacabana.

A copacabana, boom, on refait les sacs et on se jette dans un bus (et par hasard, nous retrouvons leslie dans le même bus, alors qu'il y a plein de bus différent, à des heures diffèrentes...). Objectif, arrivée à la Paz avant la nuit. Y a trop de quartier qui craint, c'est la grosse ville... bref, faire attention. On quitte le lac, magnifique vu pour terminer. Cette impression d'être face à la mer persiste. Une étendu d'eau de fou, une fin dans fin....

On arrive à la paz vers 2h30. On trouve une auberge et zou... on part à El alto, (sans rien, afin d'être le moins possible une cible de vole, même si c'est la nuit que ca craint le plus...), voir un de ses fameux combat de catch des cholitas. (Les femmes en jupes). On emprunte donc le funiculaire de la ville et hopla, nous voilà tout en haut. Le catch... qui n'est déjà pas mon truc, quand il est mal fait, c'est grossier, c'est pire. Mais visiblement les locaux adorent. Bref, c'était à voir. J'ai préféré en rire, mais va falloir travailler un peu la cinématographie, et surtout le jeu d'acteur (même si l'enfant derrière moi été en pleure régulièrement face aux coups donnés...). Voir un catch de cholitas à la paz... c'était la base :). Je suis hyper contente de l'avoir fait, surtout que c'est une fois par semaine et par chance on a pu y assister...





Sinon, ca se tend à se confirmer, on nous avait prévenue... mais jusque là,la sympathie et l'amabilité des boliviens laissent à désiré. Ils te répondent comme si tu les faisait chier, en te méprisant, sans te regardé, avec des tics de bouches.
Bref ... un contact local qui ne me donne guerre l'envie de poursuive l'échange. (Mais bon le petit vieux avec qui j'ai mangé ce soir m'a lâché un gros sourir... Et dans le resto, la gérante était cool... ca rachète un peu tout ces contacts ultra désagréable...)
19.12.16 C'est une journée repos, tranquillou et visite de la Paz. Une ville avec énormément de trafic, de monde et une vie débordante. Pour ceux qui ne savent pas, La Paz est situé à plus de 3700 mètre d'altitude et El Alto à 4000. C'est ainsi que chaque bref monté est une épreuve pour les poumons, car à l'altitude se rajoute la pollution.
La pluie nous aura rejoint pour la fin d'après-midi et la fin de soirée. La saison des pluies a bien démarré!




















20.12.16 Aujourd'hui, direction "La route de la mort" en vélo près de Coroïco. On a réservé le tour avec une compagnie et un guide. On est dans un petit groupe de 8, 3 autres français et deux suisses. Les 3 autres français sont au top, bien sympa, et Jeremy est d'origine Picarde d'une ville en dessous de cire-les-mellos .. bref À CÔTÉ de precy (soit là petite ville où j'ai grandis...) ... c'est juste extra. Nos 2 autres français sont Parisien : Virgile et Faïsel (pas sur de l'écriture...). Nous voila armée jusqu'aux dents. Pantalon, veste, gants, casque, protége tibia/genoux, protége avant bras/coude... et c'est partie. Une première portion bitumé, bien top, dans un décors bien sympa mi jungle/ mi montagne. Pour autant, les accidents ne sont pas moindre, on a pu voit de nombreuses carcasses de bus en bas de la vallée... Sur la route de la mort, il y a en moyenne un bus par semaine qui tombe dans le ravin (très profond....) (si je me trompe pas...)... un détail. Puis, arrivée sur la vrai route de la mort, oú le bitume n'est plus, oú ce n'est plus large du tout, ... on prend notre pied avec de la bonne vitesse. Certain virage sont ultra serré, il n'y a jamais vraiment de la place pour un passage de 2 voitures en contre sens, parfois y a des rembardes parfois non... on peut voir à quel point le ravin ne te fait pas de cadeau... si tu gère mal ton velo, le ravin t'avale et s'en ai fini pour toi. T'a au moins un mort à vélo par an. Tu traverses des portions complètement inondé, des cascades qui tombe à même la route, le brouillard qui te cache la visibilité, la pluie dans la tronche qui te rend le chemin bien moins adhésif et qui t'en met plein les yeux,... MAIS les sensations sont OUFISSIME. On voit la vide souvent sur le côté, le paysage est magnifique... c'est 4 à 5h de descentes, on dévale plus de 3100 mètre de dénivelé... c'est juste fou. J'ai surkiffé. C'était juste dingue. Plus je colais le guide devant, plus il sentait qu'il pouvait lâcher plus de vitesse encore... c'était TOP. Le paysage et les gens, au top. Les sensations malgré une pluie battante. On était archi trempé.














On a terminé dans un petit camping avec piscine, dans la vallée. On a pu y prendre une bonne douche (pas chaude) avant de se rassasié sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante. Mais le repos n'était pas de refus MEME si, si on me proposait de refaire la descente, je repartais direct. Fin d'aprem, il a fallut faire les 3 heures de bus pour rentrer sur La Paz (qui eux n'ont pas vu une seule goute de pluie de la journée... ). Crevé, on est tous rentré chez nous, hâte de retrouvé nos lits. Une journée au top, byci dans les pattes... j'avais un smile de fou toute la journée. Y'a pas photos, un vélo et je suis heureuse.
La route de la mort c'était un rêve, je ne pensais pas pouvoir la faire un jour... Aujourd'hui, je l'ai faite. Extraordinaire.
21.12.16 Aujourd'hui, on dort un peu pour se reposer de la veille. Au réveil, Nico ne petant pas la forme, je décide de partir seule voir les ruines de Tiwanaku. Mais avant de partir, on décide d'aller ensemble à l'ambassade de gestion des immigrations pour agrandir notre visa à 2 mois et non 1, pour être sûr. Finalement, on se fait refuser, c'est trop tôt. On traverse donc le centre ville toujours aussi bondé pour rentrer à l'hôtel. (Avant de vous expliquer la suite, il faut savoir que sur les trottoirs, c'est le bordel. C'est un peu comme à Paris aux heures de pointes. Y' a des gens qui marchent vite, d'autre lentement, d'autre au milieu et ne marchant pas droit,... bref y a de tout. Mais dans un sens, y a pas vraiment de règle, si tu as la place pour passer, tu passes. C'est un peu du chacun pour soit, premier qui passe mais personne percute personne...) bref, sur ma route on slalom les gens méga lent, tu piétine derrière les gens, il fait chaud, les gens marchent pas droit. C'est la galère, mais étranger comme Boliviens, tout le monde slalom les plus lents. Et là, un gars me bloque le passage avec son coude sur la gauche. 3 fois de suites en mettant des coups et disant "dispacio, dispacio" soit un lentement, lentement... il me bloque le passage. Je passe quand même, sans le toucher, juste son coude puisqu'il frappe avec. Et là j'entend qu'il dit en français "Petasse", une fois, je laisse passer, deux fois, je laisse passer, trois fois, ça m'agace et lui envoi un bon doigt d'honneur sans me retourner, il n'en vaut pas la peine. Et il continue, j'entend connasse, petasse .. je lance la deuxième main avec un bon doigt d'honneur mais continue ma marche. Et la une fois féminine en Français (sa femme) me poursuit et me dit "eh, conasse, tu parle pas au Bolivien comme ça" "Pardon?mais c'est lui qui m'insulte la.. et ce pour rien", et là je me suis pris une rafale d'insulte dans la gueule "connase, petasse, retourne dans ton pays, sale raciste, casse toi, tu viens vivre avec ton RMI (euh tu me connais pas, je vis avec aucun argent de l'état...), raciste, raciste, on connait mieux ton histoire... blablabla"... j'ai bien essayé de continuer, l'envoyant chier....Mais j'ai trouvé ça aberant, et j'avais bô me répéter de ne pas se laisser affecter par des choses fausses (ce que je dit tout le temps aux ados/enfants lorsque les insultes touchent certains...) mais ça m'a vraiment atteins. Je me fais insulté pour rien, on juge ma vie, par une connase d'expatrié ici complètement névrosé du français, je me fait dire être raciste alors que j'ai tout simplement essayer de dépasser quelqu'un dans la foule er répondu à ses attaques... et ca me fait très mal. De quel droit ?
On m'avait dit que la Bolivie c'était mieux que le Pérou, pour le moment c'est une vague de gens aigri, insultant, méprisant, haissant,... que je rencontre alors que je fais rien. Ca fait une semaine que je suis là, la Bolivie commence à me souler. J'ai jamais rencontré autant de haine déversé sans aucune raison, qui te méprise quand il te répond... bref aujourd'hui c'est le trop plein. J'en ai marre... c'est lourd. Bref, c'est pas moi qui vous conseillerai de faire la Bolivie, un rêve qui s'effondre. Moi qui avait hâte d'y mettre les pieds, de découvrir la culture, de rencontrer les gens... je vais me concentrer sur les paysages et foncé vers le prochain pays... j'espère que dans la Salva tout se passera mieux...
Après cette mésaventure, j'ai pris un collectivo en direction de Tiwanaku et ses ruines. Un collectivo, ma fois, bien plus chère que la moyenne. 1H30 plus tard, j'arrive sur le site... alors que les bolivien ne payent l'entrée que 15 bolis, on m'en demande 100. 100 boli en euro c'est pas énorme, mais pour le pays, ca l'est. On peut manger 10 fois ou alors se trouver 4 à 5 nuits d'auberge. Puis surtout que le prix est x9 , le double j'aurai compris... x8/x9... euh c'est du grand n'importe quoi, pour des toutes petites ruines ... Quoi qu'il en soit, je ne suis pas partie avec autant d'argent sur moi. Le strict minimum, le gars refuse de me faire un prix... je suis la, seule dans un micro village, à 1h30 de la Paz... j'en ai marre. Je suis souler, ma journée de merde continue, je craque. Et là, 2 chiliens qui vendent des bracelets devant les ruines, me récupèrent. Me voila assise à côté d'eux... et la, pour me faire sourire et rire, l'un d'entre eux m'offre une petite fleur en métale qu'il a fait lui même, le second (Herbert) m'offre un bracelet. Je passe du temps avec eux, leur raconte ma mésaventure, ... puis discute tout simplement avec eux. Au final, Hérbert me propose d'aller parler à la gérante des ruines. Il revient 10 minutes plus tard en me disant que c'est bon, j'ai le droit de payer le prix d'un local. Faut juste que je dise que je vends de l'artisanat avec eux depuis 2 semaines sur la routes... Bref après tout un Brikabrak, me voila dans les ruines avec Herbert. Hérbert les connais bien, c'est ca 3ème fois. Mais il est content de le faire avec moi, et moi à l'inverse de partager ca avec lui et son energie positive qui me fait bien du bien à l'heure actuelle. Les ruines sont sympa, rien de fou (rien qui coute 100 boli). Mais j'aime bien. On discute bien avec Herbert. On passe un bon moment.









De retour à l'extérieur, je retrouve son pote. Herbert veut qu'on aille faire les musée... moi je veux rentrée avant la nuit. Du coup je préfère passée du temps avec eux avant de rentrée. Son pote est super sympa. Les 2 ont un coeur énorme. Et m'aider leur a sembler hyper naturel. Herbert finira par disparaitre longtemps. Son pote finira part me dire de ne pas les attendre, partir en pouce sous la pluie c'est pas cool... bref, il me chope un des collectivo les moins chère et me voila répartie. Triste de ne pas avoir pu dire au revoir à Herbert. Un des collectivo les moins chère... et pour cause, il ne descend pas dans le centre et s'arrête à el Alto. La nuit va tombé, et c'est un des quartier les plus chaud de la paz... j'aime pas ça. Le chauffeur du collectivo me fait monté dans un autre. Arrivée au terminal de l'autre, je reconnais l'endroit... et décide de ne pas prendre un autre collectivo mais de marcher jusqu'au téléphérique. Plus chère mais bien plus secure avec la nuit qui tombe de plus en plus. Je sais qu'une fois en bas, ca craint rien.


De retour à l'auberge, je retrouve Leslie et Nico... et on décidera d'aller se faire bien plaiz dans un petit resto marocain/libanais. Et c'était super bon. Au top. On s'est regaler et on a passer une bonne soirée. De quoi retrouver un peu de pattate.
22.12.16 Une journée tranquillou. On devait se rendre à la vallée de la luna... puis après une bref vadrouille, repérage des heures de bus, nous déciderons de rester tranquillou en ville avant de prendre notre départ ce soir. Je retrouve Herbert venu voir à l'hostal si j'y été. Ce qui me permet de le remercier et de lui dire au revoir. Puis je part traîner en ville. (Je croiserai d'ailleurs mes 2 trous de balle de copain "raciste" de la veille qui m'enveront milles bisous à mon passage.). De retour à l'auberge, dernière trainouillage, et adieux à Leslie que normalement nous ne recroiserons pas, nous voila partie de l'auberge en direction de le terminal de bus. Arrivée sur place, n'ayant pas de direct vers Samaipata, ville qu'on tente de rejoindre, on nous dit de prendre un bus jusqu'a Cochabamba et de là, nous trouverons. C'est partie pour un bus de nuit, 7-8h... Pas pire. On dors comme des tas. 23.12.16 5h30, on arrive à cochabamba... et SURPRISE, aucuns bus ne vas à samaipata. Tout comme à la Paz, faut d'abord prendre un bus jusqu'a Santa Cruz et de lá, reprendre un bus qui repartira en arrière, (3h) pour Samaipata. (Non parce que un super chère nous a fait croire que si, ils s'y arrêterai... heureusement qu'on a parler au chauffeur. Au départ du bus, on nous a sortir nos sac et remboursé... on s'est retrouver dans la jungle à tenter de trouver un bus pour SantaCruz. Une nana à embarqué mon sac en mode "nous on est pas chère et on part maintenant"... bref on a fini par chopper un bus pour Santa Cruz.... 10h minimum de trajet...)
on quitte la ville, on est passée par la cordillère Royal... maintenant on s'enfonce vers le début de l'Amazonie. Le décors change, les arbres sont différents, il fait une chaleur à crevé avec un taux d'humidité dans l'air.... ambiance jungle et palmier.
Une fois sur la route.... nous sommes bloqué. Nous attendons encore et encore. Depuis 2h de l'après midi nous sommes bloqué.

La nuit tombe... Il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre. 24.12.16 Il est 10h du matin. Cela fait 20h que nous sommes dans le blocus. On a dormit dans le bus une nuit de plus, avec seulement 1/3 du bus restant dont 3 goss insuportable qui crient tout le temps, et s'amuse à faire des aller retour dans le bus, et 3 gros ronfleur dont un qui ronfle comme une grenouille. J'ai longtemps cru que l'on été entouré de grenouille... Mais non. Bref une nuit au top ! J'ai très peu de choses à manger et je gère mon eau. (On est pas en France, t'a pas de ravitaillement sanitaire... les gens du village (ceux qui font partie du blocus...) te vendent des trucs...
On est à plus de 5h de notre destination final. J'ai plus aucun espoir...je me se qu'on passera noël ici, que cette route, dans ce bus.
11H30, on décide de partir. On a eu vent qu' il n'y a que 3 kilomètre et que l'on pourra reprendre un bus après. On marche on marche. On est dans un décors de post apocalypse. Les routes sont bloqué, on y trouve des carcasse de voiture, des arbres, des pneus dont certains brûle. Il y a énormément de flics de partout. Il y a eu une sorte de guerre entre gens du village et armée, il y a des résidus de bombes lacrimot... C'est le chao. Le bus n'aurait jamais pu passer.






Puis on arrive à l'autre bout du bordel. Les gens se battent pour monte dans des camions , des taxis ... On fini part monter dans un petit camion avec remorque ouverte qui nous emmène de l'autre côté oú l'on est sancer trouver de quoi partir sur santa Cruz.... Mais que nenni, 2 ème blocus. On commence a marcher sous le canard de plomb. Pas un pas ne se fait sans qu'une goute d'eau ruiselle sur ma face. On marche, on marche... et y a pas de soutient qui tiens. Pas un mélo qui chope une voiture n'aide quelqu'un qui marche... A un moment, alors qu'on marche, un gars qui été avec nous dans le premier camion, qui visiblement est dans un deuxième qui avance nous fait signe de monter. On cours, s'accroche aux barres du camions puis grimpe via l'échelle puis se jettent dans le camions vide. Soulagement. La file de bus/camions bloqué est juste impressionnant. On en voit pas le bout.


Le camions bloqué, on se jettent dehors (avec les gros sac dans le dos, pas facile...)... pour essayer de choper quelques choses plus loin... sans succès. les gens se mettent à construire et renforcer un chemin avec des rochers pour aider des camions à passé sur une route absolument pas viable. Et finalement, c'est notre camion à mangue qui repasse. Nouvelle course poursuite, on attrape l'échelle, ils se ruent tous dedans et ouvrent la porte pour facilité l'accès à tout le monde.
Il fait une chaleur à crevé. Mais la ville suivante est si loin et l'on avance tellement pas vite, qu'on s'endormir jusqu'à l'arrivée. (Vu comment le camions n'attendait personne, on ne s'attendais pas à le payer...)
bref une chose est sur, le bus ne serait absolument pas arrivée jusque la. Si on été resté dans le bus, on en aurait certainement pour 1 ou 2 voir 3 jours de plus de blocus.
Sortie du blocus mais avec tout le monde dans la ville, nouvelle mission, trouver un collectivo qui se rend à Santa Cruz... à 2h30 d'ici. Il est déjà 5h30, mon nez me dit que j'ai encore bien pris le soleil aujourd'hui... c'est la guerre, on fait comme les locaux, on se jettent sur les voitures. On en trouve une, qui pour l'occaz, comme ses confrères, à augmenté ses tarifs de 1/3 du prix normal. Normal, autant bien profiter du bordel pour se faire de la tune. 8h, on est en ville. On tente de se rendre à samaipata. Sans succès, de gare en gare... pour finalement apprendre que le dernier est sans doute déjà partie. crevée, on décide de trouver une auberge. On se rend à la première, elle est fermée, les secondes sont à des prix exorbitant, ... notre dernière est à un prix qui nous laisse sur le cul mais l'on découvira que c'est une des moins chère. 100 boli pour une nuit en dortoirs. La Paz, réputée pour être chère est 2x moins chère. Même au Pérou l'on a jamais mis ce prix la. Il est 9h. On est fatigué. On prend. y'a personne dans l'auberge. dernière mission....trouver à manger. Sans succès. Que des humbergeur de rue. Rien rien rien... Super. L'ambiance est en mode photo et selfie dans la rue avec petit tour à l'église. C'est une tout autre classe social qui vit ici. Les voitures sont tous UP, tout est plus chère dans la rue. Pour la part je rentre à l'auberge, oú je me ferai du quinoa qui le restait dans le sac et le gars de l'auberge me fillera 2 oeufs. Sec mais cela faisait 48h que je n'avait avaler que 4 morceaux de pain. C'était donc le bienvenue.
Et l'apothéose de la journée... La douche, tiède/froide. Se decraser de cette sueur constante depuis 2 jours oú les températures ne baisse pas en dessous de 25 la nuit... avec des montés à 40 le jour. La douche fut fort sympathique.
25.12.16 Réveil pas trop tard pour avoir le temps de prendre le petit dej' de l'auberge, petit Skype et hopla, zou, même si l'on y croit pas, on tente notre chance direction le bas de la ville pour chopper un truc en direction de samaipata.


Merci Leslie pour ce petit cadeau =)


On traverse la ville a pied, avec mes p*tain de tongs car j'ai les pieds défoncés de cloques et brûlure avec la marche sous le caniard. Et finalement, après environ 10 demandes, on arrive au bon endroit et miracle Une voiture-collectivo est là... départ quasi imminent. (Bon vu que c est le week end de noël, les prix sont x2... mais c'est toujours moins chère que de rester à Santa Cruz.) et c'est partie pour 2h30 (encore) de transport... et avec nous, sur notre ligne de siège, il y a Miguel, un bolivien de sang polonais qui a vécu la moitié de sa vie à Santa Cruz et l'autre à. "?washington?". Un type ultra sympa avec qui on discutera pas mal. Il est photographe/dessinateur. Il nous fera gouter un fruit qui ne pouce qu'a la période de noël et que à Santa Cruz le "uchachahuria" ... super bon. Au top.




Et enfin, après 2 jours et demi de galere... on arrive ENFIN à Samaipata. La route était sublime... la jungle montagneuse. Une foret dense de fou. Et c'est dans un décors similaire que se trouve samaipata. Le village est petit et cool. Ambiance detente. On a hâte d'en découvrir plus.




Pour la première nuit on s'est calée au premier endroit pas chère que l'on a trouvé.. demain on part en recherche plus poussé. Il fait bon. Ni chaud (trop) ni froid. On est au top. On a hâte à demain. Ce soir on a testé un bon resto burger au top. On a kiffer. Et ce soir, claqué, on s'est better au pieut. Et pour ma part, afin d'esquiver tout les moustique qui vole autour de nous dans la chambre... J ai décider d'opter pour une technique un peu particulière...

.... la construction de tente au dessus du Matela! Je veux dormir tranquille et ne pas me réveiller défigurer.
26.12.16 Aucuns moustique dans ma tente, une nuit au top. Réveil tranquillou, chopage de petit dej en extérieur et decouverte du coin, de la ville. Puis on est partie voir le refuge d'animaux de la ville pour voir s'il était possible d'y faire un volontariat. (Refuges d'animaux abandonné ou issue du commerce illégal, inapte à retourner à la vie sauvage.) Endroit hyper chill. Il y a des singes en total liberté (dont une, Dona, qui est resté perché sur mon épaule longtemps)... bref on commence le premier janvier. De retour en ville, on a récupérer les sacs et été planté la tente dans un camping bien cool. On y a rencontré du monde bien chill, beaucoup de français. Bien cool. Nicolas (un autre qui vit ici depuis plus de 2 ans sur Sucre) nous a expliqué plein de petite chose sur la Bolivie, notamment que si les maisons sont jamais vraiment fini , un peu toujours en constructions c'est pour ne pas payer d'impôt; qu'ils ne mettent pas leur argent à la banque mais qu'ils cachent tout chez eux; qu'ils ne sont pas si pauvre, que beaucoup gagne bien ce qu'il fait pour vivre, que très peux touche le salaire minimum... bref plein de petit truc du genre...)
D'ailleurs, ici, d'un point de vue animal,on est servis. On a croisé un petit scorpion, de belle araignée (Mais j'ai été prévenu qu'il y avait de petite migalle...), ... je vais pouvoir vérifier mon sac de couchage tout les soirs...
27.12.16 Et hopla, réveil fort difficile. On décide de se diriger vers les Cuevas à 30 minutes de la ville. Et alors que je me suis fait réveiller par un soleil qui chauffer ma tente, voile que debarque la pluie. De plus en plus fort, ... mais on décide de prendre le départ quand même... et en moto taxis. Le trajet au top avec un décors de fou, à moto... super sympa... mais bien trempé. Je m'attendais à un endroit hyper naturelle, mais non, y a une entrée, et tout est travaillé autour : chemin, paysage, jardin... Néanmoins, un magnifique décors (sous la pluie) et de belles chutes d'eau entouré de sable rouge. MAGNIFIQUE. J'aurai bien chillé ici toute l'après midi mais la pluie nous fait repartir. (On a quand même croiser des groupes qui débarquer en maillot de bain et la glacière sous le bras...).






De retour, perdu sur la route, on tente de trouver un véhicule pour rentrer sur Samaipata. Un véhicule s'arrête, et nous prend... en stop. Un gars qui faisait le trajet et qui n'a pas demandé/ n'a pas voulu qu'on le paye... Bryan-Ricardo, un type sympa de Santa Cruz avec qui je sympathise bien dans son collectivo. Lui, il met de l'argent de côté, son truc c'est d'aller au Japon. (Au début il a cru qu'on été Américain, puis s'est détendu quand il a su qu'on était Français...) De retour à Samaipata, je discuterait avec Claude, la bonne 50 aine, depuis 20 ans en Amérique Latine, qui est guide de haute montagne/instructeur/blablabla... il a fait 12000 trucs, c'est une véritable bible. Il m'a pris sous le bras, j'ai fait des photocopie de ses cartes et on s'est penché sur toute la route Australe. Il m'a expliqué quelle route été mieux, quel endroit, oú me ravitailler, oú prendre un bus, oú prendre un bateau, quoi faire, ... bref je suis prête pour la Patagonie. UN grand merci à Claude. Des conseils de quelqu'un qui s'y connais, dont c'est son métier... au top.


(le chien qui dors dans la cheminé... Normal !!)
Pluie de fou toute l' aprem, la soirée... on enfilera le poncho pour aller manger, parcourant les rues inondés de la ville. Une scène hilarante, tentant de ne pas tomber dans la boue...
BREF... on est heureux d'avoir planter la tente... la tente de trek sous la pluie, c'est pas le top.... et esperont qu'elle est assez imperméable sur la durée!
28.12.16 Pluie, pluie, pluie et encore pluie.
Journée à rien faire, discuter et tout une aprem Coinche (j'ai toujours mon petit papier, mais je progresse ;) )
29.12.16 Une journée pas bien plus active, mais sous un gros et bon soleil. Repos, chill et Coinche.
Au Top.

30.12.16
Au taquet, on se lève avec Nico et Val, direction notre tour vers LE parc Amboro, le parc avec une flore de FOU.
On part avec un guide au top, au taquet... Et après une bonne heure de route, devant l'entrée du Parc, on se rend compte que NON nous ne sommes pas au bon endroit, que NON c'est pas le bon endroit du Parc, pas celui pour lequel on attend depuis 4 jours... Le guide un peu surpassé se rend compte qu'il y a une "couille dans le pathé", bref un quiproquo.
On refuse de faire le tour.
2 solutions s'offre à nous : rester dans le collectivo toute la journée ou rentrée en stop (plus de 40 km, l'option rentrer à pied à donc été très vite ignoré...)
nous voilà à 3 en plein caniard, a tendre le pouce.
Pas un bus, camion vide... Rien ne s'arrête. Le fait d'être blanc ne joue pas en notre faveur.
Finalement, un 4x4 (tout les gens de Santa Cruz débarque pour le nouvel an, alors les belles et bonnes voitures débarquent et défilent en masse...) avec une maman et ses 3 ados s'arrête après une hésitation. Elle nous propose de monter à l'arrière, dans la "remorque"... Au taquet, heureux, prenant l'air avec belle vue sur la vallée... On est au top.



De retour à l'auberge, Claude, Arnaud, Nicolas, Marie, ... Bref ils sont nombreux à avoir bien rie de la situation.... À l'agence ils ont été propre, quiproquo, pas besoin de repayer, on part demain NORMALEMENT, pour le bon parc.
Du coup, on a mangé tranquillou à l'auberge, Claude m'a de nouveau pris sous le bras (je sais plus si je l'ai precisé mais ca fait 3 jours que je discute Patagonie et route australe avec Claude, notamment avec une idée de la faire à Vélo.... Et Claude qui s'y connait m'aide dans le tracé, les meilleurs endroit, les plus beaux, les plus safe, là oú je peux me ravitailler, là oú hébreux réparer le vélo... Blablabla... Aujourd'hui c'était analyse d'une carte météo, matos vélo, et légère modification du tracé!). AU TOP ce Claude, toujours aussi riche en anecdote (l'autre jour il nous a raconté toute les techniques de vols des chiliens et des argentins... ).
Bref' nouvel an arrive, le monde aussi. Le camping à plus que doubler en nombre de gens, ca gueule de partout... Le calme n'est plus.
Il est 1h du mat', ca gueule fort encore... Dormir va être bien compliqué ... Et le réveil est à 6h demain.
31.12.16
Et le réveil fut difficile. 6h, les yeux peinent, le corps aussi.
Direction l'agence, direction la montagne/jungle, le parc d'Amboro.
On a parcouru, bon verre dans doute pas le coin le plus sympa mais des agences, mais on a parcouru une partie dans des grandes fougère, une forêt dense et humide avec énormément de végétation, beaucoup de mousse et compagnie. La balade était top ... Domage qu'on avait un gros guide en carton, d'ailleurs le mot guide n'est pas le bon terme. Je lui est donné 2 noms : le guide muet ou l' ouvreur. Ahhhhhh, ca il nous a montré le chemin et rapido, vamos vamos. En revanche, prendre son temps, voir le coin, nous expliquer des choses, nous donner le nom des plantes, nous raconter des anecdotes,.... Non, cela ne faisait pas partie de ses fonctions visiblement. Ni même nous demander nos prénoms. Rien. Dans la catégorie "ca me fait chier de boser aujourd'hui", on pouvait lui décerner un oscar.
Mais BON, nous retenons ces belles fougères, cet endroit particulié.









De retour à l'auberge/camping, petite bouf et siestouille, continuation de prépa pour le chili.
Reste de l'aprem, début de soirée, fin de soirée.... Au calme avec Nico, Nicolas, Val, Claude et la copine de Nicolas.
Très bon moment.
Avec une finission en apothéose par des dizaines de feu d'artifice tirer par des particuliers. Mais des vrais feu d'artifice... Et genre beaucoup. C'était top.


Et les 3 semaines qui suivent envoie serieusement du pathé, hate de vous montrer tout ça...
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