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Pérou : Part 3, Cuzco, des ruines de la civilisation Inca et prè-Inca, le Salkantay Trek & Le Ma

  • caroasacados
  • 14 déc. 2016
  • 22 min de lecture

14.11.11 Après 17h de route, nous voila arrivée à Cuzco. 17h de bus, de nuit, et malgré l'espoir d'avoir mes deux sièges de dispo, au milieu de la nuit, un gars c'est déplacé à coté de moi (car sans doute que son autre voisin prenez plus de place que moi d'un point de vue morphologie) en m'écrasant toute la jambe dans le noir qui trainer sur l'autre siège, j'ai donc bien tenter de passer la meilleurs nuit possible dans moins d'un mètre carré avec un gars qui rentre dans mon espace, de l'eau qui coule sur la fenêtre, un chauffage sortant d'en bas à droite de mon siège mit à fond, ce qui m'a permis un réveil en sueurs en plein milieu de la nuit et ne pouvant absolument pas dormir de ce côté la de mon siège. J'ai donc été calé mon éveillé qui à crever des le début du voyage (et que j'ai tenter de regonfler 3 fois dans la nuit avant de prendre mon pull et de le rouler en boule) contre l'épaule de mon voisin (qui été dans mon espace).... bref j'ai commencer ma nuit quand il est sortie vers 6-7h du matin (et ce, malgré les relants de chiote immonde qui nous chatouille le nez...). Traversé de la ville, tentative de trouver l'endroit le moins chère pour loger, mais comme la ville est sacrement en pente, on a limité nos recherches à une zone limité. Une fois installé, c'est balade dans cette très belle ville de Cuzco. JOLIE mais touristique. On sent qu'on est ai coeur de la base du tourisme au Pérou. Tu te fais encore plus aborder que dans les autres villes que se soit pour un tour, un bonnet ou un massage (oui, je sais pas combien de proposition de massage je refuse par jour. Dans une seule et même rue de moins de 500 mètre j'ai refusé 8 fois en moins de 2 minutes, un de leur fameux massage....et il suffit de passer deux fois de suite devant la même personne pour se le faire proposer deux fois !). La ville a néanmoins vachement charme, avec ses ruelles de travers, pavé et complètement en pente, habité par de nombreux quechua en habit traditionnel... surtout les femmes.

(c'est le fameux drapeau de cuzco, pas le drapeau de la paix ou LGBTQ...)

(Toute ta confiance dans le ministere de la santé avec une devanture comme celle là...)

(Evian... mais POURQUOI? pourquoi importer de l'eau de France??????)

By night, avec la fameuse super lune, nous montons à San Cristoban, coline surplombant la ville. Pour ne pas faire le long trajet de la route, nous passons par un raccourcie qui mène aux fameuses ruines de la ville. Faut normalement payé l'entré, mais nous nous faisons aidé par un local, Iban, pour passer discretos. On discute sur le trajet, on sympatise et échange ... Puis arrivée en haut, nos chemins se sépare, et là Iban (ou Ivan quand on l'écrit finalement...) nous demande si l'on a pas une petit pièce.... ahhhh que ça fait mal. Tu crois te trouvé un gars en mode sympathie qui t'aide et en faite, queneni, il fait juste ça pour se choper un petit Tips. En enjoy la vue de nuit qui surplombe toute la ville. C'est super sympa. On ne regrette pas notre balade nocturne TRES pentu.

Puis ne souhaitant absolument pas galérer à prendre le très long chemin de la route, ou payer un taxis... On décide de redescendre par ce même chemin, discretos... 15.11.11 Mâtiné de récup' des heures de sommeil du bus de la veille.

Et après une mâtiné tranquillou, on embarque dans un tours touristique pour aller visiter les 4 ruines les plus proches de la ville. Car encore une fois rien n'est vraiment deservie. Finalement nous n'avons pas fait un tours mais plutôt un marathon... bref vu le speed du guide , on aurait pu le faire ca en courant armée de nos runnings...

Nous aurons donc vu plusieurs lieux, forteresse et temples Incas ou pré-inca. (N'ayant pas réussi à passer en mode étudiante, car c'est bien la première fois qu'il regarde la date d'expiration sur ma carte... je l'ai bien dans le dada.. elle est douloureuse la pilule. Pourquoi ? Car il n'existe pas de billet d'entrée unique pour une seule ruine. Non. Tu n'a pas le choix de prendre une billet touristique des 14 ruines à voir dans la région. SUPER. SI tu va faire les 14 ruines c'est rentable... sinon, pas vraiment. "TOUT est bon dans le cochon", très approprié dans le coin. J'ai longtemps hésité à faire marcher ce commerce bâtard, me demandant s'ils n'en font pas tout un plat de deux-trois cailloux déterré comme ils savent si bien le faire... finalement je cède, n'étant pas venu jusqu'ici pour bouder tout ce qui me dépasse... )

(Des bonnets très locaux, culturels, traditionnels quoi...)

16.11.16 Et c'est repartie pour un tour. 2 visites de ruines à 1h30 de là. Une ruines inca temple de l'agriculture et du dieu de l'eau, ainsi qu'un temple pré-inca dont les murs à l'époque aller à plus de 6 mètres de haut. Le guide que l'on a eu été bien plus cool, moins speed et compréhensible. (Même si ce genre d'excitation qui à fort l'air de plaire aux péruviens et autres latinos ressemble plus à un cours d'école dans lequel on nous infantilise un max... ce qui perso, m'exaspere!). Mais les deux ruines en vallaient la peine.

Après être revenue en ville, et avoir manger (un bon petit resto végé) en ville, on se rend à la station de bus ultra local pour chopper un bus (qui a fait la guerre) en direction de Pisac, notre destination. (On a bien dût marcher plus d'une demi heure en ville avec nos gros sac, et pour les péruviens cela paraît inconcevable d'y aller à pied. On nous répète toujours "mais prenez un taxis"... ben 40 minutes de marche c'est pas grand chose....). On arrive de nuit (et le dos en vrac) dans une autre vallée, de l'autre côté de la montagne de cuzco pour se retrouver dans le petit village de Pisac. On se trouve une petite auberge et hopla. (Bon au passage, on aura été manger dans une boulangerie et on aura croisé 2 espagnoles qui fêtait l'anniversaire de l'une d'entre elle en voyage depuis un petit moment et loin des siens... on a donc aidé son amie à chanter afin que la solitude soit moins grande et partagé ce moment...) 17.11.16 Et après une bonne nuit, on se dirige en ville oú il y a une énorme fête dans les rues. Tous les enfants des écoles défilent, grande partie de la population est en habit traditionnel/d'origine/festif en plus de toutes les femmes quechua habillé traditionnellement (mais ca c'est normal). Cela donne une grande vie à ce petit village (oú se trouve bien des étrangers d'ailleurs...).

On se balade donc dans le marché touristique oú l'on trouve notre bonheurs (en se privant car nos sac sont bien trop petit, puis après il faut le porté sur les 6 mois restant ....), on visite le marché alimentaire oú les blanc que l'on y trouve sont d'avantage hippy/vagabond que ceux qu'on croise dans le marché de souvenir. Ayant hyper faim et trouvant un repas hyper pas chère, on s'installe dans le marché, sur une table posé à la zoubida par tout ceux qui travaillent en mode "restauration", table que tu partage avec tout le monde qui mange à ce moment là. Nous voila donc à table avec une famille et un autre type. Une chose est sûre, les blancs qui viennent s'assoir à cette table, dans ce lieu sont visiblement plutôt rare. On pouvait le sentir aux regards des gens. Mais on a super bien été acceuillit. On s'y sentais bien, et l'on ne pouvait pas faire plus local que ça. La majorité des gens autours de nous été des quechuas, certains ne parlant pas l'espagnol, et la majorité des femmes étaient en habit traditionnel.

(On m a fait déguster plein de chocolat... j'ai pas dit non. du bon comme ça...)

(Alors, ça represente la fertilité, le dieu de la fertilité... j'aurai pu vous en ramener plein en porte-clef ou en pipe, en statuettes... mais bon, je vous ai epargné ça...)

Puis l'on fini notre petit tours, un peu tard nous nous pointons aux ruines de la ville... mais la pluie se joint à nous. Nous décidons de faire demi tour, continuant à nous balader en ville. (Plusieurs fois dans la journée, et hier compris, les gens d'ici nous pensent brésiliens. Parce que notre peau clair sème un doute, mais le fait de leur parler espagnol plus ou moins rapidement (et avec quelques fautes, mais en mode sure de nous quand même) contrairement à un grand nombre de blanc qui viennent aux stands, leur donne l'impression que nous ne sommes pas européens, et que du coup nous parlons éventuellement portugais (ce qui expliquerai nous fautes dans nos phrases...). Et j'imagine également que la majorité des brésiliens qui viennent visité le Pérou sont plus blanc que métissé ou noir. Bref je prend ca comme un compliment (que l'on nous prennent pour des brésiliens.... Et pourtant c'est pas le français qui manque dans le coin pour nous comparer à d'autres français...)

Quoi qu'il en soit, le contact avec un local où un commerçant n'a rien à voir lorsque tu parles espagnol. Il y a plus d'échange, le marchandage est plus sympathique et moins agressif. )

18.11.16 Nous entamons donc notre deuxième mois. Jour pour jour. Nous nous rendons donc aux ruines de la ville. On en vois une partie depuis la ville, on nous à annoncer 1h30 pour se rendre en haut... nous partons confiant. Déjà je part sans crème solaire... (pas besoin de vous dire que j'ai cramé ...). Nous marchons donc sur ce dénivelé, fort dru. Pour ma part, je crache mes pouvons alors que nous ne sommes qu'à 3200/3400. Une très longue ascension pour moi. Je peine à respirer, mes muscles sont raide, je m'arrête toutes les 10 marches. Je ne comprend pas, mon corps ne suit pas.

Arrivée aux ruines en haut, je rejoins Nicolas qui avait entamé une petite sieste au soleil. Grosse pause pour moi et admiration du paysage qui est grandiose donnant sur la vallée. Magnifique. Alors que nous pensons redescendre par le chemin de derriere, queneni, 15 minutes plus tard de nouvelles ruines apparaissent devant nous, puis en dessous aussi. On avance, on avance. C'est beau. C'est magique. Et alors qu'on pense que derrière les secondes ruines, le chemin descend, on peut observer qu'a 20 minutes de marche il y a de nouveau ruines en face. On fini par regarder une carte (merci l'application Maps.me), et on s'aperçoit que l'on a encore bien plus que la moitié à faire pour faire le grand tour. On décide donc de faire en partie demi tour et de redescendre via les ruines que l'on a vu en bas. Et des ruines en bas, nous en observons d'autre que nous n'avions pas vu. Le parc est immense, c'est d'une immensité. C'est magnifique, nous aurons marcher plus de 3h, et pour tout faire il en fallait bien 6.

Affamé, taper par le soleil, nous nous randons dans le marché pour manger. Il est 3h30 et la majorité est entrain de fermer. Le ventre rempli en direction de l'auberge nous tombons sur André, un Quebecois. Nous blablaterons un gros bout de temps. André est sympathique et à pas mal barouder sur le continent nord et sud américain, du haut de ses 65 années.(puis pour ma part, son accent m'a donner du baume au coeur. L'accent québécois me manquait fortement !).

En fin de soirée alors que nous pensons tranquillement se rendre dans un de ces petits resto local au menu à 5 sols, nous décidons de nous faire un bon petit repas dans un resto un peu plus haut de gamme pour fêter notre premier mois de voyage et se faire plaisir. Un bon petit menu végé qui change. Agréable. (Bon, le gars quand il a dit il ferme à 9h, c'est que toute l'équipe nous attendez en bas de la porte près à rentrer chez eux. On s'est un peu fait jeter.). (Plus haut de gamme pour nous, mais c'est dans ce type de resto que les touristes mange midi et soir en trouvant celà tellement pas chère...)

19.11.11 Petite journée. Après avoir profiter de la mâtiné et manger une dernière fois dans le mercado central, on choppe un bus en direction d'Urubamba. Arrivée sur place, on choppe l'auberge la moins chère du coin (mais plus chère qu'ailleurs) et la mieux noté. Et l'on comprend pourquoi. C'est un truc méga luxueux comparée à d'habitude. On se retrouve dans une ambiance hôtel avec jardin et compagnie. Cela nous fait tout drôle.

( Technique de marche anti chaleur-coup de soleil...)

L' aprem on se balade dans cette ville qui n'est pas vraiment touristique mais plutôt le point central de chose à faire dans le coin. Et pourtant je lui trouve du charme à cette ville (mais bien moins qu'a Pisac. Le village restera un de mes coups de coeur.) Et à son énorme marché également.

(toujours construire un peu plus, In case on a de l'argent plus tard pour agrandire... quasi toute les maisons sont comme ça)

(Les pieces en chocolat ne sont pas en Sol mais eu euro... )

Je pense que ce soir, après 31 jours de vadrouille, j'ai pris ma première vrai douche chaude. (Lorsqu'il fait chaud dehors, on se fout de la douche chaude. Mais les nuits sont fraiche, très fraiche...). A-G-R-É-A-B-L-E ! Et là, alors qu'on doit s'approcher des 22h, un énorme orage pète. La pluie tombe très fort, le vent tourne... et la je remarque qu'enormement d'eau s'infiltrer sous la porte, de grande quantité d'eau ruiselle dans toute la chambre. On rappatrie toutes les affaires en hauteurs pour les protéger. On balance nos serviettes au sol pour bloquer l'eau qui passe sous les portes mais tout autour des contours puisque absolument pas étanche... l'orage continue. Coupure d'électricité....

Jusqu'a ce que tout redevienne calme.

20.11.11 Et après s'être péter le bide avec le petit dej' de l'auberge, nous voila partie pour une vadrouille dans les monts environs. C'est plus de 20 km aujourd'hui. Nous décidons donc, pour sortir de la ville, de prendre un tuktuk. (Depuis le temps que l'on en rêvait!).

Arrivée devant , nous entamons le chemin de randonnée. Et juste avant le début de notre ascension... voila qu'on nous arrête et l'on nous demande de payer une entrée pour les Salines qui sont sur notre route. On lui explique tant bien que mal qu'on ne va pas rentrée dedans mais prendre le chemin qui passe à côté, que le chemin est à tout le monde, c'est la montagne , c'est la pachachamama, et qu'il faudrait arrêter de nous saigner en nous faisant payer tout est n'importe quoi. Je vois pas pourquoi je payerai une entrée de quelques chose dont je ne vais pas entrer. Ca m'énerve fortement et je lui fait comprendre. Oui je vais voir les salines depuis mon chemin, mais je ne vais pas marcher dedans. Je vais pas payer un droit de regard. On frôle très fortement la connerie et on entre dans la categorie "tout est bon dans le cochon". On fini par obtenir le droit de payer moitié-moitié. On cède car on ne souhaite pas faire 1h d'ascencions pour se voir refuser l'accès sur le chemin plus haut au point de control. Mais bordellllllllll que psychologiquement ca me coute. D'autant plus qu'ils nous rabâche les oreilles avec la patchamama par ci la patchamama par là. Bref, la monté sous un soleil déjà brulant me calme les nerfs. (De toute façon c'est le système d'Amérique du Nord et du sud qui est comme ça... )

On fait très vite la route avec une péruvienne qui s'appelle Rute. On partage cette ascensions et ses magnifique vues sur les salines (et on s'est pas gêné pour rentrée dedans vu qu'on nous avez saigné un billet d'entrée...) Puis, une fois sortie nous nous sommes diriger vers le village de Maras. Plus d'une heure de marche en plein caniard oú l'ombre été inexistante, ... mais dans un décors de fou qui fallait le coup d'oeil. Le pied.

(La Pub version Perou...)

Une fois arrivée à Maras, il nous reste plus de 7 km pour aller à Moray. (Je rencontre une petite file d'environ 3ans , qui m'interpelle dans la rue, seule. Je la pense dans un premier temps perdu. Et je me rend très vite compte qu'elle voulait juste nous parler. Un petit brin de bonheur. Magnifique. )

On décide de prendre la route plutôt que le chemin et d'essayer de trouver un véhicule en chemin ou alors de monter à pied. Après avoir refuser taxis et collectivo qui nous prenez autant qu'un trajet de je ne sais combien d'heure de bus local, une voiture nous propose de monter. Ava et son fils dans la 30 aine, s'en vont à Moray aussi, et vu la chaleur, ne veulent pas nous laisser en bord de route. Le pied total. Notre premier autostop. Et cela nous évite une bonne galère en plein caniard. Ava boss dans une ONG qui construit et organise l'école dans les milieux les plus défavorisé du Pérou. Moray c'est une ruines d'agriculture à la forme circulaire. C'est magnifique.

(En fin de parcours dans les ruines, un gamin qui marche dans la direction inverse de nous, avec ca mère, prend des photos de ce qu'il a autour de lui. Puis d'un coup pointe son appareil vers nous (plus Nico que moi...) mais genre à moins d'1 mètre de sa face. On se met à rire. C'est totalement décomplexée et un peu comme si tu croisais un animal et que d'un coup tu pointes la caméra en sa direction pour choper la photo que t'aura sur les 2 seule seconde de visibilité... Du coup, on lui a proposer de faire une photo avec nous. Il été ultra gêner et sa mère ultra contente. ... bref ce n'est pas la première fois et visiblement pas la dernière...) Puis on redescend vers Maras. Et pour ca, on trouvera sur la route une âme charitable qui acceptera de nous redescendre. Jackpot. Puis de Maras nous entamons une redescente à pied, avec un Péruvien qui descend aussi. On refuse toutes les propositions de taxis à la con (dont un, mais en plus d'être ultra chère, nous demande oú l'on veut aller?, ce à quoi on lui répond "Urubamba", et le gars nous sort quoi "vous voulez pas aller aux salines plutot?". Euhhhh, c'est l'équivalent à Lyon de demander d'aller à la place des Terreaux, et que le taxis vous dise "vous voulez pas aller au stade de Gerlan plutôt ?".... non mais n'importe quoi.) Notre péruvien nous fait prendre des racourcies puis le temps viendra de rencontrer le vrai transport qui te prend pas pour un pigeons pour redescendre à Urubamba. (On pensait la voiture pleine mais non, le gars nous à fait monter dans le coffre...)

on profitera du reste de notre aprèm pour se reposer et éloigner nos énormes coup de soleil des rayons de celui ci.

La fête du Maîs non loin de l'auberge...)

De retour à l'auberge, on se lance dans un petit monop' ... en espagnol (& qui à visiblement eu une très grande vie...). Déchiffrer les cartes chances ou communautaire n'a pas toujours été facile. Et alors que le jeu n'est pas partie en ma faveur, j'ai fini par ruiner Nico. Bref, c'était sympa de se faire un petit jeu de plateau.

21.11.12 Réveil en sursaut, perçoidé d'avoir louper le petit dej'.Ouf NON. Gros pétage de bide et nous voila en direction de la ville et ruine d'Ollantaytambo. Les ruines sont jolie et particulièrement grande. Le village, aussi petit soit'il est composé de toute petite rue, très étroite. Mais reste néanmoins un centre touristique sur patte. Peu d'habitation à proprement parler, hôtel, resto, et vente d'article souvenir.

C'est une vrai guerre à chaque stand de vente touristique. Ils te sautent dessus pour t'exposer toute leur boutique, en déroulant plein de truc et t'annoncant des bons prix. Et à chaque stand c'est pareil, alors que c'est la même chose. Et si tu repasse devant le même stand deux fois (et ce, même à moins de 2 minutes d'intervalle...), ils (enfin plutôt elles, car dans 99% c'est des femmes qui gèrent les stands), recommence le même discours. Alo, tu viens de me tenir la jambe 5 minutes là, retiens au moins mon visage pour les 10 minutes à venir. Et quand tu leur refuse d'acheter la moindre chose, même le petit bracelet là pas "chère-bon prix-fait main-dur travail".... tu sens comme un regard méga réprobateur. Comme si tu été le mal incarné. T'a plus de 30 stand du genre devant chaque entrée de lieu touristique et je ne parle même pas des marchés sur la place central des villes... si on commence à faire plaisir à tout le monde... Après, en discutant avec des commerçant, c'est les locaux qui leur achete le plus. Et en effet, quand on été en tours avec des locaux, ils achètes TOUT. Une nana qui vent illégalement en insistant un peu et HOP, je te prend un petit porte-clef lama. Oh, un pull. Oh, une écharpe. Oh, un bijou. Oh.... c'est oufisime.

De retour à Urumbamba dans un collectivo jamais suffisamment blindé pour refuser des gens sur le bord de la route, ( j'ai d'ailleurs d'autre fonction dans la vie que j'ai pu découvrir dans le collectivo : accoudoir et dossier, visiblement de bonne qualité; ) nous voila dans un autres bus en direction de Chinchero, petit village à mi-chemin entre urubamba et cuzco. Il été écrit que c'était un jolie petit village plein de charme... j'ai cherché, j'ai pas trouvé. Perso je me demande ce que je fou là, et si on avait pas déjà payer la nuit (dans un truc un peu miteux, on a très vite compris pourquoi le prix été réduit de moitié par rapport à d'habitude. D'autant plus que le contraste est TRES grand avec ces derniers jours.), je serai déjà partie, remonté dans un bus direction Cuzco.

(Ma super couette pour la nuit...)

22.11.16 Et h

opla, c'est partie! Visite des ruines de Chinchinero. Malgré ce qu'elles laissaient penser de loin, elles ont de la gueule. J'aime bien. La ville n'a guerre plus de charme dans le jour, on choppe un collectivo direction Cuzco. On se rend dans une auberge pas chère, oú l'on retrouve Joris, un français avec qui ont été rencontré en contact via internet pour partir ensemble sur le trek du salkantay. L'auberge est blindax de Sud Coréen, on se croirait en Corée , c'est fou. Mais il y a aussi beaucoup de français. Et on va y rencontrer Eztutxi et Yann avec qui ont va pas mal trainer, papoter, manger et échanger nos plan. On traine entre pote et ca fait du bien, ca nous avait manquer. De plus, Joris et Eztutxi ont une bonne patate et jovialité qui m'avait manqué, p'tit baume au coeur.

(Le chat qui scouat grave tout le monde pendant des heures entière...)

(La blague du chat toujours pas mangé par les coréens...)

23.11.16 C'est une journée prépare trek. Avec Nico et Joris, on s'en va acheter la bouf pour le trek et faire nos sac. Demain. On part pour 5/6 jours en trek (4 jours de marche avec le sac).

( "Gélatinasssss... Gélatinaaaasss..." je ne vous en ai pas encore parlé? Les péruviens en vendent à tout va, c'est DEGEUX, Honnetement... c'est dégeux! ils ont l'air d'aimer ça, d'en rafoler même... )

De retour à l'auberge, on rejoin Eztu et Yann avec qui ont part manger au fameux "Green Point"= the resto Vegan de l'Amérique Latine. On se prend la grêle, on mange bien car la bouf est vachement bonne puis nous partons en mission recherche de boulangerie pour un dessert. On part manger notre dernier repas, vrai repas.... mais je suis incapable de manger. Ca ne va pas. Plus la soirée avance, plus je deviens un cadavre. Une éventuelle intoxication alimentaire ou parasite. Mais aucune réaction de mon corps autre que le tremblement, la fièvre et la sensation d'être un cadavre. Je reste persuader que c'est lié à la bouf de ce midi et cette tonne de poivron que mon corps ne digère jamais.(c'est bien mon problème de la bouf Vegan, ils foûtent souvent du poivron...). En boule dans mon lit, Eztu (qui passe sa dernière soirée à Cuzco, malheureusement) me file des huiles pour m'aider.

Demain le réveil est à 3h15, j'espère aller mieux. (À minuit, dans la chambre, t'a une espèce de connasse qui a décider de se sécher les cheveux.... aux sèches cheveux. Pas bruyant du tout.) 24.11.16 Complètement en décès, après une nuit de fièvre et une tenue très difficile sur mes jambes, j'annonce aux gars dans la nuit, que pour être raisonnable, je ne part pas en trek. Ils décide de m'attendre, et s'est sacrement cool de leur part. Je passe la journée à dormir. Un cadavre dans un lit et les gars qui viennent prendre de mes nouvelles, voir m'apporter à manger. Et tout doucement, les choses commencent à aller mieux. Je suis juste frêle. Demain repos et reprise de la bouf normal et ca devrait aller. Départ trek repousser à dans deux jours, mais espérons le, en meilleur forme. En tout cas, je vais bien mieux qu'hier et cette nuit... et ça c'est cool. Le plus dur est passée. On se visite le musée Inka dans la fin de journée, première sortie qui a été éprouvante pour moi mais forte intéressante. 25.11.16 Et après une nouvelle bonne nuit de sommeil, je me réveil avec la faim. Premier bon signe. Mes jambes vont mieux. Je marche, l'énergie revient. Je mange. Une journée à me remettre sur pied. Je suis de nouveau d'attaque. C'est cool.

Demain, levée à 3h45. On part en trek. Chaud patate. 😃

26.11.16 Et Bammm gros levée difficile à 3h45 avec seulement deux heures de sommeil (mélange d'excitation de départ de trek , de Michelle qui fait du bruit, des boîtes de night musique à fond qui résonne bien, de la lumière que quelqu'un allume dans le couloir...) on se dirige vers le collectivo. Pas de chance, quand on arrive, le collectivo est full et part. On a attendu une heure que l'autre se remplisse. Une fois sur place c'est partie pour la première journée d'ascension. Décors qui est très sympathique.

Vers les 11h30/midi... une bonne pluie se met à tombé. Enfillage de pancho, et marche jusqu'a ce qu'on trouve un abris oú manger. On sèche tout, et le soleil revient. Agréable réchauffement. Et alors qu'on marche tranquillou, BAM la grêle. On marche de nouveaux jusqu'à se réfugier de nouveau sous un pseudo toit. L'averse dur moins longtemps.

(Les gars en petite sieste le temps de m'attendre tellement je suis loooooongue!!)

Et c'est repartie. En vu devant nous, les premier glacier. MAGNIFIQUE. La fin sera épuisante pour moi. Les 2 h de sommeil plus le cote bien malade les jours d'avant ne m'aident vraiment pas. Je peine. Je peine.

Plantage de tente dans un décors splendide et petit repas, puis héritage dans la tente pour se mettre au chaud. Nous sommes à 3900 mètre d'altitude.

27.11.16 Un levée au top à 5h30 du matin après plus de 10h de sommeil pour compenser les environs 18 km de la veille avec deux heures de sommeil. Bon petit dej, séchage de tente, pliage de tout et HOPla c'est repartie. Le plafon de nuage est bien bas. On ne voit pas bien les sommets. Et c'est un bon dénivelé qui nous attend, avec un sommet à 4600. Le décors est jolie malgré ce plafond de nuage. Puis à 11h30, BAMMM la pluie. Et ce juste qu'au sommet. On mange sous la pluie, rien pour s'abriter. Le soleil repoinge le bout de son nez, mais tout est toujours dans les nuages. Tout les glaciers autour de nous sont quasi invisible. On les devine juste.

On reprend la marche, une longue descente nous attends. Et c'est sans compter sur la pluie et la grêle qui retombe sans ne plus s'arrêter.

On marche, on marche. Après 23km depuis notre camping de la veille, trempé, et toujours sous la pluie, on décide de se chopper un toit. Rien de plus. On ne peut que difficilement appeler ça une chambre. Le garage de mon père est bien plus propre. Mais on s'en fou. On pend les fringue et on dors au sec... et pas de tente archi tremper à essayer de sécher demain au petit matin.

Bonne bouf et hopla, dans le sac de couchage. (Il a arrêter de pleuvoir et le ciel est ultra dégager, magnifique ciel étoilé... ).

28.11.12 Et hopla à 6h, réveil sous un ciel bleu éclatant et un soleil bien tapant. Petit dej' au chaud, et on se remet en route. À 7h le ciel se couvre. On évitera la pluie toute la journée ... On marche beaucoup en mâtiné. Ca monte, ca descend, ca monte, ca descend... on a un bon rythme. Le paysage est désormais semblable à une foret quasi tropicale. La végétation a déjà bien changer. Autour de nous, que des monts, des cascades et une rivière. C'est magnifique. Le soleil repointera son nez, et nous tapera bien dessus.

(La petite siestes habituelle de l'attente des gars pour ma lenteur...)

La pause bouf du déjeuner sera de courte durée. Au bord de la rivière, pied dans l'eau, en plein caniard... on se fait défoncer par ces putains de mouche-moustique. Je n'ai que les pieds qui sortent, et elles attaquent sec. Finalement, cachant au maximum toute la peau de mon pied, elles me bouffent toute la plante des pieds, et même entre les orteils. Une veritable plaie ces bêtes là. On continue, on continue... Le décors est toujours magnifique. La fatigue commence à se faire sentir. Et BIMM 700 mètre de dénivelé s'offre à nous ... le tout dans une chaleur humide .... Agréable.

Avant d'atteindre le sommet, on se trouve un petit spot calé sur le bord d'un chemin....on s'y sent bien, on s'y installe. La vue est sympa. Il ne fait pas trop froid... mais trop humide pour que les fringues sèches!

On mange notre bonne pitense tant espérer... et zou, la nuit tombe, sous la tente et à demain. 23 km dans les pâttes aujourhd'hui encore.

29.11.16 Et c'est une nuit chaude et très (trop) humide, réveil complètement dans les brouillard et le matos complètement trempé (humide). Nous entamons une très longue redescente vers hydroélectrica après avoir atteint le sommet de la rando avec vu (très ennuager) sur le Macchu Picchu.

Les décors sont beau, un semi décors de montagne - jungle - foret tropical. C'est beau, (je souffre, la redescente tape dans les jambes, les genoux, il fait lourd, mes pieds brulent... ils sont gonfler avec les piqures de moustique de la veille. Et on marche on marche, jusqu'a atteindre les rails en direction du macchu, d'agua caliente la ville. 10 km le long des rails... (seuls autres moyen d'accès le train, ULTRAAAAAA chère...). On va se taper une pluie de fou et ce, tout le trajet. Long très long. On croisera Leslie et son copain sur la route. Quel hasard. (Leslie, TREK SANTA CRUZ, huaraz)

(Sapin en bouteille de plastique...)

On arrive à Agua Caliente après 22 km... et là après 4 jours , la douche CHAUDE qui plus est, on est propre et changeons de vetement. Le pied. Un petit repas chaud et hop, on file au lit, demain on se lève tôt.... c'est le macchu.

30.11.16 Levée 5h, départ 5h30. Direction le macchupicchu. C'est une grosse heure si ce n'est plus pour accéder à l'entrée du site. Le marché c'est simple, soit tu galère à fond pour t'y rendre, soit tu crache l'oseil. Mon corps est fatigué, n'en peut plus. Mais il le fait. On découvre le site sous les nuages, mais on va gérer tout le long pour redescendre avant la pluie. Le soleil se joindra a nous et le site restera en majorité protéger des nuages. Le pied.

On montera aux Waynapicchu avant de se balader sur le site. entre 11h et 1h c'est quand même la grosse affluence. J'ose imaginer pour Juillet et Août, et je j'aimerai vraiment pas y être. on est condenser dans des lignes, des chemins, quasi aucun retour en arrière possible, ... et la police du MacchuPicchu, que dis je, la stricte dictature est là pour te le rappeler à chaque fois. Ce qui fait que rendu à la fin du waynapicchu, dans lequel on ne pouvais entrée qu'entre 7 et 8h.. On nous a forcer à prendre un chemin vers la sortie alors que nous on voulais aller dans les ruines en haut, celle qu'on pas fait encore. Toujours plus vers la sortie, toujours plus,...jusqu'a ce que je constate qu'on nous fait sortir, pour refaire la queue pour entrée pour faire la partie non faire car "c'est un circuit". Ridicule, un chemin m'evitant de resortir pour rerentree, ne gênant pas le circuit de disneyland imposée, je décide de l'emprunter. ET LA, ben la sécurité débarque. Et moi je fait quoi? Vous me connaissez.... Je pète un câble. Mais une grosse durite. Ca me met hors de moi leur connerrie à deux balles. Les gars m'ont dit que j'ai pas arrêter de répéter "No quiero salir , bordel de merde". Bref papa si tu me lis, si un jour tu y viens, 1 : ne viens pas en période touristique, 2 : prépare toi nerveusement, ca va pas te plaire, une organisation qui risque de bien t'enerver. Et toi, contrairement à moi, on ne te laissera pas gentillement passer, on t'escortera à la sortie.

Bref. Le Macchu, c'était à vivre. Pour ma part rien de transcendant. C'était beau. Mais, hélas, pas différent, pas plus que ce que l'on voit sur les photos. C'est plus l'idée d'être quelques part où je n'aurai jamais vraiment pensée mettre les pieds, et oú je n'aurai peut être plus l'occasion d'aller qui m'a particulièrement émue. Les montagnes autours du site sont magnifiques, je pense que c'est plus celà qui marque, les ruines en tant que t'elle n'ont rien de plus que les autres... Après, avoir construit ça ici, c'est juste dingue. Comment ils ont fait ça ? Joris, lui a bien plus été transcendé que moi. Bref un Véritable plaisir de faire ca avec Nico et Joris.

Et pour fêter ca, on s'en va dans une boulangerie française présente dans la ville, et on s'y pète le bide. Tarte citron meringuer, tarte choco, croissant et pain au chocolat. AU TOPPP. De la bonne bouf. De bonne qualité, l'occasion ne se représentera pas d'aussi tôt.


 
 
 

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